Lettre n° 8723
Par la grâce de D.ieu,
25 Kislev 5724,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, aux bons
comportements et aux multiples accomplissements,
le Rav ‘Haïm Yaakov(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 19 Kislev, date de la bonne nouvelle et de la délivrance, avec ce qui y était joint. Je vous remercie pour la satisfaction que vous m’avez procurée en m’annonçant l’avancement de ce qui concerne le séminaire d’enseignantes. A quelqu’un comme vous, on peut sûrement rappeler ce qui est exposé dans plusieurs ouvrages de ‘Hassidout, c’est-à-dire le fait que la réussite, en l’occurrence, élargit le canal et permet d’obtenir un succès encore plus grand, conformément à l’Injonction de nos Sages(2) selon laquelle on connaît l’élévation dans le domaine de la sainteté. Or, un Précepte de notre sainte Torah est aussi une force insufflée pour le mettre en pratique(3), c’est bien évident.
Tel est aussi l’enseignement délivré par ces jours de ‘Hanoukka, en lesquels on ajoute de la lumière, de jour en jour, sans être affecté par le coucher du soleil, à l’extérieur. Et, bien au contraire, c’est précisément du fait de son coucher qu’il nous est demandé d’ajouter de la lumière, “ la bougie (qui) est la Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, de même que le luminaire de la Torah qui en est la dimension profonde.
Un autre point doit aussi être précisé, d’après le récit de nos Sages(4) selon lequel ceux qui luttaient contre Israël ne détruisirent pas les huiles du Sanctuaire, mais les souillèrent. Il en résulte que l’éclairage par une huile impure constitue un danger beaucoup plus grand que l’absence de lumière. La leçon qui est délivrée de la sorte est bien claire. Je vous adresse ma bénédiction de réussite dans l’éducation basée sur les valeurs sacrées, de même que pour un joyeux ‘Hanoukka et pour me donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit. Avec mes respects,
Notes
(1) Le Rav H. Y. Schlammé, directeur du séminaire d’enseignantes Beth Rivka de Yerres, dans la région parisienne.
(2) Dans le traité Bera’hot 28a.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°8704.
(4) Dans le traité Chabbat 21b. Voir, à ce sujet, le Séfer Ha Maamarim 5701, à partir de la page 59, le Séfer Ha Maamarim Meloukat, tome 2, à partir de la page 18, de même que les lettres n°8725, 8737 et 8921.
25 Kislev 5724,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, aux bons
comportements et aux multiples accomplissements,
le Rav ‘Haïm Yaakov(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 19 Kislev, date de la bonne nouvelle et de la délivrance, avec ce qui y était joint. Je vous remercie pour la satisfaction que vous m’avez procurée en m’annonçant l’avancement de ce qui concerne le séminaire d’enseignantes. A quelqu’un comme vous, on peut sûrement rappeler ce qui est exposé dans plusieurs ouvrages de ‘Hassidout, c’est-à-dire le fait que la réussite, en l’occurrence, élargit le canal et permet d’obtenir un succès encore plus grand, conformément à l’Injonction de nos Sages(2) selon laquelle on connaît l’élévation dans le domaine de la sainteté. Or, un Précepte de notre sainte Torah est aussi une force insufflée pour le mettre en pratique(3), c’est bien évident.
Tel est aussi l’enseignement délivré par ces jours de ‘Hanoukka, en lesquels on ajoute de la lumière, de jour en jour, sans être affecté par le coucher du soleil, à l’extérieur. Et, bien au contraire, c’est précisément du fait de son coucher qu’il nous est demandé d’ajouter de la lumière, “ la bougie (qui) est la Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, de même que le luminaire de la Torah qui en est la dimension profonde.
Un autre point doit aussi être précisé, d’après le récit de nos Sages(4) selon lequel ceux qui luttaient contre Israël ne détruisirent pas les huiles du Sanctuaire, mais les souillèrent. Il en résulte que l’éclairage par une huile impure constitue un danger beaucoup plus grand que l’absence de lumière. La leçon qui est délivrée de la sorte est bien claire. Je vous adresse ma bénédiction de réussite dans l’éducation basée sur les valeurs sacrées, de même que pour un joyeux ‘Hanoukka et pour me donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit. Avec mes respects,
Notes
(1) Le Rav H. Y. Schlammé, directeur du séminaire d’enseignantes Beth Rivka de Yerres, dans la région parisienne.
(2) Dans le traité Bera’hot 28a.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°8704.
(4) Dans le traité Chabbat 21b. Voir, à ce sujet, le Séfer Ha Maamarim 5701, à partir de la page 59, le Séfer Ha Maamarim Meloukat, tome 2, à partir de la page 18, de même que les lettres n°8725, 8737 et 8921.