Lettre n° 8960

Par la grâce de D.ieu,
20 Adar Chéni 5725,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat(1), dans laquelle vous me dites que vous avez eu des difficultés à étudier le contenu des propos qui constituaient les causeries du saint Chabbat. Vous en percevez le sens général, mais pas toujours les aspects spécifiques.

Globalement, ces causeries comprennent plusieurs parties, car ceux qui les étudient se répartissent en plusieurs catégories, du point de vue de la compréhension de la Torah. Mais, en tout état de cause, chaque catégorie peut y trouver une idée, en fonction du niveau de ses connaissances, s’ajoutant à une perception générale du sujet. Sans doute en est-il de même pour ce qui vous concerne. Au fur et à mesure de votre avancement dans l’étude de la Torah, vous en comprendrez une autre partie, puis encore une autre. Il n’y a pas lieu d’étudier d’autres livres pour pouvoir comprendre ces causeries. Ce n’est pas de la sorte qu’il faut procéder. On doit, bien au contraire, avancer, pas à pas, dans l’étude et la compréhension de la Torah. Point essentiel, vous devez vous conformez aux propos de l’Admour Hazaken, dans ses lois de l’étude de la Torah, à la fin du premier chapitre, soulignant que l’étude des femmes doit, avant tout, être centrée sur l’action concrète(2), pénétrée de crainte et d’amour de D.ieu, comme le précise la même référence. Avec ma bénédiction de réussite dans tous les domaines, de même que pour me donner de bonnes nouvelles,

Notes

(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Selon le traité Kiddouchin 40b.