Lettre n° 8549
Par la grâce de D.ieu,
25 Mar ‘Hechvan 5723,
Brooklyn,
Au jeune Oury Tsvi(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 22 ‘Hechvan. En un moment propice, on mentionnera votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, à propos de tous les points que vous m’écrivez. Vous me demandez comment alléger les épreuves et les tracas qui jalonnent l’existence des enfants d’Israël, dans notre monde, afin d’avoir une vie qui sera basée sur notre Torah, Torah de vie et sur la pratique de ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”.
On connaît, à ce propos, les paroles de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h(2), selon lesquelles on doit redoubler d’ardeur afin d’avoir une vie conforme à l’enseignement du D.ieu de vie, sans tenir aucun compte de l’épreuve, de la difficulté, de la souffrance. Pour cela, on doit méditer au fait qu’à n’en pas douter, “ le Saint béni soit-Il n’agit pas avec félonie envers Ses créatures ”(3) et “ Il exige uniquement en fonction des forces dont elles disposent ”(4). Si l’épreuve se renforce, il est absolument certain que celui qui y est confronté reçoit auparavant un apport accru de forces profondes. Néanmoins, quand il s’agit d’obtenir la victoire dans un domaine matériel, celui qui agit avec lourdeur, qui met en doute ses propres forces, qui est découragé, peut effectivement être vaincu et il connaîtra la chute, y compris quand il est plus fort que son opposant. C’est pour cette raison que différents textes soulignent la nécessité de servir D.ieu avec joie et enthousiasme, avec une immense confiance en la victoire bonne et sainte. En outre, tout moment n’est pas propice pour établir un bilan froid et sec, surtout lorsque celui-ci est édicté par l’âme animale.
Je connais votre père(5) depuis quelques temps. Nous avons correspondu et, dernièrement, nous nous sommes rencontrés. J’ai donc bon espoir que ces quelques lignes seront suffisantes, conformément aux termes du verset : “ Donne au sage et il exercera sa sagesse ”. Je voudrais également ajouter un autre point, basé sur ce qui est dit, à différentes références, à propos de l’armée, qui doit avoir une sainteté accrue, afin de mettre en pratique les termes du verset Devarim 23, 15 : “ L’Eternel va et vient dans ton camp, afin de te sauver ”, grâce au fait que : “ ton camp sera saint ”. De cela, dépend l’intégrité de tout le bataillon, de la compagnie.
Comme je l’ai dit, vous aurez sûrement, désormais, une étude quotidienne de notre sainte Torah, qui sera, de plus, accrue pendant le Chabbat, qui est saint pour l’Eternel. A n’en pas donner, vous me donnerez de bonnes nouvelles de tout cela. Puisse D.ieu faire qu’il en soit ainsi très prochainement. Avec ma bénédiction afin de me donner ces bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
Notes
(1) O. T. Bunin. Voir, à son sujet la lettre n°5575.
(2) Voir le chapitre 28 du Tanya.
(3) Traité Avoda Zara 3a.
(4) Midrash Bamidbar Rabba, chapitre 21, au paragraphe 22.
(5) Le Rav Alexander Ziskind Bunin. Voir, à son sujet, la lettre n°8327.
25 Mar ‘Hechvan 5723,
Brooklyn,
Au jeune Oury Tsvi(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 22 ‘Hechvan. En un moment propice, on mentionnera votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, à propos de tous les points que vous m’écrivez. Vous me demandez comment alléger les épreuves et les tracas qui jalonnent l’existence des enfants d’Israël, dans notre monde, afin d’avoir une vie qui sera basée sur notre Torah, Torah de vie et sur la pratique de ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”.
On connaît, à ce propos, les paroles de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h(2), selon lesquelles on doit redoubler d’ardeur afin d’avoir une vie conforme à l’enseignement du D.ieu de vie, sans tenir aucun compte de l’épreuve, de la difficulté, de la souffrance. Pour cela, on doit méditer au fait qu’à n’en pas douter, “ le Saint béni soit-Il n’agit pas avec félonie envers Ses créatures ”(3) et “ Il exige uniquement en fonction des forces dont elles disposent ”(4). Si l’épreuve se renforce, il est absolument certain que celui qui y est confronté reçoit auparavant un apport accru de forces profondes. Néanmoins, quand il s’agit d’obtenir la victoire dans un domaine matériel, celui qui agit avec lourdeur, qui met en doute ses propres forces, qui est découragé, peut effectivement être vaincu et il connaîtra la chute, y compris quand il est plus fort que son opposant. C’est pour cette raison que différents textes soulignent la nécessité de servir D.ieu avec joie et enthousiasme, avec une immense confiance en la victoire bonne et sainte. En outre, tout moment n’est pas propice pour établir un bilan froid et sec, surtout lorsque celui-ci est édicté par l’âme animale.
Je connais votre père(5) depuis quelques temps. Nous avons correspondu et, dernièrement, nous nous sommes rencontrés. J’ai donc bon espoir que ces quelques lignes seront suffisantes, conformément aux termes du verset : “ Donne au sage et il exercera sa sagesse ”. Je voudrais également ajouter un autre point, basé sur ce qui est dit, à différentes références, à propos de l’armée, qui doit avoir une sainteté accrue, afin de mettre en pratique les termes du verset Devarim 23, 15 : “ L’Eternel va et vient dans ton camp, afin de te sauver ”, grâce au fait que : “ ton camp sera saint ”. De cela, dépend l’intégrité de tout le bataillon, de la compagnie.
Comme je l’ai dit, vous aurez sûrement, désormais, une étude quotidienne de notre sainte Torah, qui sera, de plus, accrue pendant le Chabbat, qui est saint pour l’Eternel. A n’en pas donner, vous me donnerez de bonnes nouvelles de tout cela. Puisse D.ieu faire qu’il en soit ainsi très prochainement. Avec ma bénédiction afin de me donner ces bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
Notes
(1) O. T. Bunin. Voir, à son sujet la lettre n°5575.
(2) Voir le chapitre 28 du Tanya.
(3) Traité Avoda Zara 3a.
(4) Midrash Bamidbar Rabba, chapitre 21, au paragraphe 22.
(5) Le Rav Alexander Ziskind Bunin. Voir, à son sujet, la lettre n°8327.