Lettre n° 8628
Par la grâce de D.ieu,
veille du Roch ‘Hodech
du troisième mois(1) 5723,
La fête de conclusion de l’ordre Moéd et du(2) traité Yebamot(3) aura lieu le dimanche 3 Sivan prochain, durant les jours de limitation qui précèdent la fête de Chavouot. A n’en pas douter, “ on rapproche le début de la fin ”, selon la formulation bien connue et l’on commence donc aussitôt l’étude de l’ordre et du traité suivants. En conséquence, que votre force s’accroisse en la Torah, car grande est l’étude de la Torah, en général, celle qui est publique, en particulier et surtout celle de la Guemara(4).
Bien plus, on dit que vous introduisez, dans votre enseignement, des propos invitant à la crainte de D.ieu, conformément à l’expression suivante de nos Sages(5) : “ La crainte de D.ieu est son trésor ”. Or, comme l’explique l’Admour Hazaken(6), auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, dont nous célébrons, cette année, le cent cinquantième anniversaire de la Hilloula, tel est précisément l’objet de l’enseignement profond de la Torah. Comme le précise Moché notre maître(7), le berger fidèle, “ aucune question ne s’y pose, on n’y trouve pas de controverse ”. De fait, c’est bien ainsi que l’on multiplie la paix(8) dans le monde, surtout quand il s’agit d’érudits de la Torah.
Ce qui vient d’être dit nous permettra de comprendre pourquoi le feu du Guéhénom n’a pas d’emprise(9) sur les érudits de la Torah. En effet, ce feu ne pouvait apparaître que le second jour de la création(10) et, de fait, il en fut bien ainsi, car c’est alors qu’apparut la controverse(11). Il n’en est pas de même quand règne la paix, une paix abondante.
Bien plus, selon la conclusion des propos du berger fidèle, à cette même référence, “ grâce à elle ”, grâce à l’étude de l’arbre de vie, “ Israël quittera l’exil dans la miséricorde ” et ainsi s’accomplira la promesse selon laquelle la jeune fille, Israël, se mariera au Saint béni soit-Il. En effet, la présente période n’est que celle des fiançailles(12), alors que le mariage sera célébré dans le monde futur.
Tel est précisément le contenu de ces jours de limitation et de préparation pour le moment du mariage, celui du don de la Torah. La conclusion et la plus haute perfection en ce sens seront atteintes durant la période messianique, grâce à l’enseignement du Machia’h(13). Alors, “ D.ieu apparaîtra encore une fois(14) pour eux, afin de leur transmettre Ses explications cachées et les mystères de Ses secrets ”.
Puisse D.ieu faire que l’on ajoute des bancs dans la maison d’étude, à la fois pour la partie révélée de la Torah et pour son enseignement caché. Le mérite de ce qui est public dépend de vous et vous vient en aide.
Notes
(1) Le Rabbi note, en bas de page : “ Traité Chabbat 88a ”.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon le traité Moéd Katan 26a ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir les commentaires sur le Talmud du Tséma’h Tsédek, au début du traité Yebamot. De fait, cet ordre et ce traité commence l’un et l’autre par un Youd et un Hé ”.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Qui conduit à l’action. C’est pour cela que l’étude de la Torah est considérée comme l’ensemble des Mitsvot, selon les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, chapitre 4, au paragraphe 3. C’est en particulier vrai pour l’étude publique, comme l’indique la fin du second chapitre du traité Baba Metsya, qui dit : ‘Moi et vos frères, qui sont opposés à vous et vous écartent, nous verrons votre joie’, celle des maîtres de la Guemara ”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Traité Chabbat 31a ”.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Likouteï Torah, Parchat Vaykra, à la page 6a ”.
(7) Le Rabbi note, en bas de page : “ Zohar, tome 3, à la page 124b ”.
(8) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le traité Sanhédrin 99b, soulignant que celui qui étudie la Torah pour son nom instaure la paix, de même que le Chneï Lou’hot Ha Berit, traité Chevouot, à la page 183b ”.
(9) Le Rabbi note, en bas de page : “ Fin de l’ordre Moéd et du traité ‘Haguiga ”.
(10) Le Rabbi note, en bas de page : “ Traité Pessa’him 54a, qui dit : ‘Il n’en est pas de même pour l’orifice du Guéhénom, qui existait déjà au préalable. On peut donc y trouver des érudits de la Torah’. On consultera, à ce sujet, les Tikouneï Zohar, à la fin du Tikoun n°32. On verra aussi le traité Bera’hot 15b, qui précise qu’on refroidit le Guéhénom pour un érudit. Mais, ce point ne sera pas développé ici ”.
(11) Le Rabbi note, en bas de page : “ Midrash Béréchit Rabba, chapitre 4, au paragraphe 6. A cette référence, Rabbi Yochoua et Rabbi ‘Hanina discutent uniquement sur la raison pour laquelle le mot ‘bon’ n’est pas écrit dans la Torah, mais non sur le point proprement dit qui est présenté dans ce texte ”.
(12) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon le Midrash Chemot Rabba, à la fin du chapitre 15. Une jeune fille se marie précisément le mercredi et l’on consultera, à ce propos, le Zohar ‘Hadach, Chir Hachirim, à la page 69c ”.
(13) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Midrash Kohélet Rabba, à la fin du chapitre 11, à propos du verset : ‘seulement deux’ ”.
