Lettre n° 8824
Par la grâce de D.ieu,
23 Iyar 5724,
Brooklyn,
A monsieur Tsvi, qui est appelé docteur Harkavi(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre(2), dans laquelle vous me dites notamment que vous n’avez rien publié dernièrement. Il est clair que cela est encore plus surprenant que ma supposition précédente(3), quand j’imaginais que vous aviez effectivement publié, mais n’aviez rien envoyé ici. J’ai lu avec intérêt ce que vous dites de vos proches qui sont restés là-bas(4) et, pour passer d’une idée à l’autre tout en restant dans le même contexte, je me permets de reproduire ici l’un des points qui ont été exposés(5), à ce sujet et qui se fonde sur la décision hala’hique(6) selon laquelle tous les Juifs ne constituent qu’un grand organisme. Or, tout comme le renforcement de la santé d’un membre du corps provoque celui de tous les autres membres, il en est de même pour ceux qui appartiennent à cet organisme. Il en résulte une conclusion immédiate : un ajout à la Torah et à ses Mitsvot, puisque : “ l’acte est essentiel ”(7), la pratique concrète des Mitsvot au quotidien, car celles-ci sont fondamentales, sont les éléments de pérennité et d’éternité des enfants d’Israël. Leur nom indique qu’il en est bien ainsi puisqu’il s’agit de la Torah de vie et de ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”. Il est donc absolument certain que l’on renforce ainsi la “ santé ” de chaque Juif et de chaque Juive. La dimension de l’espace ne constitue en aucune façon une séparation. Comme je l’ai dit, il y a là, pour eux, une aide, un soutien certains et concrets, mais aussi le moyen d’obtenir la réussite en ce que l’on tente par d’autres moyens. Or, nul ne se préoccupe de cette manière de les aider. On n’en parle même pas et vous devez comprendre ce que je veux dire.
Pour leur apporter cette aide, il n’y a pas lieu d’organiser des réunions, des votes, de rechercher l’avis de la majorité. En effet, chacun a le libre arbitre, en la matière et peut consentir lui-même à tous les ajouts qu’il souhaite, y compris dans l’influence qu’il exerce sur les autres, afin que ceux-ci soient encore plus proches de la Torah et de ses Mitsvot. C’est de cette façon que l’on peut venir en aide aux Juifs, partout où ils se trouvent, en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie et aussi dans le reste du monde. De fait, tous ont besoin d’être aidés, même si ce n’est pas dans le même domaine et en fonction des mêmes proportions, c’est bien évident. Ces jours de l’Omer sont propices, puisqu’ils relient le temps de notre liberté aux jours de réception de la Torah, après avoir proclamé : “ Nous ferons et (ensuite) nous comprendrons ”. Et, cette réception fut accompagnée d’une promesse : “ la liberté par les Tables de la Loi ”(8). Avec mes respects et ma bénédiction,
M. Schneerson,
Notes
(1) Voir, à son sujet, la lettre n°8719.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 33, à la page 238.
(3) Dans la lettre n°8779.
(4) En Russie soviétique.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°8513.
(6) Voir aussi le Likouteï Si’hot, tome 30, aux pages 218 et 219, de même que dans les références indiquées à la note 43.
(7) Selon le traité Avot , chapitre 1, à la Michna 17.
(8) Selon le traité Avot, chapitre 6, à la Michna 2.
23 Iyar 5724,
Brooklyn,
A monsieur Tsvi, qui est appelé docteur Harkavi(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre(2), dans laquelle vous me dites notamment que vous n’avez rien publié dernièrement. Il est clair que cela est encore plus surprenant que ma supposition précédente(3), quand j’imaginais que vous aviez effectivement publié, mais n’aviez rien envoyé ici. J’ai lu avec intérêt ce que vous dites de vos proches qui sont restés là-bas(4) et, pour passer d’une idée à l’autre tout en restant dans le même contexte, je me permets de reproduire ici l’un des points qui ont été exposés(5), à ce sujet et qui se fonde sur la décision hala’hique(6) selon laquelle tous les Juifs ne constituent qu’un grand organisme. Or, tout comme le renforcement de la santé d’un membre du corps provoque celui de tous les autres membres, il en est de même pour ceux qui appartiennent à cet organisme. Il en résulte une conclusion immédiate : un ajout à la Torah et à ses Mitsvot, puisque : “ l’acte est essentiel ”(7), la pratique concrète des Mitsvot au quotidien, car celles-ci sont fondamentales, sont les éléments de pérennité et d’éternité des enfants d’Israël. Leur nom indique qu’il en est bien ainsi puisqu’il s’agit de la Torah de vie et de ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”. Il est donc absolument certain que l’on renforce ainsi la “ santé ” de chaque Juif et de chaque Juive. La dimension de l’espace ne constitue en aucune façon une séparation. Comme je l’ai dit, il y a là, pour eux, une aide, un soutien certains et concrets, mais aussi le moyen d’obtenir la réussite en ce que l’on tente par d’autres moyens. Or, nul ne se préoccupe de cette manière de les aider. On n’en parle même pas et vous devez comprendre ce que je veux dire.
Pour leur apporter cette aide, il n’y a pas lieu d’organiser des réunions, des votes, de rechercher l’avis de la majorité. En effet, chacun a le libre arbitre, en la matière et peut consentir lui-même à tous les ajouts qu’il souhaite, y compris dans l’influence qu’il exerce sur les autres, afin que ceux-ci soient encore plus proches de la Torah et de ses Mitsvot. C’est de cette façon que l’on peut venir en aide aux Juifs, partout où ils se trouvent, en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie et aussi dans le reste du monde. De fait, tous ont besoin d’être aidés, même si ce n’est pas dans le même domaine et en fonction des mêmes proportions, c’est bien évident. Ces jours de l’Omer sont propices, puisqu’ils relient le temps de notre liberté aux jours de réception de la Torah, après avoir proclamé : “ Nous ferons et (ensuite) nous comprendrons ”. Et, cette réception fut accompagnée d’une promesse : “ la liberté par les Tables de la Loi ”(8). Avec mes respects et ma bénédiction,
M. Schneerson,
Notes
(1) Voir, à son sujet, la lettre n°8719.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 33, à la page 238.
(3) Dans la lettre n°8779.
(4) En Russie soviétique.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°8513.
(6) Voir aussi le Likouteï Si’hot, tome 30, aux pages 218 et 219, de même que dans les références indiquées à la note 43.
(7) Selon le traité Avot , chapitre 1, à la Michna 17.
(8) Selon le traité Avot, chapitre 6, à la Michna 2.