Lettre n° 8568
Par la grâce de D.ieu,
3 Tévet 5723,
Brooklyn, New York,
A l’attention de monsieur Chlomo Tal,
Jérusalem, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 27 Kislev, de même que celle qui la précédait, avec ce qui y était joint. Bien entendu, je partage votre avis sur l’importance de se consacrer à l’éducation basée sur les valeurs sacrées. S’il en a toujours été ainsi, combien plus est-ce le cas de nos jours, alors que se sont ajoutées deux spécificités fondamentales. D’une part, il est nécessaire de combler le trou béant qui a été laissé par les persécutions et l’extermination d’un tiers de notre peuple, les enfants d’Israël(1). D’autre part, il faut profiter du réveil moral, en général, de celui des jeunes, en particulier. Tous recherchent la vérité et la désirent, bien que certains d’entre eux ne savent pas encore ce qu’ils recherchent, alors que d’autres ont bien compris l’intérêt d’un retour aux sources.
Grand est celui qui agit et qui fait agir les autres, en particulier dans le domaine de l’éducation. Car, toute évolution positive, de la part des jeunes, influencera toute leur existence. A ce propos, je vous joins une copie de la causerie(2) soulignant l’obligation d’écouter la voix d’un enfant qui pleure. Pour revenir au contenu de votre lettre, il est clair que, lorsque nos délégués visiteront les pays que vous mentionnez, ils s’efforceront de rencontrer les personnes que vous citez. En effet, ils ont l’habitude de s’entretenir avec les responsables locaux, bien que, jusqu’à maintenant, ces endroits ne figurent pas sur la liste de ceux qui sont visités, du fait de leur éloignement ou bien pour d’autres raisons.
Nous avons vécu les jours de ‘Hanouka et, à ce propos, j’exprime ma bénédiction et mon espoir à chacun, au sein de tout Israël, afin que l’on agisse et que l’on raffermisse : “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, sans compromis, en rejetant tout contact étranger, ce qui est également un enseignement des jours de ‘Hanouka. En effet, quand on vint allumer le Chandelier, on trouva de l’huile d’olive, mais celle-ci avait été touchée par une main étrangère et elle était donc impure pour les Juifs. Vous comprendrez ce que je veux dire et, du fait de nos nombreuses fautes, tout cela est d’actualité. Avec mes respects et ma bénédiction afin de m’en donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Pendant la seconde guerre mondiale.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°8557.
3 Tévet 5723,
Brooklyn, New York,
A l’attention de monsieur Chlomo Tal,
Jérusalem, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 27 Kislev, de même que celle qui la précédait, avec ce qui y était joint. Bien entendu, je partage votre avis sur l’importance de se consacrer à l’éducation basée sur les valeurs sacrées. S’il en a toujours été ainsi, combien plus est-ce le cas de nos jours, alors que se sont ajoutées deux spécificités fondamentales. D’une part, il est nécessaire de combler le trou béant qui a été laissé par les persécutions et l’extermination d’un tiers de notre peuple, les enfants d’Israël(1). D’autre part, il faut profiter du réveil moral, en général, de celui des jeunes, en particulier. Tous recherchent la vérité et la désirent, bien que certains d’entre eux ne savent pas encore ce qu’ils recherchent, alors que d’autres ont bien compris l’intérêt d’un retour aux sources.
Grand est celui qui agit et qui fait agir les autres, en particulier dans le domaine de l’éducation. Car, toute évolution positive, de la part des jeunes, influencera toute leur existence. A ce propos, je vous joins une copie de la causerie(2) soulignant l’obligation d’écouter la voix d’un enfant qui pleure. Pour revenir au contenu de votre lettre, il est clair que, lorsque nos délégués visiteront les pays que vous mentionnez, ils s’efforceront de rencontrer les personnes que vous citez. En effet, ils ont l’habitude de s’entretenir avec les responsables locaux, bien que, jusqu’à maintenant, ces endroits ne figurent pas sur la liste de ceux qui sont visités, du fait de leur éloignement ou bien pour d’autres raisons.
Nous avons vécu les jours de ‘Hanouka et, à ce propos, j’exprime ma bénédiction et mon espoir à chacun, au sein de tout Israël, afin que l’on agisse et que l’on raffermisse : “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, sans compromis, en rejetant tout contact étranger, ce qui est également un enseignement des jours de ‘Hanouka. En effet, quand on vint allumer le Chandelier, on trouva de l’huile d’olive, mais celle-ci avait été touchée par une main étrangère et elle était donc impure pour les Juifs. Vous comprendrez ce que je veux dire et, du fait de nos nombreuses fautes, tout cela est d’actualité. Avec mes respects et ma bénédiction afin de m’en donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Pendant la seconde guerre mondiale.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°8557.