Lettre n° 885
Par la grâce de D.ieu,
Roch ‘Hodech Chevat 5711,
Brooklyn, New York,
Aux ‘Hassidim, élèves de la Yechiva, attachés
ou liés à mon beau-père, le Rabbi,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à la question qui m’a été posée par de nombreuses personnes sur le détail des pratiques qu’il convient d’adopter, le dixième jour de Chevat, pour la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi. Je formule donc la proposition suivante(1) :
Durant le Chabbat précédant la Hilloula, on s’efforcera de monter à la Torah.
Si le nombre de montées à la Torah n’est pas suffisant, on la lira dans plusieurs pièces différentes, mais l’on n’augmentera pas le nombre des montées(2).
On s’efforcera que la Haftara soit lue par le plus Grand de l’assemblée, selon l’avis majoritaire des présents. Sinon, elle sera attribuée par tirage au sort.
On choisira ceux qui conduiront les offices pendant le jour de la Hilloula. Il serait bon de les répartir, de sorte que l’un conduise Arvit, un second Cha’harit et le troisième, Min’ha. On en conférera ainsi le mérite au plus grand nombre de ‘Hassidim.
On allumera une bougie qui brûlera pendant toutes les vingt quatre heures. Si cela est possible facilement, on prendra une bougie de cire(3).
Pendant les prières, on allumera cinq bougies(4).
Après la prière et, le matin, après la lecture des Tehilim, celui qui dirige l’office apprendra et conclura le chapitre 24 du traité Kelim et le chapitre 7 du traité Mikwaot. Puis, l’on lira la Michna "Rabbi ‘Hananya Ben Akachya", à voix basse quelques lignes de Tanya(5) et le Kadish des Sages.
Après Arvit, on répétera, par cœur, une partie du discours ‘hassidique du décès, intitulé "Je suis venu dans mon jardin", qui se trouve dans le fascicule n°74. Si personne ne peut le dire par cœur, on le récitera dans le texte. On en fera de même après la prière du matin et on le conclura après celle de l’après-midi.
Le matin, avant la prière, on lira un chapitre de Tanya. On en fera de même après Min’ha.
Le matin, avant la prière, chacun prélèvera sa participation aux actions menées par notre chef, mon beau-père, le Rabbi, pour lui-même et pour chaque membre de sa famille. On en fera de même avant Min’ha.
Après la prière du matin et la récitation du discours ‘hassidique, chacun lira une demande de bénédiction, bien évidemment en portant sa ceinture de prière. Ceux qui ont été reçus par mon beau-père, le Rabbi ou, tout au moins, l’ont vu, se représenteront son visage, pendant cette lecture, comme s’il se trouvait devant eux. On placera ensuite cette demande de bénédiction entre les pages d’un discours ‘hassidique ou d’un fascicule de mon beau-père, le Rabbi . Puis, on l’enverra, si possible le jour même, pour qu’il soit lu près de son tombeau.
Pendant ces vingt quatre heures, on étudiera des chapitres de la Michna commençant par les lettres de son nom.
Pendant ces vingt quatre heures, on organisera une réunion ‘hassidique.
On fixera un moment, pendant ces vingt quatre heures, pour expliquer aux membres de sa famille qui était mon beau-père, le Rabbi, l’œuvre qu’il accomplit tout au long de sa vie.
Pendant ces vingt quatre heures, ceux qui en sont capables se rendront dans les synagogues et les maisons d’étude de la ville, pour y répéter une explication ou une sentence de l’enseignement de mon beau-père, le Rabbi. Ils souligneront à quel point il aimait chaque Juif, feront connaître et expliqueront sa demande de lire des Tehilim, le ‘Houmach avec le commentaire de Rachi et, chaque fois que cela est possible, le Tanya selon sa répartition annuelle. Dans la mesure du possible, on fera tout cela au cours d’une réunion ‘hassidique.
