Lettre n° 8835
Par la grâce de D.ieu,
10 Sivan 5724,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris avec peine la perte que vous avez subie. Je prends part à votre douleur et, en outre, vous voudrez bien transmettre mes condoléances à votre fille et aux membres de la famille, bien que je ne les connaisse pas. Que D.ieu vous console, parmi tous les endeuillés de Sion et de Jérusalem.
Cette formulation courante et traditionnelle est originale(1) et l’on doit en souligner deux points :
A) S’agissant de la peine proprement dite, celle de l’individu est liée à celle de la communauté. Ainsi, tout comme la destruction de Sion et de Jérusalem sont le deuil de l’ensemble du peuple, il en est de même pour chacun, à titre personnel, car tout Israël ne forme qu’une entité unique(2). De ce fait, il est plus aisé de supporter la douleur et la peine.
B) Pour ce qui est de la consolation, celle de Sion et de Jérusalem est une certitude. C’est là un principe de notre foi et, de ce fait, nos Sages disent(3) que : “ quiconque porte le deuil de Jérusalem aura le mérite de voir sa consolation et sa joie ”. Il en est donc de même pour le deuil, dont le but et la finalité sont la Techouva, comme l’explique le Rambam, à la fin du chapitre 13 de ses lois du deuil. Il est donc certain que la consolation émanera du Consolateur de Jérusalem et du Bâtisseur de Jérusalem. Avec mes respects,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°8475 et le Likouteï Si’hot, tome 10, à la page 210.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°8824.
(3) Dans le traité Taanit 30b.
10 Sivan 5724,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris avec peine la perte que vous avez subie. Je prends part à votre douleur et, en outre, vous voudrez bien transmettre mes condoléances à votre fille et aux membres de la famille, bien que je ne les connaisse pas. Que D.ieu vous console, parmi tous les endeuillés de Sion et de Jérusalem.
Cette formulation courante et traditionnelle est originale(1) et l’on doit en souligner deux points :
A) S’agissant de la peine proprement dite, celle de l’individu est liée à celle de la communauté. Ainsi, tout comme la destruction de Sion et de Jérusalem sont le deuil de l’ensemble du peuple, il en est de même pour chacun, à titre personnel, car tout Israël ne forme qu’une entité unique(2). De ce fait, il est plus aisé de supporter la douleur et la peine.
B) Pour ce qui est de la consolation, celle de Sion et de Jérusalem est une certitude. C’est là un principe de notre foi et, de ce fait, nos Sages disent(3) que : “ quiconque porte le deuil de Jérusalem aura le mérite de voir sa consolation et sa joie ”. Il en est donc de même pour le deuil, dont le but et la finalité sont la Techouva, comme l’explique le Rambam, à la fin du chapitre 13 de ses lois du deuil. Il est donc certain que la consolation émanera du Consolateur de Jérusalem et du Bâtisseur de Jérusalem. Avec mes respects,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°8475 et le Likouteï Si’hot, tome 10, à la page 210.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°8824.
(3) Dans le traité Taanit 30b.