Lettre n° 8836
Par la grâce de D.ieu, veille du Chabbat
de la Paracha(1) : “ ils campèrent selon la
Parole de D.ieu et ils voyagèrent selon la
Parole de D.ieu ” 5724,
Brooklyn, New York,
Aux participantes à la convention annuelle des femmes et
jeunes filles ‘Habad, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous bénis et vous salue,
L’un des points essentiels de la présente Sidra(2), celle de Beaalote’ha, est la description qui y est faite de la manière dont les enfants d’Israël se déplaçaient, dans le désert. Il y est dit, en effet, que “ c’est sur la Parole de D.ieu qu’ils campaient et sur la Parole de D.ieu qu’ils voyageaient. Ils maintinrent la garde de D.ieu, selon la Parole de D.ieu, transmise par Moché ” (Beaalote’ha 9, 23). En chacun de leurs déplacements, “ l’Arche de l’alliance de D.ieu les précédait, afin de chercher pour eux un lieu de repos ” (Beaalote’ha 10, 33).
La sainte Torah, qui est immuable et dont les enseignements sont éternels, s’appliquent de tout temps et en tout lieu, souligne ainsi que c’est uniquement quand ils suivent l’Arche sainte, la sainte Torah, que les enfants d’Israël peuvent trouver le repos et le réconfort, y compris dans ce désert redoutable, envahi par les animaux venimeux. De fait, il en a toujours été ainsi, au cours de la longue histoire de l’exil de notre peuple, en toutes les pérégrinations que nous avons connues et que nous connaissons encore, jusqu’à ce que nous trouvions le repos véritable, lors de la délivrance complète, par notre juste Machia’h.
En tous les moments importants de la vie juive et, de même, ou en particulier, en une période d’errance, la femme juive joue un rôle central. Et, la fin de cette même Sidra souligne également cette idée, puisque la Torah relate de quelle manière le peuple attendit Miriam et refusa d’avancer en son absence. Ainsi, quand le peuple se déplace, il ne lui suffit pas d’être conduit par Moché et Aharon. Miriam doit, elle aussi, être présente et les enfants d’Israël ne peuvent se résoudre à avancer, si elle n’est pas là. Nos Sages, de sainte mémoire, expliquent(3), à ce propos, que Miriam mérita cet honneur, que lui témoigna tout le peuple, en présence de l’Arche sainte et des colonnes de nuée, lorsque tous l’attendirent, parce qu’elle-même avait attendu Moché, notre maître et l’avait sauvé, quand il se trouvait dans un panier, sur le Nil.
Et, il en est bien de même, à notre époque. Sans le soutien actif et la collaboration des femmes juives pour renforcer et diffuser la Torah et les Mitsvot, dans l’existence quotidienne, notre peuple ne pourrait pas aller de l’avant, “ vers le repos et l’héritage que D.ieu nous a promis ”. En tous les aspects de la vie juive, en particulier pour ce qui concerne l’éducation basée sur les valeurs sacrées, les femmes et les jeunes filles juives doivent avoir conscience de la mission spécifique que la divine Providence leur a confiée. Tel est bien le rôle de toutes(4) les femmes et de toutes les jeunes filles, en particulier les femmes et les jeunes filles ‘Habad(4), qui ont le mérite de disposer de la clarté et de l’enthousiasme diffusés par l’enseignement de ‘Habad et par les maîtres de ‘Habad.
Je prie pour que votre convention satisfasse toutes les attentes, qu’elle réussisse à mettre en pratique ce qui doit être accompli par son intermédiaire, en général, par chaque membre des femmes et jeunes filles ‘Habad, en particulier. Avec ma bénédiction pour une considérable réussite, à titre personnel et collectivement,
M. Schneerson,
Notes
(1) Beaalote’ha.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 8, à la page 287.
(3) Dans le traité Sotta 9b.
