Lettre n° 8905
Par la grâce de D.ieu,
24 Mar’hechvan 5725,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 15 Mar’hechvan. En un moment propice, on mentionnera votre nom et celui de votre épouse près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que soit exaucé le souhait de votre cœur, conformément au contenu de votre lettre(1). De la manière dont elle est rédigée, il est sûrement inutile de vous souligner à quel point est nécessaire un comportement quotidien qui soit conforme aux instructions de notre Torah, Torah de vie et à la pratique de ses Mitsvot, desquelles il est dit(2) : “ On vivra par elles ”. Je voudrais uniquement ajouter que, pour tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, une situation, aussi bonne qu’elle puisse être, peut toujours être améliorée et nos Sages nous ont donné l’assurance(3), à ce propos, que : “ à quiconque ajoute, on ajoute ” en la satisfaction de ses besoins.
Vous formez des enseignants et il y a là à la fois un grand mérite et une immense responsabilité. Vous parlez, dans votre lettre, d’un travail, mais nos Sages emploient, à propos d’une telle activité, l’expression(4) : “ mission sacrée ”. L’idée profonde est de faire acquérir à vos élèves la crainte et l’amour de D.ieu, d’autant qu’eux-mêmes se préparent à enseigner. Toute amélioration, tout ajout, les concernant, sera donc multiplié, ensuite, par le nombre de leurs élèves. Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin, de même que les Mezouzot de votre maison afin de vous assurer de leur conformité à la Hala’ha. Et, votre épouse gardera l’usage positif des filles d’Israël vertueuses qui consiste à prélever de la Tsedaka avant l’allumage des bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes.
Vous voudrez bien m’excuser d’ajouter également le point suivant. Il peut arriver(5) qu’un blocage comme le vôtre soit la conséquence d’une Mitsva qui n’est pas accomplie de la meilleure façon ou encore d’un manque de scrupule dans le respect des principes et des lois de la pureté familiale, statut de Nidda, examen de pureté, immersion rituelle dans un Mikwé conforme, du fait d’un manque de connaissance des détails, en la matière. Vous vérifierez donc tout cela auprès d’un Rav, enseignant la Hala’ha, pour vous assurer que vous ne manquez pas de connaissances. Avec mes respects et ma bénédiction afin que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Vraisemblablement celui d’avoir un enfant.
(2) Vaykra 18, 5.
(3) A la fin du traité Taanit.
(4) Dans le traité Baba Batra 21b.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°8687.
24 Mar’hechvan 5725,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 15 Mar’hechvan. En un moment propice, on mentionnera votre nom et celui de votre épouse près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que soit exaucé le souhait de votre cœur, conformément au contenu de votre lettre(1). De la manière dont elle est rédigée, il est sûrement inutile de vous souligner à quel point est nécessaire un comportement quotidien qui soit conforme aux instructions de notre Torah, Torah de vie et à la pratique de ses Mitsvot, desquelles il est dit(2) : “ On vivra par elles ”. Je voudrais uniquement ajouter que, pour tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, une situation, aussi bonne qu’elle puisse être, peut toujours être améliorée et nos Sages nous ont donné l’assurance(3), à ce propos, que : “ à quiconque ajoute, on ajoute ” en la satisfaction de ses besoins.
Vous formez des enseignants et il y a là à la fois un grand mérite et une immense responsabilité. Vous parlez, dans votre lettre, d’un travail, mais nos Sages emploient, à propos d’une telle activité, l’expression(4) : “ mission sacrée ”. L’idée profonde est de faire acquérir à vos élèves la crainte et l’amour de D.ieu, d’autant qu’eux-mêmes se préparent à enseigner. Toute amélioration, tout ajout, les concernant, sera donc multiplié, ensuite, par le nombre de leurs élèves. Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin, de même que les Mezouzot de votre maison afin de vous assurer de leur conformité à la Hala’ha. Et, votre épouse gardera l’usage positif des filles d’Israël vertueuses qui consiste à prélever de la Tsedaka avant l’allumage des bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes.
Vous voudrez bien m’excuser d’ajouter également le point suivant. Il peut arriver(5) qu’un blocage comme le vôtre soit la conséquence d’une Mitsva qui n’est pas accomplie de la meilleure façon ou encore d’un manque de scrupule dans le respect des principes et des lois de la pureté familiale, statut de Nidda, examen de pureté, immersion rituelle dans un Mikwé conforme, du fait d’un manque de connaissance des détails, en la matière. Vous vérifierez donc tout cela auprès d’un Rav, enseignant la Hala’ha, pour vous assurer que vous ne manquez pas de connaissances. Avec mes respects et ma bénédiction afin que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Vraisemblablement celui d’avoir un enfant.
(2) Vaykra 18, 5.
(3) A la fin du traité Taanit.
(4) Dans le traité Baba Batra 21b.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°8687.