Lettre n° 8499

Par la grâce de D.ieu,
22 Mena’hem Av 5722,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du dimanche de la Parchat Reéh, “ Vois, Je place devant vous la bénédiction ”. Que D.ieu suscite donc Sa bénédiction, pour vous-même et pour tous les membres de votre famille, en un bien visible et tangible, de sorte que, dans la joie et l’enthousiasme, sans être confronté au moindre obstacle, vous puissiez vous consacrer à la suite de ce même verset : “ Vous écouterez les Mitsvot de l’Eternel votre D.ieu ”, par un comportement quotidien conforme à notre Torah, Torah de vie, par la pratique de ses Mitsvot, desquelles il est dit(1) : “ On vivra par elles ”. Bien entendu, ceci inclut, de manière essentielle, l’enseignement aux élèves, en leur dispensant une éducation basée sur les valeurs sacrées, avec abnégation et dans la joie.

Car, si “ un peu de lumière repousse beaucoup d’obscurité ”(2), terme qui désigne tout ce qui empêche un Juif et les membres de sa famille de servir D.ieu dans la joie et l’enthousiasme, combien plus est-ce le cas quand il s’agit non pas d’un peu de lumière, mais bien de beaucoup de lumière, de la Torah de lumière, du luminaire de la Torah, de sa dimension profonde, de la ‘Hassidout, d’un comportement ‘hassidique, d’une étude de la ‘Hassidout, envers soi-même et envers les autres.

Et, que s’accomplisse la promesse selon laquelle : “ Tu nous réjouiras comme Tu nous as faits souffrir ”. Désormais, chacun d’entre vous et vous tous ensemble ne connaîtrez que la bonté, le bienfait et la joie. Bien plus, nous nous approchons du mois d’Elloul, celui de la miséricorde. Comme le dit l’Admour Hazaken, dans le discours ‘hassidique intitulé : “ Je suis à mon Bien-Aimé ”, figurant dans le Likouteï Torah, le Saint béni soit-Il accueille alors chacun et chacune avec bienveillance. Et, ceci se révèle d’une manière concrète, ici-bas. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit,

N. B. : Vous m’interrogez sur un comportement particulier qu’il conviendrait d’adopter. Il faut donc garder les études quotidiennes du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya. Chaque jour de semaine, avant la prière du matin, de même qu’avant Min’ha, vous prélèverez quelques pièces de la Tsédaka. Autre point, qui est essentiel, vous vous raffermirez dans votre confiance en D.ieu, Qui accorde Sa Providence à chacun, car Il est l’Essence du bien et il est dans la nature de Celui Qui est bon de faire le bien, un bien visible et tangible.

Notes

(1) Yé’hezkel 20, 11 et 13, 21.
(2) Selon le chapitre 12 du Tanya.