(14) Le Rabbi note, en bas de page : “ Commentaire de Rachi sur le verset Chir Hachirim 1, 2 ”.
veille du Roch ‘Hodech
du troisième mois(1) 5723,
La fête de conclusion de l’ordre Moéd et du(2) traité Yebamot(3) aura lieu le dimanche 3 Sivan prochain, durant les jours de limitation qui précèdent la fête de Chavouot. A n’en pas douter, “ on rapproche le début de la fin ”, selon la formulation bien connue et l’on commence donc aussitôt l’étude de l’ordre et du traité suivants. En conséquence, que votre force s’accroisse en la Torah, car grande est l’étude de la Torah, en général, celle qui est publique, en particulier et surtout celle de la Guemara(4).
Bien plus, on dit que vous introduisez, dans votre enseignement, des propos invitant à la crainte de D.ieu, conformément à l’expression suivante de nos Sages(5) : “ La crainte de D.ieu est son trésor ”. Or, comme l’explique l’Admour Hazaken(6), auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, dont nous célébrons, cette année, le cent cinquantième anniversaire de la Hilloula, tel est précisément l’objet de l’enseignement profond de la Torah. Comme le précise Moché notre maître(7), le berger fidèle, “ aucune question ne s’y pose, on n’y trouve pas de controverse ”. De fait, c’est bien ainsi que l’on multiplie la paix(8) dans le monde, surtout quand il s’agit d’érudits de la Torah.
Ce qui vient d’être dit nous permettra de comprendre pourquoi le feu du Guéhénom n’a pas d’emprise(9) sur les érudits de la Torah. En effet, ce feu ne pouvait apparaître que le second jour de la création(10) et, de fait, il en fut bien ainsi, car c’est alors qu’apparut la controverse(11). Il n’en est pas de même quand règne la paix, une paix abondante.
Bien plus, selon la conclusion des propos du berger fidèle, à cette même référence, “ grâce à elle ”, grâce à l’étude de l’arbre de vie, “ Israël quittera l’exil dans la miséricorde ” et ainsi s’accomplira la promesse selon laquelle la jeune fille, Israël, se mariera au Saint béni soit-Il. En effet, la présente période n’est que celle des fiançailles(12), alors que le mariage sera célébré dans le monde futur.
Tel est précisément le contenu de ces jours de limitation et de préparation pour le moment du mariage, celui du don de la Torah. La conclusion et la plus haute perfection en ce sens seront atteintes durant la période messianique, grâce à l’enseignement du Machia’h(13). Alors, “ D.ieu apparaîtra encore une fois(14) pour eux, afin de leur transmettre Ses explications cachées et les mystères de Ses secrets ”.
Puisse D.ieu faire que l’on ajoute des bancs dans la maison d’étude, à la fois pour la partie révélée de la Torah et pour son enseignement caché. Le mérite de ce qui est public dépend de vous et vous vient en aide.
Notes
(1) Le Rabbi note, en bas de page : “ Traité Chabbat 88a ”.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon le traité Moéd Katan 26a ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir les commentaires sur le Talmud du Tséma’h Tsédek, au début du traité Yebamot. De fait, cet ordre et ce traité commence l’un et l’autre par un Youd et un Hé ”.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Qui conduit à l’action. C’est pour cela que l’étude de la Torah est considérée comme l’ensemble des Mitsvot, selon les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, chapitre 4, au paragraphe 3. C’est en particulier vrai pour l’étude publique, comme l’indique la fin du second chapitre du traité Baba Metsya, qui dit : ‘Moi et vos frères, qui sont opposés à vous et vous écartent, nous verrons votre joie’, celle des maîtres de la Guemara ”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Traité Chabbat 31a ”.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Likouteï Torah, Parchat Vaykra, à la page 6a ”.
(7) Le Rabbi note, en bas de page : “ Zohar, tome 3, à la page 124b ”.
(8) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le traité Sanhédrin 99b, soulignant que celui qui étudie la Torah pour son nom instaure la paix, de même que le Chneï Lou’hot Ha Berit, traité Chevouot, à la page 183b ”.
(9) Le Rabbi note, en bas de page : “ Fin de l’ordre Moéd et du traité ‘Haguiga ”.
(10) Le Rabbi note, en bas de page : “ Traité Pessa’him 54a, qui dit : ‘Il n’en est pas de même pour l’orifice du Guéhénom, qui existait déjà au préalable. On peut donc y trouver des érudits de la Torah’. On consultera, à ce sujet, les Tikouneï Zohar, à la fin du Tikoun n°32. On verra aussi le traité Bera’hot 15b, qui précise qu’on refroidit le Guéhénom pour un érudit. Mais, ce point ne sera pas développé ici ”.
(11) Le Rabbi note, en bas de page : “ Midrash Béréchit Rabba, chapitre 4, au paragraphe 6. A cette référence, Rabbi Yochoua et Rabbi ‘Hanina discutent uniquement sur la raison pour laquelle le mot ‘bon’ n’est pas écrit dans la Torah, mais non sur le point proprement dit qui est présenté dans ce texte ”.
(12) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon le Midrash Chemot Rabba, à la fin du chapitre 15. Une jeune fille se marie précisément le mercredi et l’on consultera, à ce propos, le Zohar ‘Hadach, Chir Hachirim, à la page 69c ”.
(13) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Midrash Kohélet Rabba, à la fin du chapitre 11, à propos du verset : ‘seulement deux’ ”.
(14) Le Rabbi note, en bas de page : “ Commentaire de Rachi sur le verset Chir Hachirim 1, 2 ”.