Lettre n° 8813
Par la grâce de D.ieu,
8 Iyar 5724,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre(1) de ce lundi, dans laquelle vous me décrivez brièvement ce qu’a été votre vie. Il est, je l’espère, sûrement inutile de vous souligner la nécessité d’une existence quotidienne qui soit conforme aux enseignements de notre Torah, Torah de vie, délivrant une leçon pour la vie. C’est là le seul moyen de connaître le bonheur, à la fois spirituellement et matériellement, dans le monde futur et dans ce monde. C’est la réponse à vos questions : vous devez vous efforcer de poursuivre vos études dans cette école, vous maintenir dans un environnement pénétré de crainte de D.ieu. Si l’on tient compte de l’influence de la rue, cette crainte de D.ieu doit être forte, faire abstraction des avances et des propositions émanant du côté gauche(2). Parmi toutes les écoles que vous citez, il est certain que le séminaire Beth Yaakov a très largement la priorité sur toutes les autres.
Il en est de même pour votre seconde question. Vous m’écrivez que vous avez quinze ans. Il est clair que l’amitié à laquelle vous faites allusion n’a pas lieu d’être, n’est en aucune façon souhaitable, à votre âge. Non seulement elle n’est pas conforme à l’enseignement de notre Torah, Torah de vie, mais, en outre, la logique élémentaire des hommes établit qu’elle aura des conséquences totalement indésirables. A n’en pas douter, l’affaiblissement de votre état de santé et votre tension nerveuse en résultent, au moins pour partie ou bien s’expliquent parce que vous y pensez. Vous me demandez comment vous pouvez refuser de maintenir cette amitié. Vous trouverez également la réponse dans ce qui a été dit au préalable. En l’occurrence, vous-même ne refusez rien à personne. Vous ne faites que vous conformez à l’Injonction de notre Torah, Torah de vie. Du reste, ce jeune homme lui-même, s’il est sincèrement religieux, doit en faire de même(3), en s’en remettant pleinement à ce que dit la Torah. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela. Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une jeune fille.
(2) Celui des forces du mal.
(3) Abandonner cette amitié.
8 Iyar 5724,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre(1) de ce lundi, dans laquelle vous me décrivez brièvement ce qu’a été votre vie. Il est, je l’espère, sûrement inutile de vous souligner la nécessité d’une existence quotidienne qui soit conforme aux enseignements de notre Torah, Torah de vie, délivrant une leçon pour la vie. C’est là le seul moyen de connaître le bonheur, à la fois spirituellement et matériellement, dans le monde futur et dans ce monde. C’est la réponse à vos questions : vous devez vous efforcer de poursuivre vos études dans cette école, vous maintenir dans un environnement pénétré de crainte de D.ieu. Si l’on tient compte de l’influence de la rue, cette crainte de D.ieu doit être forte, faire abstraction des avances et des propositions émanant du côté gauche(2). Parmi toutes les écoles que vous citez, il est certain que le séminaire Beth Yaakov a très largement la priorité sur toutes les autres.
Il en est de même pour votre seconde question. Vous m’écrivez que vous avez quinze ans. Il est clair que l’amitié à laquelle vous faites allusion n’a pas lieu d’être, n’est en aucune façon souhaitable, à votre âge. Non seulement elle n’est pas conforme à l’enseignement de notre Torah, Torah de vie, mais, en outre, la logique élémentaire des hommes établit qu’elle aura des conséquences totalement indésirables. A n’en pas douter, l’affaiblissement de votre état de santé et votre tension nerveuse en résultent, au moins pour partie ou bien s’expliquent parce que vous y pensez. Vous me demandez comment vous pouvez refuser de maintenir cette amitié. Vous trouverez également la réponse dans ce qui a été dit au préalable. En l’occurrence, vous-même ne refusez rien à personne. Vous ne faites que vous conformez à l’Injonction de notre Torah, Torah de vie. Du reste, ce jeune homme lui-même, s’il est sincèrement religieux, doit en faire de même(3), en s’en remettant pleinement à ce que dit la Torah. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela. Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une jeune fille.
(2) Celui des forces du mal.
(3) Abandonner cette amitié.