Lettre n° 8501

Par la grâce de D.ieu,
22 Mena’hem Av 5722,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Yochoua Zéev(1),

Je vous salue et vous bénis,

Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 15 Mena’hem Av. En un moment propice, on mentionnera votre nom et celui de votre épouse, à laquelle D.ieu accordera de longs jours et de bonnes années, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles, à ce sujet. Bien plus, nos Sages nous donnent l’assurance(2) que ce qui est repoussé peut l’être définitivement. Vous vous renforcerez donc en dirigeant votre sainte communauté. Vous continuerez à diffuser auprès d’eux l’étude de notre sainte Torah, de sa partie révélée et de la ‘Hassidout, de même que la pratique des Mitsvot, de la meilleure façon.

L’assurance nous a été donnée(3) que l’on vient en aide à celui qui désire se purifier. Et, l’Admour Hazaken précise que ceci inclut également le fait de purifier les autres. En outre, cette attitude apporte une bénédiction accrue pour celui qui consent à cet ajout et qui écarte tout ce qui y fait obstacle. En effet, celui qui est malade ne peut pas avoir une bonne compréhension, a fortiori lorsque de nombreuses personnes ont besoin de lui(4). A ce sujet, vous consulterez les lois des opinions, du Rambam, à la fin du chapitre 3 et au début du chapitre 4. Nous nous rapprochons du mois d’Elloul, celui de la miséricorde. Comme le dit l’Admour Hazaken, le Roi se trouve alors dans le champ et Il accueille chacun avec bienveillance, montre un visage bienveillant à tous, comme l’explique le Likouteï Torah, dans le discours ‘hassidique intitulé : “ Je suis à mon Bien-Aimé ”. Avec mes respects et ma bénédiction afin de me donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Notes

(1) Le Rav Y. Z. Schwartsman, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, les lettres n°7553 7661.
(2) Dans le traité Guittin 28a.
(3) Dans le traité Yoma 38b. Voir le Likouteï Torah, commentaires de Chemini Atséret, à la page 88b.
(4) Qu’il doit donc non seulement comprendre pour lui-même mais, en outre, répondre aux questions des autres.