(4) Le Rabbi souligne les mots : “ toutes ” et : “ les femmes et les jeunes filles ‘Habad ”.
de la Paracha(1) : “ ils campèrent selon la
Parole de D.ieu et ils voyagèrent selon la
Parole de D.ieu ” 5724,
Brooklyn, New York,
Aux participantes à la convention annuelle des femmes et
jeunes filles ‘Habad, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous bénis et vous salue,
L’un des points essentiels de la présente Sidra(2), celle de Beaalote’ha, est la description qui y est faite de la manière dont les enfants d’Israël se déplaçaient, dans le désert. Il y est dit, en effet, que “ c’est sur la Parole de D.ieu qu’ils campaient et sur la Parole de D.ieu qu’ils voyageaient. Ils maintinrent la garde de D.ieu, selon la Parole de D.ieu, transmise par Moché ” (Beaalote’ha 9, 23). En chacun de leurs déplacements, “ l’Arche de l’alliance de D.ieu les précédait, afin de chercher pour eux un lieu de repos ” (Beaalote’ha 10, 33).
La sainte Torah, qui est immuable et dont les enseignements sont éternels, s’appliquent de tout temps et en tout lieu, souligne ainsi que c’est uniquement quand ils suivent l’Arche sainte, la sainte Torah, que les enfants d’Israël peuvent trouver le repos et le réconfort, y compris dans ce désert redoutable, envahi par les animaux venimeux. De fait, il en a toujours été ainsi, au cours de la longue histoire de l’exil de notre peuple, en toutes les pérégrinations que nous avons connues et que nous connaissons encore, jusqu’à ce que nous trouvions le repos véritable, lors de la délivrance complète, par notre juste Machia’h.
En tous les moments importants de la vie juive et, de même, ou en particulier, en une période d’errance, la femme juive joue un rôle central. Et, la fin de cette même Sidra souligne également cette idée, puisque la Torah relate de quelle manière le peuple attendit Miriam et refusa d’avancer en son absence. Ainsi, quand le peuple se déplace, il ne lui suffit pas d’être conduit par Moché et Aharon. Miriam doit, elle aussi, être présente et les enfants d’Israël ne peuvent se résoudre à avancer, si elle n’est pas là. Nos Sages, de sainte mémoire, expliquent(3), à ce propos, que Miriam mérita cet honneur, que lui témoigna tout le peuple, en présence de l’Arche sainte et des colonnes de nuée, lorsque tous l’attendirent, parce qu’elle-même avait attendu Moché, notre maître et l’avait sauvé, quand il se trouvait dans un panier, sur le Nil.
Et, il en est bien de même, à notre époque. Sans le soutien actif et la collaboration des femmes juives pour renforcer et diffuser la Torah et les Mitsvot, dans l’existence quotidienne, notre peuple ne pourrait pas aller de l’avant, “ vers le repos et l’héritage que D.ieu nous a promis ”. En tous les aspects de la vie juive, en particulier pour ce qui concerne l’éducation basée sur les valeurs sacrées, les femmes et les jeunes filles juives doivent avoir conscience de la mission spécifique que la divine Providence leur a confiée. Tel est bien le rôle de toutes(4) les femmes et de toutes les jeunes filles, en particulier les femmes et les jeunes filles ‘Habad(4), qui ont le mérite de disposer de la clarté et de l’enthousiasme diffusés par l’enseignement de ‘Habad et par les maîtres de ‘Habad.
Je prie pour que votre convention satisfasse toutes les attentes, qu’elle réussisse à mettre en pratique ce qui doit être accompli par son intermédiaire, en général, par chaque membre des femmes et jeunes filles ‘Habad, en particulier. Avec ma bénédiction pour une considérable réussite, à titre personnel et collectivement,
M. Schneerson,
Notes
(1) Beaalote’ha.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 8, à la page 287.
(3) Dans le traité Sotta 9b.
(4) Le Rabbi souligne les mots : “ toutes ” et : “ les femmes et les jeunes filles ‘Habad ”.