Lettre n° 8742
Par la grâce de D.ieu,
15 Tévet 5724,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25/12, dans laquelle vous me parlez de votre fils, de ses conceptions telles qu’il vous les a exposées, de l’impression que cela vous a fait, de même qu’à votre épouse. Bien souvent, on peut observer que des amis peuvent se révéler beaucoup plus efficaces que les parents, à condition qu’ils prononcent des paroles émanant de leur cœur et pénétrant dans le cœur de celui qui les écoute, y exerçant leur effet. Mais, bien entendu, ceci s’ajoute à vos propres paroles et à celles de votre épouse.
En l’occurrence, il y a également un autre point, une autre manière de procéder. En effet, d’après ce que vous m’écrivez, il est encore célibataire. Il serait donc bon qu’il se fiance avec une jeune fille juive respectant la Torah et les Mitsvot, craignant D.ieu, maintenant fermement ce comportement et ces opinions. Ceci devra se passer d’une manière positive, sans que votre fils ait le sentiment d’être contraint. On peut penser qu’en pareil cas, en plus de l’influence que cette jeune fille exercera elle-même, leur union aura un effet positif, lui permettra, en particulier, d’oublier les circonstances et les pensées qui ne sont pas bonnes.
Selon ce que disent nos saints livres(1), le port des Tefillin exerce une influence spécifique sur le cerveau et le cœur, c’est-à-dire sur l’intellect et le sentiment. Il faut donc tout faire pour que votre fils les porte chaque jour de semaine, qu’ils se trouvent, au moins pendant quelques instants, sur sa tête et sur son bras. En outre, ces Tefillin seront vérifiées et valables. De plus, comme je l’ai dit, il serait bon, avant de les mettre de prélever quelques pièces pour la Tsedaka.
Bien souvent, de telles pensées surviennent à quelqu’un dont les parents, lors de sa naissance, ne respectaient pas scrupuleusement les principes de la pureté familiale, statut de Nidda, examen d’interruption de pureté, immersion rituelle dans un Mikwé conforme. En effet, un manque de connaissance de tous les détails, dans ce domaine, provoque une pratique imparfaite. Il convient donc de vérifier tout cela auprès d’un Rav, tranchant la Hala’ha. Si cela a bien été le cas pour ce qui vous concerne(2), ce qu’à D.ieu ne plaise, il conviendra alors d’accéder à la Techouva, de regretter ce qui s’est passé, de prendre une bonne résolution pour l’avenir, celle d’un respect le plus scrupuleux possible. Vous devez, par ailleurs, vous efforcer de faire respecter cette Mitsva par vos amis et par vos proches ou, plus généralement, de leur faire adopter un comportement quotidien qui soit pleinement conforme aux enseignements de notre Torah, Torah de vie et à la pratique de ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”.
En un moment propice, on mentionnera le nom de votre fils près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela. Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Il serait bon de faire vérifier vos propres Tefillin, vous-même qui m’écrivez, de même que les Mezouzot de votre maison, afin de vous assurer de leur validité, selon la Hala’ha. Et, votre épouse adoptera l’usage positif des femmes d’Israël vertueuses, qui consiste à prélever de la Tsedaka, avant l’allumage des bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes(3). Mon secrétariat ne rédige pas en français et c’est la raison pour laquelle ma réponse vous est faite dans la Langue sacrée. Toutefois, vous pouvez m’écrire en français, car je lis cette langue.
Notes
(1) Voir le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, lois des Tefillin, chapitre 25, au paragraphe 5, le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, même référence, au paragraphe 11 et le Tanya, au chapitre 41, page 56b.
(2) S’il y a effectivement eu des lacunes.
(3) Voir la lettre n°8739.
15 Tévet 5724,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25/12, dans laquelle vous me parlez de votre fils, de ses conceptions telles qu’il vous les a exposées, de l’impression que cela vous a fait, de même qu’à votre épouse. Bien souvent, on peut observer que des amis peuvent se révéler beaucoup plus efficaces que les parents, à condition qu’ils prononcent des paroles émanant de leur cœur et pénétrant dans le cœur de celui qui les écoute, y exerçant leur effet. Mais, bien entendu, ceci s’ajoute à vos propres paroles et à celles de votre épouse.
En l’occurrence, il y a également un autre point, une autre manière de procéder. En effet, d’après ce que vous m’écrivez, il est encore célibataire. Il serait donc bon qu’il se fiance avec une jeune fille juive respectant la Torah et les Mitsvot, craignant D.ieu, maintenant fermement ce comportement et ces opinions. Ceci devra se passer d’une manière positive, sans que votre fils ait le sentiment d’être contraint. On peut penser qu’en pareil cas, en plus de l’influence que cette jeune fille exercera elle-même, leur union aura un effet positif, lui permettra, en particulier, d’oublier les circonstances et les pensées qui ne sont pas bonnes.
Selon ce que disent nos saints livres(1), le port des Tefillin exerce une influence spécifique sur le cerveau et le cœur, c’est-à-dire sur l’intellect et le sentiment. Il faut donc tout faire pour que votre fils les porte chaque jour de semaine, qu’ils se trouvent, au moins pendant quelques instants, sur sa tête et sur son bras. En outre, ces Tefillin seront vérifiées et valables. De plus, comme je l’ai dit, il serait bon, avant de les mettre de prélever quelques pièces pour la Tsedaka.
Bien souvent, de telles pensées surviennent à quelqu’un dont les parents, lors de sa naissance, ne respectaient pas scrupuleusement les principes de la pureté familiale, statut de Nidda, examen d’interruption de pureté, immersion rituelle dans un Mikwé conforme. En effet, un manque de connaissance de tous les détails, dans ce domaine, provoque une pratique imparfaite. Il convient donc de vérifier tout cela auprès d’un Rav, tranchant la Hala’ha. Si cela a bien été le cas pour ce qui vous concerne(2), ce qu’à D.ieu ne plaise, il conviendra alors d’accéder à la Techouva, de regretter ce qui s’est passé, de prendre une bonne résolution pour l’avenir, celle d’un respect le plus scrupuleux possible. Vous devez, par ailleurs, vous efforcer de faire respecter cette Mitsva par vos amis et par vos proches ou, plus généralement, de leur faire adopter un comportement quotidien qui soit pleinement conforme aux enseignements de notre Torah, Torah de vie et à la pratique de ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”.
En un moment propice, on mentionnera le nom de votre fils près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela. Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Il serait bon de faire vérifier vos propres Tefillin, vous-même qui m’écrivez, de même que les Mezouzot de votre maison, afin de vous assurer de leur validité, selon la Hala’ha. Et, votre épouse adoptera l’usage positif des femmes d’Israël vertueuses, qui consiste à prélever de la Tsedaka, avant l’allumage des bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes(3). Mon secrétariat ne rédige pas en français et c’est la raison pour laquelle ma réponse vous est faite dans la Langue sacrée. Toutefois, vous pouvez m’écrire en français, car je lis cette langue.
Notes
(1) Voir le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, lois des Tefillin, chapitre 25, au paragraphe 5, le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, même référence, au paragraphe 11 et le Tanya, au chapitre 41, page 56b.
(2) S’il y a effectivement eu des lacunes.
(3) Voir la lettre n°8739.