Lettre n° 8605
Par la grâce de D.ieu,
7 Adar 5723,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui se consacre aux besoins
communautaires, aux multiples accomplissements,
le Rav C. Z.(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 2 Adar, dans laquelle vous m’interrogez sur ce qui a été dit à propos de la libération de Yaakov et du fait que “ les actes des pères sont des signes pour les fils ”(2). En effet, il aurait été précisé que notre délivrance est conditionnée par l’élévation d’Essav et vous me demandez quelle est la référence de cette affirmation.
Ceci est basé sur les propos de l’Admour Hazaken, dans son livre Torah Or, à la Parchat Vaychla’h, que vous consulterez. Son explication est essentiellement basée sur la Kabbala et elle est plus clairement présentée, dans l’implication qu’elle reçoit pour le service de D.ieu, au sens le plus simple, dans un ouvrage de son fils, l’Admour Haémtsahi, le Torat ‘Haïm, sur la même Paracha, dont on consultera, en particulier, les chapitres 8 et 11.
De fait, cette explication permet de répondre à plusieurs questions que l’on peut se poser sur les propos de nos Sages, dans cette Paracha, depuis le début de l’annonce de Yaakov à Essav, selon laquelle le premier avait respecté les six cent treize Mitsvot(3), jusqu’à la conclusion, à cause des enfants(4), faisant allusion au roi Machia’h(5), selon le Midrash Devarim Rabba, chapitre 1, au paragraphe 20, “ jusqu’à ce que je vienne auprès de mon maître, à Séir ”, “ et les sauveurs monteront sur le mont Sion ”, comme le précise le Midrash Béréchit Rabba, à la fin du chapitre 78.
A l’occasion de Pourim, qui approche, je m’efforce(6), cette année encore, de promouvoir les Mitsvot de l’envoi de mets aux amis et de dons aux pauvres, qui sont délaissées, alors qu’elles ont une grande valeur, du point de vue de l’éducation et de la formation. A n’en pas douter, en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, tous, en général et les administrations concernées, en particulier, sont actifs, en la matière. Néanmoins, j’ai jugé bon de le souligner, encore une fois, dans la cadre de cette lettre, car une copie des instructions du ministère de l’éducation m’est parvenue et seul l’envoi de mets aux amis y est mentionné ! Et, véritablement, D.ieu fasse que s’accomplisse la promesse selon laquelle : “ il n’y aura plus de pauvres ” et “ les enfants d’Israël font la Volonté de D.ieu ”, selon l’interprétation que donne le Sifri du verset Devarim 15, 4. Avec mes respects et ma bénédiction,
Lettre du secrétariat du Rabbi à propos de l’envoi de mets aux amis et de dons aux pauvres
Par la grâce de D.ieu,
premier Adar 5723,
Brooklyn, New York,
A nos amis, en tout endroit,
Nous vous saluons et vous bénissons,
Lors de la réunion ‘hassidique du saint Chabbat qui bénit le mois d’Adar, cette année, le Rabbi Chlita a réitéré l’appel qu’il avait lancé, l’an dernier sur la nécessité de diffuser publiquement le message suivant. En plus de la lecture de la Meguila et des autres Mitsvot de Pourim, en particulier la lecture du Al Ha Nissim(7), tous, hommes et femmes, sont tenus de mettre en pratique les deux Mitsvot que sont l’envoi de mets aux amis et de dons aux pauvres. Les garçons de plus de treize ans et les filles de plus de douze ans y sont astreints également. Enfin, la nécessité de l’éducation fait que l’on y habituera également les petits garçons et les petites filles, qui n’ont pas encore l’âge de la Bar ou de la Bat Mitsva.
Le Rabbi Chlita a souligné également à quel point il est aisé d’accomplir ces Mitsvot. Il suffit, en effet, d’envoyer deux mets, ou encore un mets et une boisson, à une seule personne, un homme à un homme et une femme à une femme. De même, il est suffisant de donner deux pièces à deux pauvres, une à chacun. Bien entendu, plus l’on donne de Tsédaka et mieux c’est.
* * *
En conséquence de tout cela, nous soulignons et demandons à chacun de nos amis de faire tout ce qui est possible, avec diligence, ou bien d’inviter les autres à l’action, afin de faire connaître l’obligation de mettre en pratique les Mitsvot de l’envoi de mets aux amis et de dons aux pauvres, d’expliquer à quel point il est aisé de les accomplir, de diffuser tout cela par tous les moyens, par des lettres, par des appels, par la radio, afin que ce message et l’invitation à le mettre en pratique parviennent à chaque Juif et à chaque Juive, en tout endroit. De la sorte, on acquérra soi-même un mérite et l’on confèrera un mérite aux autres. Nous serions heureux d’avoir des nouvelles de ce qui aura été fait, en la matière. Nous vous en remercions d’avance. Avec notre bénédiction pour un joyeux Pourim,
Le secrétariat du Rabbi Chlita,
Notes
(1) Le Rav Chnéor Zalman Shargay. Voir, à son sujet, la lettre n°8429.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°8415.
(3) Alors qu’il se trouvait chez Lavan.
(4) Qui marchaient lentement et empêchèrent Yaakov de suivre Essav.
(5) Car, c’est lors de la venue du Machia’h que Yaakov et Essav se rencontreront.
(6) Voir la lettre du secrétariat ci-après, de même que la lettre n°8378.
(7) Le paragraphe intercalé dans la Amida et dans la bénédiction après le repas.
