Lettre n° 8947
Par la grâce de D.ieu,
25 Chevat 5725,
Brooklyn, New York,
A monsieur L. Erman,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, de même que les livres que vous m’avez adressés, dont la liste se trouve ci-dessous. Je vous remercie beaucoup de me les avoir adressés. A n’en pas douter, vous enverrez également à notre bibliothèque ce que vous publierez à l’avenir. Je vous en remercie d’avance. Vous ne me donnez pas de détails vous concernant personnellement, mais, en feuilletant vos livres, j’ai pu constater que vous savez observer ce qui se passe autour de vous. J’ai donc bon espoir que vous consacrez une large part de votre temps à l’étude de notre Torah, laquelle réunit deux éléments extrêmes, au sens le plus littéral, dans l’existence de l’homme, depuis son premier instant, lors de sa naissance, jusqu’au dernier qu’il passe sur cette terre, de même que dans sa vie morale. Les dix Commandements soulignent tout cela, qui commencent par Ano’hi, Je et qui énoncent les notions les plus fondamentales relatives à l’Unité de D.ieu, ce qui est couramment appelé le monothéisme(1), comme l’expliquent longuement les ouvrages de ‘Hassidout, mais disent aussi : “ Tu ne tueras pas ”, “ Tu ne voleras pas ”, faisant ainsi allusion aux instincts les plus bas de l’homme.
Nos Sages prônent une étude qui conduit à l’action(2) et j’ai donc bon espoir que c’est bien le cas de la vôtre, car notre Torah est une Torah de vie, avant tout un enseignement pour la vie quotidienne, une vie digne de ce nom. S’il en a toujours été ainsi, combien plus est-ce le cas en notre époque aux multiples déconvenues, surtout en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, celle que toutes les nations de la terre qualifient de Terre Sainte et, selon les termes du verset : “ un pays vers lequel toujours sont tournés les yeux de D.ieu, du début de l’année à la fin de l’année ”. Je vous remercie encore une fois pour ce que vous m’avez envoyé. Avec mes respects et ma bénédiction,
Mon secrétariat ne rédige pas en allemand. En revanche, vous pouvez continuer à m’écrire dans cette langue, si cela vous est plus aisé. Je me permettrai de demander à notre bureau de vous adresser quelques livres qui ont été publiés par notre maison d’édition. J’espère qu’il vous intéresseront et que vous leur accorderez toute l’attention nécessaire
Notes
(1) En anglais ou en français dans le texte.
(2) Dans le traité Kiddouchin 40b.
25 Chevat 5725,
Brooklyn, New York,
A monsieur L. Erman,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, de même que les livres que vous m’avez adressés, dont la liste se trouve ci-dessous. Je vous remercie beaucoup de me les avoir adressés. A n’en pas douter, vous enverrez également à notre bibliothèque ce que vous publierez à l’avenir. Je vous en remercie d’avance. Vous ne me donnez pas de détails vous concernant personnellement, mais, en feuilletant vos livres, j’ai pu constater que vous savez observer ce qui se passe autour de vous. J’ai donc bon espoir que vous consacrez une large part de votre temps à l’étude de notre Torah, laquelle réunit deux éléments extrêmes, au sens le plus littéral, dans l’existence de l’homme, depuis son premier instant, lors de sa naissance, jusqu’au dernier qu’il passe sur cette terre, de même que dans sa vie morale. Les dix Commandements soulignent tout cela, qui commencent par Ano’hi, Je et qui énoncent les notions les plus fondamentales relatives à l’Unité de D.ieu, ce qui est couramment appelé le monothéisme(1), comme l’expliquent longuement les ouvrages de ‘Hassidout, mais disent aussi : “ Tu ne tueras pas ”, “ Tu ne voleras pas ”, faisant ainsi allusion aux instincts les plus bas de l’homme.
Nos Sages prônent une étude qui conduit à l’action(2) et j’ai donc bon espoir que c’est bien le cas de la vôtre, car notre Torah est une Torah de vie, avant tout un enseignement pour la vie quotidienne, une vie digne de ce nom. S’il en a toujours été ainsi, combien plus est-ce le cas en notre époque aux multiples déconvenues, surtout en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, celle que toutes les nations de la terre qualifient de Terre Sainte et, selon les termes du verset : “ un pays vers lequel toujours sont tournés les yeux de D.ieu, du début de l’année à la fin de l’année ”. Je vous remercie encore une fois pour ce que vous m’avez envoyé. Avec mes respects et ma bénédiction,
Mon secrétariat ne rédige pas en allemand. En revanche, vous pouvez continuer à m’écrire dans cette langue, si cela vous est plus aisé. Je me permettrai de demander à notre bureau de vous adresser quelques livres qui ont été publiés par notre maison d’édition. J’espère qu’il vous intéresseront et que vous leur accorderez toute l’attention nécessaire
Notes
(1) En anglais ou en français dans le texte.
(2) Dans le traité Kiddouchin 40b.