Lettre n° 8503
Par la grâce de D.ieu,
28 Mena’hem Av 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 24 Mena’hem Av, dans laquelle vous m’interrogez sur la Torah des enfants d’Israël et ses Mitsvot, de même que sur la voie qui doit être privilégiée. Nos Sages nous ont fait savoir, dans leur Michna, que : “ l’acte est essentiel ”. Certes, il est clair que : “ D.ieu demande le cœur ”(1). Malgré cela, et pour reprendre la formulation des livres sacrés, celui qui aura la meilleure pensée mais, concrètement, ne donnera pas de Tsédaka à un pauvre n’aura pas accompli cette Mitsva et il aura même transgressé l’Interdiction : “ Tu ne retiendras pas ta main ”. En revanche, l’inverse n’est pas vrai, puisque celui qui donne de la Tsédaka dans un but intéressé n’en aura pas moins assuré la subsistance du pauvre et des membres de sa famille.
Dans sa portée morale, cette idée s’applique à tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, dont le but est de faire revivre celui qui a faim et qui a soif, c’est-à-dire l’âme divine d’un Juif, laquelle a effectivement faim et soif, puisqu’elle désire mettre en pratique les Mitsvot du Créateur.
J’ai bon espoir que toutes ces questions sont purement théoriques(2). A n’en pas douter, votre comportement quotidien est conforme aux enseignements de notre Torah, Torah de vie et à la pratique de ses Mitsvot, desquelles il est dit(3) : “ On vivra par elles ”. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Comment peut-on envisager, comme vous l’écrivez, de “ s’identifier ” réellement à D.ieu et, simultanément, de se révolter contre Ses Injonctions ?
Notes
(1) Selon le traité Sanhédrin 106b.
(2) Sans incidence sur l’action concrète de celui qui les pose.
(3) Yé’hezkel 20, 11 et 13, 21.
28 Mena’hem Av 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 24 Mena’hem Av, dans laquelle vous m’interrogez sur la Torah des enfants d’Israël et ses Mitsvot, de même que sur la voie qui doit être privilégiée. Nos Sages nous ont fait savoir, dans leur Michna, que : “ l’acte est essentiel ”. Certes, il est clair que : “ D.ieu demande le cœur ”(1). Malgré cela, et pour reprendre la formulation des livres sacrés, celui qui aura la meilleure pensée mais, concrètement, ne donnera pas de Tsédaka à un pauvre n’aura pas accompli cette Mitsva et il aura même transgressé l’Interdiction : “ Tu ne retiendras pas ta main ”. En revanche, l’inverse n’est pas vrai, puisque celui qui donne de la Tsédaka dans un but intéressé n’en aura pas moins assuré la subsistance du pauvre et des membres de sa famille.
Dans sa portée morale, cette idée s’applique à tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, dont le but est de faire revivre celui qui a faim et qui a soif, c’est-à-dire l’âme divine d’un Juif, laquelle a effectivement faim et soif, puisqu’elle désire mettre en pratique les Mitsvot du Créateur.
J’ai bon espoir que toutes ces questions sont purement théoriques(2). A n’en pas douter, votre comportement quotidien est conforme aux enseignements de notre Torah, Torah de vie et à la pratique de ses Mitsvot, desquelles il est dit(3) : “ On vivra par elles ”. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Comment peut-on envisager, comme vous l’écrivez, de “ s’identifier ” réellement à D.ieu et, simultanément, de se révolter contre Ses Injonctions ?
Notes
(1) Selon le traité Sanhédrin 106b.
(2) Sans incidence sur l’action concrète de celui qui les pose.
(3) Yé’hezkel 20, 11 et 13, 21.