7 Adar 5723,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui se consacre aux besoins
communautaires, aux multiples accomplissements,
le Rav C. Z.(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 2 Adar, dans laquelle vous m’interrogez sur ce qui a été dit à propos de la libération de Yaakov et du fait que “ les actes des pères sont des signes pour les fils ”(2). En effet, il aurait été précisé que notre délivrance est conditionnée par l’élévation d’Essav et vous me demandez quelle est la référence de cette affirmation.
Ceci est basé sur les propos de l’Admour Hazaken, dans son livre Torah Or, à la Parchat Vaychla’h, que vous consulterez. Son explication est essentiellement basée sur la Kabbala et elle est plus clairement présentée, dans l’implication qu’elle reçoit pour le service de D.ieu, au sens le plus simple, dans un ouvrage de son fils, l’Admour Haémtsahi, le Torat ‘Haïm, sur la même Paracha, dont on consultera, en particulier, les chapitres 8 et 11.
De fait, cette explication permet de répondre à plusieurs questions que l’on peut se poser sur les propos de nos Sages, dans cette Paracha, depuis le début de l’annonce de Yaakov à Essav, selon laquelle le premier avait respecté les six cent treize Mitsvot(3), jusqu’à la conclusion, à cause des enfants(4), faisant allusion au roi Machia’h(5), selon le Midrash Devarim Rabba, chapitre 1, au paragraphe 20, “ jusqu’à ce que je vienne auprès de mon maître, à Séir ”, “ et les sauveurs monteront sur le mont Sion ”, comme le précise le Midrash Béréchit Rabba, à la fin du chapitre 78.
A l’occasion de Pourim, qui approche, je m’efforce(6), cette année encore, de promouvoir les Mitsvot de l’envoi de mets aux amis et de dons aux pauvres, qui sont délaissées, alors qu’elles ont une grande valeur, du point de vue de l’éducation et de la formation. A n’en pas douter, en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, tous, en général et les administrations concernées, en particulier, sont actifs, en la matière. Néanmoins, j’ai jugé bon de le souligner, encore une fois, dans la cadre de cette lettre, car une copie des instructions du ministère de l’éducation m’est parvenue et seul l’envoi de mets aux amis y est mentionné ! Et, véritablement, D.ieu fasse que s’accomplisse la promesse selon laquelle : “ il n’y aura plus de pauvres ” et “ les enfants d’Israël font la Volonté de D.ieu ”, selon l’interprétation que donne le Sifri du verset Devarim 15, 4. Avec mes respects et ma bénédiction,
Lettre du secrétariat du Rabbi à propos de l’envoi de mets aux amis et de dons aux pauvres
Par la grâce de D.ieu,
premier Adar 5723,
Brooklyn, New York,
A nos amis, en tout endroit,
Nous vous saluons et vous bénissons,
Lors de la réunion ‘hassidique du saint Chabbat qui bénit le mois d’Adar, cette année, le Rabbi Chlita a réitéré l’appel qu’il avait lancé, l’an dernier sur la nécessité de diffuser publiquement le message suivant. En plus de la lecture de la Meguila et des autres Mitsvot de Pourim, en particulier la lecture du Al Ha Nissim(7), tous, hommes et femmes, sont tenus de mettre en pratique les deux Mitsvot que sont l’envoi de mets aux amis et de dons aux pauvres. Les garçons de plus de treize ans et les filles de plus de douze ans y sont astreints également. Enfin, la nécessité de l’éducation fait que l’on y habituera également les petits garçons et les petites filles, qui n’ont pas encore l’âge de la Bar ou de la Bat Mitsva.
Le Rabbi Chlita a souligné également à quel point il est aisé d’accomplir ces Mitsvot. Il suffit, en effet, d’envoyer deux mets, ou encore un mets et une boisson, à une seule personne, un homme à un homme et une femme à une femme. De même, il est suffisant de donner deux pièces à deux pauvres, une à chacun. Bien entendu, plus l’on donne de Tsédaka et mieux c’est.
* * *
En conséquence de tout cela, nous soulignons et demandons à chacun de nos amis de faire tout ce qui est possible, avec diligence, ou bien d’inviter les autres à l’action, afin de faire connaître l’obligation de mettre en pratique les Mitsvot de l’envoi de mets aux amis et de dons aux pauvres, d’expliquer à quel point il est aisé de les accomplir, de diffuser tout cela par tous les moyens, par des lettres, par des appels, par la radio, afin que ce message et l’invitation à le mettre en pratique parviennent à chaque Juif et à chaque Juive, en tout endroit. De la sorte, on acquérra soi-même un mérite et l’on confèrera un mérite aux autres. Nous serions heureux d’avoir des nouvelles de ce qui aura été fait, en la matière. Nous vous en remercions d’avance. Avec notre bénédiction pour un joyeux Pourim,
Le secrétariat du Rabbi Chlita,
Notes
(1) Le Rav Chnéor Zalman Shargay. Voir, à son sujet, la lettre n°8429.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°8415.
(3) Alors qu’il se trouvait chez Lavan.
(4) Qui marchaient lentement et empêchèrent Yaakov de suivre Essav.
(5) Car, c’est lors de la venue du Machia’h que Yaakov et Essav se rencontreront.
(6) Voir la lettre du secrétariat ci-après, de même que la lettre n°8378.
(7) Le paragraphe intercalé dans la Amida et dans la bénédiction après le repas.