Lettre n° 8830
Par la grâce de D.ieu,
Roch ‘Hodech Sivan 5724,
Brooklyn, New York,
A tous les participants au dîner annuel de la
Yechiva A’heï Temimim Loubavitch de Newark,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
On peut constater que votre dîner a lieu en le mois du don de la Torah(1), quelques jours avant la fête célébrant sa réception. A n’en pas douter, chacun et chacune donnera donc une expression concrète à l’élévation morale inhérente à cette fête et aux enseignements pratiques qu’il convient d’appliquer, en particulier en relation avec cette célébration annuelle. Il est nécessaire, en l’occurrence, de remarquer que, d’après la Torah, la fête de Chavouot n’a pas de date spécifique, ni dans le mois, ni dans les jours, comme c’est le cas pour les autres fêtes(2). En fait, elle est célébrée le cinquantième jour de l’Omer, que l’on commence à compter au second jour de Pessa’h, lendemain de la sortie d’Egypte.
De cette façon, notre sainte Torah souligne que Chavouot est l’aboutissement de la fête de Pessa’h. Le “ temps du don de notre Torah ”(3) apporte la perfection au “ temps de notre liberté ”(3), de sorte que la délivrance véritable, à la fois à titre individuel et collectif, matériellement et spirituellement, ne peut être obtenue que par la réception de la Torah(3). Nous vivons à une époque et dans un pays où, malgré la “ liberté ” ambiante, tous, en général et les jeunes, en particulier, subissent un âpre “ esclavage ”, ne sachant comment se libérer des chaînes de la servitude morale. Le seul espoir, pour que ces jeunes ne soient pas emportés par le courant, est l’éducation fidèle à la Torah qui est dispensée dans le cadre de la Yechiva. C’est là que la chaîne d’or de la Torah qui fut révélée sur le mont Sinaï est préservée, la sainte Torah, Torah de vérité(3), qui est toujours la même, sans compromis et sans arrangements.
La Yechiva A’heï Temimim Loubavitch de Newark est une importante institution de Torah, qui mérite pleinement le soutien qu’on lui accordera. Il est, pour chacun et chacune, un objectif important et un immense mérite de lui venir en aide. Je salue donc tous les participants à cette célébration annuelle. J’adresse à chacun et à chacun des donateurs et des amis de la Yechiva une chaleureuse bénédiction. Que D.ieu leur accorde la réussite au sein des accomplissements de la Yechiva, de même qu’en leurs préoccupations personnelles, en tous leurs besoins, matériels et spirituels. Avec ma bénédiction de réussite et pour recevoir la Torah avec joie et d’une manière profonde,
Notes
(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 8, à la page 262.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°74.
(3) Le Rabbi souligne les mots : “ temps du don de notre Torah ”, “ temps de notre liberté ”, “ réception de la Torah ” et “ Torah de vérité ”.
Roch ‘Hodech Sivan 5724,
Brooklyn, New York,
A tous les participants au dîner annuel de la
Yechiva A’heï Temimim Loubavitch de Newark,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
On peut constater que votre dîner a lieu en le mois du don de la Torah(1), quelques jours avant la fête célébrant sa réception. A n’en pas douter, chacun et chacune donnera donc une expression concrète à l’élévation morale inhérente à cette fête et aux enseignements pratiques qu’il convient d’appliquer, en particulier en relation avec cette célébration annuelle. Il est nécessaire, en l’occurrence, de remarquer que, d’après la Torah, la fête de Chavouot n’a pas de date spécifique, ni dans le mois, ni dans les jours, comme c’est le cas pour les autres fêtes(2). En fait, elle est célébrée le cinquantième jour de l’Omer, que l’on commence à compter au second jour de Pessa’h, lendemain de la sortie d’Egypte.
De cette façon, notre sainte Torah souligne que Chavouot est l’aboutissement de la fête de Pessa’h. Le “ temps du don de notre Torah ”(3) apporte la perfection au “ temps de notre liberté ”(3), de sorte que la délivrance véritable, à la fois à titre individuel et collectif, matériellement et spirituellement, ne peut être obtenue que par la réception de la Torah(3). Nous vivons à une époque et dans un pays où, malgré la “ liberté ” ambiante, tous, en général et les jeunes, en particulier, subissent un âpre “ esclavage ”, ne sachant comment se libérer des chaînes de la servitude morale. Le seul espoir, pour que ces jeunes ne soient pas emportés par le courant, est l’éducation fidèle à la Torah qui est dispensée dans le cadre de la Yechiva. C’est là que la chaîne d’or de la Torah qui fut révélée sur le mont Sinaï est préservée, la sainte Torah, Torah de vérité(3), qui est toujours la même, sans compromis et sans arrangements.
La Yechiva A’heï Temimim Loubavitch de Newark est une importante institution de Torah, qui mérite pleinement le soutien qu’on lui accordera. Il est, pour chacun et chacune, un objectif important et un immense mérite de lui venir en aide. Je salue donc tous les participants à cette célébration annuelle. J’adresse à chacun et à chacun des donateurs et des amis de la Yechiva une chaleureuse bénédiction. Que D.ieu leur accorde la réussite au sein des accomplissements de la Yechiva, de même qu’en leurs préoccupations personnelles, en tous leurs besoins, matériels et spirituels. Avec ma bénédiction de réussite et pour recevoir la Torah avec joie et d’une manière profonde,
Notes
(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 8, à la page 262.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°74.
(3) Le Rabbi souligne les mots : “ temps du don de notre Torah ”, “ temps de notre liberté ”, “ réception de la Torah ” et “ Torah de vérité ”.