Lettre n° 8661
Par la grâce de D.ieu,
28 Mena’hem Av 5723,
Brooklyn, New York,
A l’attention du distingué et agréable ‘Hassid qui craint
D.ieu, se consacre aux besoins communautaires, a des
comportements généreux, est issu d’une illustre famille,
le Rav C. Z.(1) Chlita,
Je vous salue et vous bénis,
Mon secrétaire, le docteur Nissan Mindel, vient de rentrer de son voyage. Il m’a dit qu’il vous a rencontré et il m’a rapporté les termes de votre discussion. Je vous remercie, du fond du cœur, pour vos salutations amicales et pour vos sentiments. Je vous sais gré également d’avoir réservé un accueil bienveillant et joyeux à mon secrétaire, malgré vos nombreuses occupations.
Je saisis cette opportunité pour vous signifier l’impression profonde que m’a faite l’annonce de votre participation, au sein du public de Kfar ‘Habad, lors de la célébration de Tichea Beav, que ce jour soit transformé en allégresse et en joie. Sans vous avez-vous souhaité, de la sorte, manifester votre solidarité avec le sort de nos frères, les enfants d’Israël, auxquels D.ieu accordera de longs jours et de bonnes années, qui se trouvent dans le pays où nous étions auparavant(2), de même que votre fraternité avec les habitants du Kfar qui l’ont quitté et, dans une certaine mesure, votre identification à l’esprit d’abnégation et à la tradition ancestrale qui animent Kfar ‘Habad et ceux qui y résident.
Je prie donc pour que les habitants du Kfar, les premiers à avoir fendu le rideau de fer, ouvrent le canal d’une libération massive, qui interviendra prochainement. En effet, les portes célestes de la miséricorde ne se sont pas refermées(3). Elles ouvriront donc les portes ici-bas afin que nos frères, les enfants d’Israël, quittent ce pays, de l’étroitesse vers la largesse. Puisse D.ieu faire qu’il en soit ainsi très prochainement, que nous puissions rapprocher une délivrance de l’autre, assister à la consolation de Sion et de Jérusalem, très bientôt et de nos jours.
Compte tenu de ce trait de caractère que l’on constate chez vous, je suis convaincu que vous augmenterez largement votre engagement en vous intéressant à l’élargissement des limites du Kfar et de sa capacité d’intégration. Bien plus, la divine Providence vous a désormais accordé le moyen et les possibilités d’agir largement pour le bien du Kfar. J’ai donc bon espoir que vous vous servirez pleinement de ces moyens et l’on conseille l’empressement uniquement à ceux qui possèdent naturellement cette qualité(4).
J’ai bien reçu votre courrier précédent et je vous en remercie. Je reviendrai donc vers vous, de la manière qui convient(5). En effet, l’objet de la présente était essentiellement de vous faire part de mes sentiments, qui sont exprimés ci-dessus, au plus vite. Avec ma considération, mes respects et ma bénédiction,
M. Schneerson,
Notes
(1) Chnéor Zalman Chazar. Voir, à son sujet, la lettre n°8254.
(2) En Russie soviétique.
(3) Voir le Midrash Devarim Rabba, chapitre 2, au paragraphe 12.
(4) Selon le traité Makot 23a.
(5) Pour répondre à cette lettre.
28 Mena’hem Av 5723,
Brooklyn, New York,
A l’attention du distingué et agréable ‘Hassid qui craint
D.ieu, se consacre aux besoins communautaires, a des
comportements généreux, est issu d’une illustre famille,
le Rav C. Z.(1) Chlita,
Je vous salue et vous bénis,
Mon secrétaire, le docteur Nissan Mindel, vient de rentrer de son voyage. Il m’a dit qu’il vous a rencontré et il m’a rapporté les termes de votre discussion. Je vous remercie, du fond du cœur, pour vos salutations amicales et pour vos sentiments. Je vous sais gré également d’avoir réservé un accueil bienveillant et joyeux à mon secrétaire, malgré vos nombreuses occupations.
Je saisis cette opportunité pour vous signifier l’impression profonde que m’a faite l’annonce de votre participation, au sein du public de Kfar ‘Habad, lors de la célébration de Tichea Beav, que ce jour soit transformé en allégresse et en joie. Sans vous avez-vous souhaité, de la sorte, manifester votre solidarité avec le sort de nos frères, les enfants d’Israël, auxquels D.ieu accordera de longs jours et de bonnes années, qui se trouvent dans le pays où nous étions auparavant(2), de même que votre fraternité avec les habitants du Kfar qui l’ont quitté et, dans une certaine mesure, votre identification à l’esprit d’abnégation et à la tradition ancestrale qui animent Kfar ‘Habad et ceux qui y résident.
Je prie donc pour que les habitants du Kfar, les premiers à avoir fendu le rideau de fer, ouvrent le canal d’une libération massive, qui interviendra prochainement. En effet, les portes célestes de la miséricorde ne se sont pas refermées(3). Elles ouvriront donc les portes ici-bas afin que nos frères, les enfants d’Israël, quittent ce pays, de l’étroitesse vers la largesse. Puisse D.ieu faire qu’il en soit ainsi très prochainement, que nous puissions rapprocher une délivrance de l’autre, assister à la consolation de Sion et de Jérusalem, très bientôt et de nos jours.
Compte tenu de ce trait de caractère que l’on constate chez vous, je suis convaincu que vous augmenterez largement votre engagement en vous intéressant à l’élargissement des limites du Kfar et de sa capacité d’intégration. Bien plus, la divine Providence vous a désormais accordé le moyen et les possibilités d’agir largement pour le bien du Kfar. J’ai donc bon espoir que vous vous servirez pleinement de ces moyens et l’on conseille l’empressement uniquement à ceux qui possèdent naturellement cette qualité(4).
J’ai bien reçu votre courrier précédent et je vous en remercie. Je reviendrai donc vers vous, de la manière qui convient(5). En effet, l’objet de la présente était essentiellement de vous faire part de mes sentiments, qui sont exprimés ci-dessus, au plus vite. Avec ma considération, mes respects et ma bénédiction,
M. Schneerson,
Notes
(1) Chnéor Zalman Chazar. Voir, à son sujet, la lettre n°8254.
(2) En Russie soviétique.
(3) Voir le Midrash Devarim Rabba, chapitre 2, au paragraphe 12.
(4) Selon le traité Makot 23a.
(5) Pour répondre à cette lettre.