Pendant ces vingt quatre heures, ceux qui en sont capables se rendront dans les centres de la jeunesse orthodoxe et s’efforceront de leur expliquer l’amour que leur portait mon beau-père, le Rabbi. On en fera de même, dans toute la mesure du possible de manière amicale, là où se trouve la jeunesse qui n’est pas encore orthodoxe. On exposera ce qu’il attendait des jeunes, l’espoir et la confiance qu’il plaçait en eux, la certitude qu’au bout du compte, ils assumeraient la mission qui leur est confiée, renforceraient le Judaïsme et la diffusion de la Torah, avec toute la chaleur et l’enthousiasme qui les caractérisent.
* * *
Bien évidemment si les conditions de l’endroit le permettent, on poursuivra tout cela pendant les jours suivants la Hilloula, en particulier le Chabbat.
* * *
Que D.ieu hâte la venue de Son libérateur. Alors, ils se réveilleront et se réjouiront, ceux qui reposent sous terre et notre chef, mon beau-père, le Rabbi, dont nous célébrons la Hilloula, sera parmi eux. Il nous fera entendre les merveilles de son enseignement et nous guidera sur le chemin qui conduit vers la maison de D.ieu.
Mena’hem Mendel Schneerson,
Notes
(1) Le Rabbi note, en bas de page : "On verra aussi la lettre de mon beau-père, le Rabbi, à propos de la première Hilloula de son père, le Rabbi Rachab. Voir ‘Ho’hmeï Israël, Baal Chem Tov, à la page 33".
(2) Le Rabbi note, en bas de page : "Selon l’enseignement de mon beau-père, le Rabbi, au nom de son père. On consultera aussi les responsa Tséma’h Tsédek, partie Ora’h ‘Haïm, chapitre 35".
(3) Le Rabbi note, en bas de page : "Les lettres constituant le mot cire, Chaava, sont les initiales de la phrase signifiant : ils se réveilleront et se réjouiront, ceux qui reposent sous terre".
(4) Le Rabbi note, en bas de page : "Voir le fascicule du 2 Nissan 5708 et celui du 2 Nissan 5709".
(5) Le Rabbi note, en bas de page : "C’est la pratique qu’adoptait mon beau-père, le Rabbi".
Roch ‘Hodech Chevat 5711,
Brooklyn, New York,
Aux ‘Hassidim, élèves de la Yechiva, attachés
ou liés à mon beau-père, le Rabbi,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à la question qui m’a été posée par de nombreuses personnes sur le détail des pratiques qu’il convient d’adopter, le dixième jour de Chevat, pour la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi. Je formule donc la proposition suivante(1) :
Durant le Chabbat précédant la Hilloula, on s’efforcera de monter à la Torah.
Si le nombre de montées à la Torah n’est pas suffisant, on la lira dans plusieurs pièces différentes, mais l’on n’augmentera pas le nombre des montées(2).
On s’efforcera que la Haftara soit lue par le plus Grand de l’assemblée, selon l’avis majoritaire des présents. Sinon, elle sera attribuée par tirage au sort.
On choisira ceux qui conduiront les offices pendant le jour de la Hilloula. Il serait bon de les répartir, de sorte que l’un conduise Arvit, un second Cha’harit et le troisième, Min’ha. On en conférera ainsi le mérite au plus grand nombre de ‘Hassidim.
On allumera une bougie qui brûlera pendant toutes les vingt quatre heures. Si cela est possible facilement, on prendra une bougie de cire(3).
Pendant les prières, on allumera cinq bougies(4).
Après la prière et, le matin, après la lecture des Tehilim, celui qui dirige l’office apprendra et conclura le chapitre 24 du traité Kelim et le chapitre 7 du traité Mikwaot. Puis, l’on lira la Michna "Rabbi ‘Hananya Ben Akachya", à voix basse quelques lignes de Tanya(5) et le Kadish des Sages.
Après Arvit, on répétera, par cœur, une partie du discours ‘hassidique du décès, intitulé "Je suis venu dans mon jardin", qui se trouve dans le fascicule n°74. Si personne ne peut le dire par cœur, on le récitera dans le texte. On en fera de même après la prière du matin et on le conclura après celle de l’après-midi.
