Lettre n° 8617

Par la grâce de D.ieu,
28 Nissan 5723,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

En un moment propice, on mentionnera votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément au contenu de votre lettre. Tout comme vous m’avez transmis cette requête, D.ieu fasse que vous m’en donniez de bonnes nouvelles.

Nous venons de vivre les jours de Pessa’h, “ temps de notre liberté ”, qui délivrent de tout ce qui fait obstacle(1). Le mérite de la Tsedaka(2), pour laquelle je vous joins un reçu, vous protégera, en la matière.

D’après ce que je garde en mémoire, je vous ai déjà écrit que, ayant été un élève de la Yechiva Tom’heï Temimim à Vilna(3), fondée par nos maîtres et chefs, vous devez avoir conscience de l’assurance qui nous a été donnée selon laquelle la sainteté ne quitte pas le lieu qui est le sien. L’Admour Hazaken, dont c’est, cette année, la cent cinquantième Hilloula, écrit, en outre, au chapitre 24 du Tanya, que l’unification ainsi réalisée(4) est immuable, là-haut. J’ai donc bon espoir que vous ne vous contentez pas d’une étude fixée de la partie révélée de la Torah, mais que vous apprenez également la ‘Hassidout et que vous faites tout ce qui est en votre pouvoir pour la diffuser, avec tout ce qui la concerne, en tout endroit où s’étend votre influence, comme le demande la ‘Hassidout elle-même et avec amour du prochain. Le mérite de ce qui est public vous viendra en aide.

Je serais satisfait d’avoir de vos bonnes nouvelles, à propos de tout ce qui vient d’être dit. Avec ma bénédiction afin de me donner ces bonnes nouvelles,

Notes

(1) Au service de D.ieu.
(2) Donnée par le destinataire de cette lettre
(3) Voir le Likouteï Si’hot, tome 4, à la page 313.
(4) Grâce à l’étude de la Torah.