Lettre n° 8809
Par la grâce de D.ieu,
30 Nissan 5724,
1er jour de Roch ‘Hodech Iyar,
Brooklyn, New York,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, aux
multiples accomplissements, le Rav Chmouel(1),
Je vous salue et vous bénis,
Pour faire suite à notre conversation, je vous réitère ma bénédiction, afin que votre visite, avec votre épouse, la Rabbanit, en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie par notre juste Machia’h, soit en un moment bon et fructueux. Il est dit que celui qui tient une boutique de parfums s’imprègne de leur odeur. Combien plus est-il ainsi pour une visite, qui n’est pas uniquement un simple passage, en un pays duquel il est dit que : “ les yeux de l’Eternel ton D.ieu sont toujours tournés vers lui, du début de l’année à la fin de l’année ”. La possibilité est donc accordée de recevoir cette odeur et de s’en pénétrer profondément. Dès lors, l’âme en tire profit(2), au même titre que le corps. En effet, le corps juif est saint et sa sainteté est intrinsèque.
Selon les termes de l’Admour Hazaken(3), “ Tu nous as choisis d’entre toutes les nations et les langues : ceci se rapporte au corps, dans sa grossièreté ”. Et, l’on consultera soigneusement, à ce sujet, le chapitre 49 du saint Tanya.
Ce 30 Nissan(4), premier jour de Roch ‘Hodech Iyar, marque l’unité entre, d’une part le mois de la libération, celle du corps et de l’âme à la fois, de l’Egypte, “ abomination de la terre ”, d’autre part celui d’Iyar, mois de l’éclat qui illumine la terre, portant ainsi le nom des Patriarches, “ ceux qui apportèrent l’éclat au monde ”. Puisse donc D.ieu faire que nous obtenions bientôt la paix véritable, l’unification entre la spiritualité et la matérialité, tout d’abord celles du “ petit monde ”, de l’homme, de son corps et de son âme, puis celles du monde au sens littéral.
Comme le constatent nos Sages, “ celui qui étudie la Torah pour son nom instaure la paix entre les maisons d’étude céleste et terrestre ” et l’on trouve, à ce propos, une longue explication de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya, appartenant à l’enseignement profond de la Torah, à son âme, auteur également du Choul’han Arou’h, sa partie révélée, son corps. C’est aussi le sens de la Paracha que nous venons de lire, comme le soulignent nos Sages, au début de celle-ci : “ Moché dit à Israël : Tout comme D.ieu est unique dans le monde, votre service sera également spécifique devant Lui ”. On consultera ce texte. Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav C. Yalow, de Syracuse. Voir, à son sujet, les lettres n°7748 et 8901.
(2) Selon l’explication du traité Bera’hot 43b.
(3) Voir la lettre n°8806.
(4) Voir la lettre n°8808.
30 Nissan 5724,
1er jour de Roch ‘Hodech Iyar,
Brooklyn, New York,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, aux
multiples accomplissements, le Rav Chmouel(1),
Je vous salue et vous bénis,
Pour faire suite à notre conversation, je vous réitère ma bénédiction, afin que votre visite, avec votre épouse, la Rabbanit, en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie par notre juste Machia’h, soit en un moment bon et fructueux. Il est dit que celui qui tient une boutique de parfums s’imprègne de leur odeur. Combien plus est-il ainsi pour une visite, qui n’est pas uniquement un simple passage, en un pays duquel il est dit que : “ les yeux de l’Eternel ton D.ieu sont toujours tournés vers lui, du début de l’année à la fin de l’année ”. La possibilité est donc accordée de recevoir cette odeur et de s’en pénétrer profondément. Dès lors, l’âme en tire profit(2), au même titre que le corps. En effet, le corps juif est saint et sa sainteté est intrinsèque.
Selon les termes de l’Admour Hazaken(3), “ Tu nous as choisis d’entre toutes les nations et les langues : ceci se rapporte au corps, dans sa grossièreté ”. Et, l’on consultera soigneusement, à ce sujet, le chapitre 49 du saint Tanya.
Ce 30 Nissan(4), premier jour de Roch ‘Hodech Iyar, marque l’unité entre, d’une part le mois de la libération, celle du corps et de l’âme à la fois, de l’Egypte, “ abomination de la terre ”, d’autre part celui d’Iyar, mois de l’éclat qui illumine la terre, portant ainsi le nom des Patriarches, “ ceux qui apportèrent l’éclat au monde ”. Puisse donc D.ieu faire que nous obtenions bientôt la paix véritable, l’unification entre la spiritualité et la matérialité, tout d’abord celles du “ petit monde ”, de l’homme, de son corps et de son âme, puis celles du monde au sens littéral.
Comme le constatent nos Sages, “ celui qui étudie la Torah pour son nom instaure la paix entre les maisons d’étude céleste et terrestre ” et l’on trouve, à ce propos, une longue explication de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya, appartenant à l’enseignement profond de la Torah, à son âme, auteur également du Choul’han Arou’h, sa partie révélée, son corps. C’est aussi le sens de la Paracha que nous venons de lire, comme le soulignent nos Sages, au début de celle-ci : “ Moché dit à Israël : Tout comme D.ieu est unique dans le monde, votre service sera également spécifique devant Lui ”. On consultera ce texte. Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav C. Yalow, de Syracuse. Voir, à son sujet, les lettres n°7748 et 8901.
(2) Selon l’explication du traité Bera’hot 43b.
(3) Voir la lettre n°8806.
(4) Voir la lettre n°8808.