Lettre n° 8562

Par la grâce de D.ieu,
26 Kislev 5723,
Brooklyn,

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre
aux besoins communautaires, le Rav M. Z. Ha Lévi(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je vous remercie beaucoup de m’avoir indiqué cette référence, dans les notes du Yaabets(2). Vous consulterez le Péri Ets ‘Haïm, porte du Chabbat, à la fin du chapitre 21 et le Sidour du Ari Zal, avant la prière de Min’ha du Chabbat, qui cite “ l’usage des premières générations ”(3). Le Taameï Ha Mitsvot, à la Parchat Vaét’hanan, dit que le Ari Zal envisageait la Hala’ha de six manières différentes, correspondant aux six jours de la semaine et d’une septième, basée sur la dimension ésotérique de la Torah, laquelle correspond au Chabbat.

Notes

(1) Le Rav Mena’hem Zéev Gringlass, de Montréal. Voir, à son sujet, la lettre n°8368.
(2) Le Rav Gringlass écrivait : “ Le Rav Yaakov Silberman, qui écrit des Mezouzot, m’a montré ce qu’il vient de trouver dans les notes et commentaires sur le traité Guittin, figurant dans les grandes éditions du Talmud, selon la version de Vilna de l’érudit, Rav Yaakov Emden, à la page 60a. Il indique que Rabbi Yo’hanan et Reich Lakish consultaient un ouvrage du Midrash. Il dit : Il me semble qu’ils ne consultaient pas le Ets ‘Haïm et la Sagesse de la Vérité, c’est-à-dire ce que nous appelons la Kabbala, pendant les jours de la semaine. Ils étudiaient uniquement les lois et les principes, dans le but de déterminer le comportement que l’on doit avoir en Israël. Le Chabbat, en revanche, ils ne se consacraient pas à ces lois et à ces règles, du fait de leur sévérité. Ainsi, il est dit qu’a priori, on ne les apprend pas pendant le Chabbat, du fait de leur valeur. C’est donc le Midrash qu’ils apprenaient, car celui-ci motive le cœur, du fait du plaisir du Chabbat. Et, la sainteté du jour vient en aide afin de percevoir et de comprendre la Sagesse cachée. Celle-ci est le Saint des Saints et les Sages disent : Si tu veux connaître Celui Qui créa le monde par Sa Parole, étudie le Midrash. Il ne s’agit pas ici des récits que l’on appelle d’ordinaire Aggada. Et, ceci étaye l’affirmation du Kountrass Ets ‘Haïm, qui dit que le saint Chabbat est consacré à l’étude de la partie profonde de la Torah ”.
(3) Le Rabbi souligne l’expression : “ premières générations ”.