Lettre n° 8732
Par la grâce de D.ieu,
1er jour de Roch ‘Hodech Tévet 5724,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Une rumeur, qui paraît étrange, est parvenue jusqu’à moi, selon laquelle la paix ne règnerait pas entre les Cho’hatim se trouvant dans votre ville(1). Et, ceci est d’autant plus surprenant et pénible que ces Cho’hatim sont des ‘Hassidim. Si, ce qu’à D.ieu ne plaise, cette rumeur est fondée, sans envisager ici la raison de ce manque de paix et la validité des arguments que l’un oppose à l’autre, il est bien évident qu’il est nécessaire, avant toute chose, de rapprocher les cœurs, d’obtenir bien plus qu’une simple proximité. En effet, l’amour du prochain est un grand principe de la Torah et vous consulterez les explications merveilleuses développées à ce sujet, de même que les propos effroyables concernant son absence, dans le Kountrass Hé’haltsou de l’Admour Hazaken, cette année étant la cent cinquantième depuis son décès Hilloula, dans le Likouteï Torah, à la Parchat Matot, dans la Mitsvat Ahavat Israël du Tséma’h Tsédek, dans son Séfer Ha Mitsvot, dans le Kountrass Hé’haltsou du Rabbi Rachab et dans son additif de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Et, point n’est besoin d’en dire plus tant cela est clair et évident.
Pour ce qui est fait l’objet de la dispute, les deux parties pourront rédiger leur argumentation par écrit et l’adresser aux Rabbanim de Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, qui ont formé cette équipe de Cho’hatim, ou encore au tribunal rabbinique local, en demandant de formuler l’avis de la Torah sur la question. Puisse D.ieu faire que ces propos écrits, bien que quantitativement réduits, fassent immédiatement leur effet et que la paix règne dans votre ville. Bien plus, conformément à la prière et à l’espoir des enfants d’Israël, “ les érudits de la Torah multiplient(2) la paix ”(3). C’est, en outre, de cette façon, que se multipliera la bénédiction de D.ieu. Car, le réceptacle la contenant est la paix, comme l’affirment nos Sages dans leur Michna(4).
Nous sommes à la conclusion du mois de la délivrance, celle de l’Admour Hazaken qui est également la nôtre, la liberté de nos âmes. En effet, celui dont nous célébrons la libération souligna lui-même(5) que celle-ci lui fut annoncée alors qu’il lisait le verset : “ Il a libéré mon âme dans la paix ”. Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Voir le début de la lettre précédente.
(2) Le Rabbi souligne le mot : “ multiplie ”.
(3) Selon la conclusion du traité Bera’hot.
(4) A la fin du traité Ouktsin.
(5) Voir les Iguerot Kodech de l’Admour Hazaken, tome 1, lettres n°38 et 39.
1er jour de Roch ‘Hodech Tévet 5724,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Une rumeur, qui paraît étrange, est parvenue jusqu’à moi, selon laquelle la paix ne règnerait pas entre les Cho’hatim se trouvant dans votre ville(1). Et, ceci est d’autant plus surprenant et pénible que ces Cho’hatim sont des ‘Hassidim. Si, ce qu’à D.ieu ne plaise, cette rumeur est fondée, sans envisager ici la raison de ce manque de paix et la validité des arguments que l’un oppose à l’autre, il est bien évident qu’il est nécessaire, avant toute chose, de rapprocher les cœurs, d’obtenir bien plus qu’une simple proximité. En effet, l’amour du prochain est un grand principe de la Torah et vous consulterez les explications merveilleuses développées à ce sujet, de même que les propos effroyables concernant son absence, dans le Kountrass Hé’haltsou de l’Admour Hazaken, cette année étant la cent cinquantième depuis son décès Hilloula, dans le Likouteï Torah, à la Parchat Matot, dans la Mitsvat Ahavat Israël du Tséma’h Tsédek, dans son Séfer Ha Mitsvot, dans le Kountrass Hé’haltsou du Rabbi Rachab et dans son additif de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Et, point n’est besoin d’en dire plus tant cela est clair et évident.
Pour ce qui est fait l’objet de la dispute, les deux parties pourront rédiger leur argumentation par écrit et l’adresser aux Rabbanim de Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, qui ont formé cette équipe de Cho’hatim, ou encore au tribunal rabbinique local, en demandant de formuler l’avis de la Torah sur la question. Puisse D.ieu faire que ces propos écrits, bien que quantitativement réduits, fassent immédiatement leur effet et que la paix règne dans votre ville. Bien plus, conformément à la prière et à l’espoir des enfants d’Israël, “ les érudits de la Torah multiplient(2) la paix ”(3). C’est, en outre, de cette façon, que se multipliera la bénédiction de D.ieu. Car, le réceptacle la contenant est la paix, comme l’affirment nos Sages dans leur Michna(4).
Nous sommes à la conclusion du mois de la délivrance, celle de l’Admour Hazaken qui est également la nôtre, la liberté de nos âmes. En effet, celui dont nous célébrons la libération souligna lui-même(5) que celle-ci lui fut annoncée alors qu’il lisait le verset : “ Il a libéré mon âme dans la paix ”. Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Voir le début de la lettre précédente.
(2) Le Rabbi souligne le mot : “ multiplie ”.
(3) Selon la conclusion du traité Bera’hot.
(4) A la fin du traité Ouktsin.
(5) Voir les Iguerot Kodech de l’Admour Hazaken, tome 1, lettres n°38 et 39.