Lettre n° 8868
Par la grâce de D.ieu,
5 Mena’hem Av 5724,
Brooklyn, New York
A monsieur Chmouel Its’hak Avidor,
Je vous salue et vous bénis,
Je suis un peu surpris que vous ne m’ayez pas écrit depuis la dernière lettre que j’ai reçue, il y a déjà quelques mois. J’espère que vous ne me tenez pas rigueur du retard de mes courriers, qui est dû à mes occupations. Or, pour ma grande douleur, toutes ces occupations ne sont pas liées à la joie. D’après la formulation de votre lettre, j’espère que vous avez pris part à plusieurs réunions ‘hassidiques en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. De ce fait, j’ai été un peu étonné de constater que votre nom ne figurait pas parmi ceux des participants à la fête de commémoration du 12 Tamouz, à Kfar ‘Habad. Mais, sans doute avez-vous assisté à une telle célébration dans un autre endroit de Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie.
A quelqu’un comme vous, il est inutile de rappeler que la finalité d’une commémoration est la motivation à l’action concrète, en l’occurrence dans l’esprit de celui dont nous célébrons la joie et la libération, les 12 et 13 Tamouz(1). En effet, celui-ci fit don de lui-même pour renforcer et diffuser la Torah et ses Mitsvot, sans tenir compte des empêchements et des obstacles. En ces jours qui sont “ entre les oppressions ”(2), il est, bien entendu, judicieux et approprié de s’engager dans cette direction. Le souvenir de la destruction nous en rappelle la cause et nous confronte avec elle. Comme nous le disons dans la prière(3), “ c’est du fait de nos fautes que nous avons été renvoyés de notre terre ”. Et, l’on s’en souvient afin de la réparer, car il n’est pas possible de faire disparaître l’effet autrement qu’en en supprimant la cause. Puisse donc D.ieu faire que nous assistions bientôt à la fin de notre exil, à la délivrance véritable et complète par notre juste Machia’h. Alors, ces jours se transformeront en allégresse et en joie. En saluant votre frère, avec mes respects, ma bénédiction et en vous remerciant pour vos salutations,
Notes
(1) Le Rabbi Rayats.
(2) Entre les jeûnes du 17 Tamouz et du 9 Av, commémorant la destruction du Temple.
(3) Voir la lettre précédente.
5 Mena’hem Av 5724,
Brooklyn, New York
A monsieur Chmouel Its’hak Avidor,
Je vous salue et vous bénis,
Je suis un peu surpris que vous ne m’ayez pas écrit depuis la dernière lettre que j’ai reçue, il y a déjà quelques mois. J’espère que vous ne me tenez pas rigueur du retard de mes courriers, qui est dû à mes occupations. Or, pour ma grande douleur, toutes ces occupations ne sont pas liées à la joie. D’après la formulation de votre lettre, j’espère que vous avez pris part à plusieurs réunions ‘hassidiques en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. De ce fait, j’ai été un peu étonné de constater que votre nom ne figurait pas parmi ceux des participants à la fête de commémoration du 12 Tamouz, à Kfar ‘Habad. Mais, sans doute avez-vous assisté à une telle célébration dans un autre endroit de Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie.
A quelqu’un comme vous, il est inutile de rappeler que la finalité d’une commémoration est la motivation à l’action concrète, en l’occurrence dans l’esprit de celui dont nous célébrons la joie et la libération, les 12 et 13 Tamouz(1). En effet, celui-ci fit don de lui-même pour renforcer et diffuser la Torah et ses Mitsvot, sans tenir compte des empêchements et des obstacles. En ces jours qui sont “ entre les oppressions ”(2), il est, bien entendu, judicieux et approprié de s’engager dans cette direction. Le souvenir de la destruction nous en rappelle la cause et nous confronte avec elle. Comme nous le disons dans la prière(3), “ c’est du fait de nos fautes que nous avons été renvoyés de notre terre ”. Et, l’on s’en souvient afin de la réparer, car il n’est pas possible de faire disparaître l’effet autrement qu’en en supprimant la cause. Puisse donc D.ieu faire que nous assistions bientôt à la fin de notre exil, à la délivrance véritable et complète par notre juste Machia’h. Alors, ces jours se transformeront en allégresse et en joie. En saluant votre frère, avec mes respects, ma bénédiction et en vous remerciant pour vos salutations,
Notes
(1) Le Rabbi Rayats.
(2) Entre les jeûnes du 17 Tamouz et du 9 Av, commémorant la destruction du Temple.
(3) Voir la lettre précédente.