Le matin, avant la prière, on lira un chapitre de Tanya. On en fera de même après Min’ha.
Le matin, avant la prière, chacun prélèvera sa participation aux actions menées par notre chef, mon beau-père, le Rabbi, pour lui-même et pour chaque membre de sa famille. On en fera de même avant Min’ha.
Après la prière du matin et la récitation du discours ‘hassidique, chacun lira une demande de bénédiction, bien évidemment en portant sa ceinture de prière. Ceux qui ont été reçus par mon beau-père, le Rabbi ou, tout au moins, l’ont vu, se représenteront son visage, pendant cette lecture, comme s’il se trouvait devant eux. On placera ensuite cette demande de bénédiction entre les pages d’un discours ‘hassidique ou d’un fascicule de mon beau-père, le Rabbi . Puis, on l’enverra, si possible le jour même, pour qu’il soit lu près de son tombeau.
Pendant ces vingt quatre heures, on étudiera des chapitres de la Michna commençant par les lettres de son nom.
Pendant ces vingt quatre heures, on organisera une réunion ‘hassidique.
On fixera un moment, pendant ces vingt quatre heures, pour expliquer aux membres de sa famille qui était mon beau-père, le Rabbi, l’œuvre qu’il accomplit tout au long de sa vie.
Pendant ces vingt quatre heures, ceux qui en sont capables se rendront dans les synagogues et les maisons d’étude de la ville, pour y répéter une explication ou une sentence de l’enseignement de mon beau-père, le Rabbi. Ils souligneront à quel point il aimait chaque Juif, feront connaître et expliqueront sa demande de lire des Tehilim, le ‘Houmach avec le commentaire de Rachi et, chaque fois que cela est possible, le Tanya selon sa répartition annuelle. Dans la mesure du possible, on fera tout cela au cours d’une réunion ‘hassidique.
Pendant ces vingt quatre heures, ceux qui en sont capables se rendront dans les centres de la jeunesse orthodoxe et s’efforceront de leur expliquer l’amour que leur portait mon beau-père, le Rabbi. On en fera de même, dans toute la mesure du possible de manière amicale, là où se trouve la jeunesse qui n’est pas encore orthodoxe. On exposera ce qu’il attendait des jeunes, l’espoir et la confiance qu’il plaçait en eux, la certitude qu’au bout du compte, ils assumeraient la mission qui leur est confiée, renforceraient le Judaïsme et la diffusion de la Torah, avec toute la chaleur et l’enthousiasme qui les caractérisent.
* * *
Bien évidemment si les conditions de l’endroit le permettent, on poursuivra tout cela pendant les jours suivants la Hilloula, en particulier le Chabbat.
* * *
Que D.ieu hâte la venue de Son libérateur. Alors, ils se réveilleront et se réjouiront, ceux qui reposent sous terre et notre chef, mon beau-père, le Rabbi, dont nous célébrons la Hilloula, sera parmi eux. Il nous fera entendre les merveilles de son enseignement et nous guidera sur le chemin qui conduit vers la maison de D.ieu.
Mena’hem Mendel Schneerson,
Notes
(1) Le Rabbi note, en bas de page : "On verra aussi la lettre de mon beau-père, le Rabbi, à propos de la première Hilloula de son père, le Rabbi Rachab. Voir ‘Ho’hmeï Israël, Baal Chem Tov, à la page 33".
(2) Le Rabbi note, en bas de page : "Selon l’enseignement de mon beau-père, le Rabbi, au nom de son père. On consultera aussi les responsa Tséma’h Tsédek, partie Ora’h ‘Haïm, chapitre 35".
(3) Le Rabbi note, en bas de page : "Les lettres constituant le mot cire, Chaava, sont les initiales de la phrase signifiant : ils se réveilleront et se réjouiront, ceux qui reposent sous terre".
(4) Le Rabbi note, en bas de page : "Voir le fascicule du 2 Nissan 5708 et celui du 2 Nissan 5709".
(5) Le Rabbi note, en bas de page : "C’est la pratique qu’adoptait mon beau-père, le Rabbi".