Lettre n° 8877
Par la grâce de D.ieu,
25 Mena’hem Av 5724,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre
aux besoins communautaires, le Rav ‘Haïm Yona(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, c’est avec plaisir que j’ai reçu votre lettre de ce lundi, m’annonçant une bonne nouvelle, puisque vous me dites que vous achèverez bientôt le cours public que vous donnez, dans votre maison, sur le Eïn Yaakov. Puisse D.ieu faire que ce soit en un moment bon et fructueux, de tous les points de vue, que vous concluiez le Eïn Yaakov et que vous le recommenciez aussitôt, conformément à l’usage des Juifs. En effet, la coutume d’Israël, partie intégrante de la Torah(2), veut que l’on rapproche la fin du début(3).
Bien plus, comme l’établissent différents textes, cette(4) conclusion est liée à ce(4) début de différentes façons. L’une d’entre elles est la suivante : on peut se demander de quelle manière satisfaire l’exigence d’instaurer une paix véritable entre les hommes, alors que : “ leurs opinions ne sont pas(4) identiques ”(5). Une telle exigence est pourtant formulée avec beaucoup de fermeté, au point d’affirmer que : “ le Saint béni soit-Il ne trouva pas d’autre(4) réceptacle contenant la bénédiction pour Israël que la paix ”(6).
L’explication de tout cela est la suivante. Il peut en être ainsi grâce à la lecture du Chema Israël, dès le début des vingt quatre heures de la journée(7), comme le stipule le début de la Michna : “ A partir de quand lit-on le Chema Israël du soir ? ”. Or, la finalité du Chema Israël est de proclamer la Royauté du Saint béni soit-Il, jusqu’à prendre conscience que : “ l’Eternel est Un ”, dans les sept cieux et sur la terre, aux quatre points cardinaux(8). De la sorte, chacun peut offrir sa volonté à D.ieu, la confondre à la Sienne. Dès lors, disparaît tout ce qui peut constituer une séparation, créer des différences. Ainsi, s’instaure la paix véritable et D.ieu accorde pleinement Sa bénédiction, comme nous le disons à la conclusion(4) de la Amida : “ Bénis-nous, notre Père ” parce que nous sommes “ tous comme un ”. On consultera, à ce sujet, le chapitre 32 du Tanya.
Tout ceci est exposé clairement par différents textes de notre sainte Torah, Torah de vie et, plus profondément par l’enseignement caché de la Torah, lequel, dans la Guemara, figure dans les récits du Eïn Yaakov, en lesquels on trouve la plupart des secrets de la Torah, comme l’explique Iguéret Ha Kodech, de l’Admour Hazaken, au chapitre 23. Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit, en saluant tous les participants à cette étude particulièrement importante, auxquels D.ieu accordera de longs jours et de bonnes années,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav H. Y. Dan, de New Haven.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 22, à la page 56, dans la note 2.
(3) Selon le Rechout qui est récité pour le ‘Hatan Béréchit.
(4) Le Rabbi souligne les mots : “ cette ”, “ ce ”, “ pas ”, “ pas d’autre ” et “ conclusion ”.
(5) Selon le traité Bera’hot 58a.
(6) A la fin du traité Ouktsin.
(7) C’est-à-dire à la tombée de la nuit.
(8) Selon le Séfer Mitsvot Katan, cité par le Beth Yossef Ora’h ‘Haïm, au chapitre 61 et le Choul’han Arou’h, de même que celui de l’Admour Hazaken, Ora’h ‘Haïm, chapitre 61, au paragraphe 6.
25 Mena’hem Av 5724,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre
aux besoins communautaires, le Rav ‘Haïm Yona(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, c’est avec plaisir que j’ai reçu votre lettre de ce lundi, m’annonçant une bonne nouvelle, puisque vous me dites que vous achèverez bientôt le cours public que vous donnez, dans votre maison, sur le Eïn Yaakov. Puisse D.ieu faire que ce soit en un moment bon et fructueux, de tous les points de vue, que vous concluiez le Eïn Yaakov et que vous le recommenciez aussitôt, conformément à l’usage des Juifs. En effet, la coutume d’Israël, partie intégrante de la Torah(2), veut que l’on rapproche la fin du début(3).
Bien plus, comme l’établissent différents textes, cette(4) conclusion est liée à ce(4) début de différentes façons. L’une d’entre elles est la suivante : on peut se demander de quelle manière satisfaire l’exigence d’instaurer une paix véritable entre les hommes, alors que : “ leurs opinions ne sont pas(4) identiques ”(5). Une telle exigence est pourtant formulée avec beaucoup de fermeté, au point d’affirmer que : “ le Saint béni soit-Il ne trouva pas d’autre(4) réceptacle contenant la bénédiction pour Israël que la paix ”(6).
L’explication de tout cela est la suivante. Il peut en être ainsi grâce à la lecture du Chema Israël, dès le début des vingt quatre heures de la journée(7), comme le stipule le début de la Michna : “ A partir de quand lit-on le Chema Israël du soir ? ”. Or, la finalité du Chema Israël est de proclamer la Royauté du Saint béni soit-Il, jusqu’à prendre conscience que : “ l’Eternel est Un ”, dans les sept cieux et sur la terre, aux quatre points cardinaux(8). De la sorte, chacun peut offrir sa volonté à D.ieu, la confondre à la Sienne. Dès lors, disparaît tout ce qui peut constituer une séparation, créer des différences. Ainsi, s’instaure la paix véritable et D.ieu accorde pleinement Sa bénédiction, comme nous le disons à la conclusion(4) de la Amida : “ Bénis-nous, notre Père ” parce que nous sommes “ tous comme un ”. On consultera, à ce sujet, le chapitre 32 du Tanya.
Tout ceci est exposé clairement par différents textes de notre sainte Torah, Torah de vie et, plus profondément par l’enseignement caché de la Torah, lequel, dans la Guemara, figure dans les récits du Eïn Yaakov, en lesquels on trouve la plupart des secrets de la Torah, comme l’explique Iguéret Ha Kodech, de l’Admour Hazaken, au chapitre 23. Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit, en saluant tous les participants à cette étude particulièrement importante, auxquels D.ieu accordera de longs jours et de bonnes années,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav H. Y. Dan, de New Haven.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 22, à la page 56, dans la note 2.
(3) Selon le Rechout qui est récité pour le ‘Hatan Béréchit.
(4) Le Rabbi souligne les mots : “ cette ”, “ ce ”, “ pas ”, “ pas d’autre ” et “ conclusion ”.
(5) Selon le traité Bera’hot 58a.
(6) A la fin du traité Ouktsin.
(7) C’est-à-dire à la tombée de la nuit.
(8) Selon le Séfer Mitsvot Katan, cité par le Beth Yossef Ora’h ‘Haïm, au chapitre 61 et le Choul’han Arou’h, de même que celui de l’Admour Hazaken, Ora’h ‘Haïm, chapitre 61, au paragraphe 6.