Lettre n° 8769
Par la grâce de D.ieu,
veille du saint Chabbat qui bénit
le mois d’Adar 5724,
Parchat Michpatim et Parchat Shekalim,
Brooklyn, New York,
Au banquet annuel des auxiliaires féminines de
Brownsville et d’East New York, au profit des
Yechivot Tom’heï Temimim Loubavitch,
Je vous salue et vous bénis,
A l’occasion de votre banquet annuel, qui aura lieu ce 10 Adar, j’adresse mes vœux et ma bénédiction à toutes celles qui apportent leur aide et leur participation(1). D.ieu fasse que cette célébration connaisse une grande réussite, de tous les points de vue. La Sidra de ce Chabbat, la Parchat Michpatim, est l’application du don de la Torah, comme l’expliquent nos Sages(2), de sainte mémoire, à propos du verset : “ Et(3), voici les Jugements ”, le “ et ” désignant ici un ajout et une continuation(4). De même, la Parchat Tissa(3), dans laquelle on lit la Parchat Shekalim(3), commémore également le don de la Torah et le don, par D.ieu, des secondes tables de la Loi.
Lors du don de la Torah, les enfants d’Israël devinrent réellement(3) libres en s’engageant à être les serviteurs de D.ieu(3). C’est la raison pour laquelle le premier sujet duquel traite la Parchat Michpatim, dès son début, est le serviteur juif(3), la possibilité d’être l’esclave de quelqu’un d’autre et de proclamer ensuite : “ J’aime mon maître ! Je ne serai pas libéré ! ”(3), afin de conserver le confort qu’il apporte, bien que l’on devrait lui préférer le service de D.ieu Lui-même. La Torah en conclut que le Juif qui désire rester l’esclave d’un autre esclave doit avoir l’oreille percée, car cette oreille juive a entendu, sur le mont Sinaï, l’Injonction divine : “ Les Juifs sont Mes serviteurs ”(3).
L’exemple vivant d’un serviteur de D.ieu(3) est Morde’haï le Juif. Comme nous le relate, la Meguila de Pourim, “ Morde’haï ne s’incline pas et ne se prosterne pas ”(3). Pour former le peuple de Morde’haï, est nécessaire une éducation fidèle à la Torah, une éducation basée sur les valeurs sacrées. Tels sont le but et l’objectif des Yechivot Tom’heï Temimim Loubavitch, qui connaissent une considérable réussite, en la matière. Grand est le mérite de quiconque prend part à cela. Que D.ieu vous accorde le succès de poursuivre votre bon travail dans des proportions accrues. Par ce mérite, vous serez bénis encore plus largement, en tous vos besoins et en ceux des membres de votre famille, à la fois matériellement et spirituellement. Avec ma bénédiction de réussite et pour me donner de bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
Notes
(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 11, à la page 291.
(2) Selon le Midrash Chemot Rabba, chapitre 30, au paragraphe 3 et le commentaire de Rachi sur ce verset.
(3) Le Rabbi souligne les mots : “ et voici ”, “ Tissa ”, “ Parchat Shekalim ”, “ réellement ”, “ serviteurs de D.ieu ”, “ serviteur juif ”, “ J’aime mon maître ! Je ne serai pas libéré ! ”, “ les Juifs sont Mes serviteurs ” et “ Morde’haï ne s’incline pas et ne se prosterne pas ”.
(4) Du don de la Torah, présenté dans la Sidra précédente, la Parchat Yethro.
veille du saint Chabbat qui bénit
le mois d’Adar 5724,
Parchat Michpatim et Parchat Shekalim,
Brooklyn, New York,
Au banquet annuel des auxiliaires féminines de
Brownsville et d’East New York, au profit des
Yechivot Tom’heï Temimim Loubavitch,
Je vous salue et vous bénis,
A l’occasion de votre banquet annuel, qui aura lieu ce 10 Adar, j’adresse mes vœux et ma bénédiction à toutes celles qui apportent leur aide et leur participation(1). D.ieu fasse que cette célébration connaisse une grande réussite, de tous les points de vue. La Sidra de ce Chabbat, la Parchat Michpatim, est l’application du don de la Torah, comme l’expliquent nos Sages(2), de sainte mémoire, à propos du verset : “ Et(3), voici les Jugements ”, le “ et ” désignant ici un ajout et une continuation(4). De même, la Parchat Tissa(3), dans laquelle on lit la Parchat Shekalim(3), commémore également le don de la Torah et le don, par D.ieu, des secondes tables de la Loi.
Lors du don de la Torah, les enfants d’Israël devinrent réellement(3) libres en s’engageant à être les serviteurs de D.ieu(3). C’est la raison pour laquelle le premier sujet duquel traite la Parchat Michpatim, dès son début, est le serviteur juif(3), la possibilité d’être l’esclave de quelqu’un d’autre et de proclamer ensuite : “ J’aime mon maître ! Je ne serai pas libéré ! ”(3), afin de conserver le confort qu’il apporte, bien que l’on devrait lui préférer le service de D.ieu Lui-même. La Torah en conclut que le Juif qui désire rester l’esclave d’un autre esclave doit avoir l’oreille percée, car cette oreille juive a entendu, sur le mont Sinaï, l’Injonction divine : “ Les Juifs sont Mes serviteurs ”(3).
L’exemple vivant d’un serviteur de D.ieu(3) est Morde’haï le Juif. Comme nous le relate, la Meguila de Pourim, “ Morde’haï ne s’incline pas et ne se prosterne pas ”(3). Pour former le peuple de Morde’haï, est nécessaire une éducation fidèle à la Torah, une éducation basée sur les valeurs sacrées. Tels sont le but et l’objectif des Yechivot Tom’heï Temimim Loubavitch, qui connaissent une considérable réussite, en la matière. Grand est le mérite de quiconque prend part à cela. Que D.ieu vous accorde le succès de poursuivre votre bon travail dans des proportions accrues. Par ce mérite, vous serez bénis encore plus largement, en tous vos besoins et en ceux des membres de votre famille, à la fois matériellement et spirituellement. Avec ma bénédiction de réussite et pour me donner de bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
Notes
(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 11, à la page 291.
(2) Selon le Midrash Chemot Rabba, chapitre 30, au paragraphe 3 et le commentaire de Rachi sur ce verset.
(3) Le Rabbi souligne les mots : “ et voici ”, “ Tissa ”, “ Parchat Shekalim ”, “ réellement ”, “ serviteurs de D.ieu ”, “ serviteur juif ”, “ J’aime mon maître ! Je ne serai pas libéré ! ”, “ les Juifs sont Mes serviteurs ” et “ Morde’haï ne s’incline pas et ne se prosterne pas ”.
(4) Du don de la Torah, présenté dans la Sidra précédente, la Parchat Yethro.