Lettre n° 8990

Par la grâce de D.ieu,
Issrou ‘Hag(1) Chavouot, temps
du don de notre Torah 5725,
Brooklyn, New York,

Aux participants au repas annuel du comité de New York
pour le séminaire d’enseignantes et les écoles
professionnelles de jeunes filles de Kfar ‘Habad, en notre
Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie,
que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous bénis et vous salue,

J’ai appris, avec plaisir, que votre repas aura lieu ce dimanche de la Parchat Beaalote’ha, “ lorsque tu allumeras les lumières ”(2). D.ieu fasse que cet événement soit couronné d’un large succès, dans tous les domaines. Conformément au dicton bien connu de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, la Paracha de la semaine délivre des enseignements pour tous les événements qui s’y produisent. En l’occurrence, il est approprié de constater et de souligner la signification des mots : “ lorsque tu allumeras les lumières ”(3). Rachi explique, à cette référence, qu’il fallait allumer les lumières du Chandelier, dans le Temple, “ jusqu’à ce que la flamme s’élève d’elle-même ”(3). Tel est précisément l’effet d’une bonne éducation. L’élève, garçon ou fille, doit pouvoir s’élever en permanence par la flamme de “ la bougie de Mitsva et la Torah de lumière ”(3), allumée en son âme par ses enseignants et par ses éducateurs.

Et, la révélation de tout cela est d’autant plus aisée que l’âme divine elle-même, possédée par chaque Juif, homme ou femme, est, de par sa nature profonde, attirée par la Torah et les Mitsvot, dont elle a soif. Il suffit donc de préparer des “ protections ”, d’écarter les obstacles et les avances du mauvais penchant. Dès lors, la flamme s’élève d’elle-même.

Les écoles de Kfar ‘Habad que vous soutenez par votre action pleine d’abnégation, satisfont à de tels objectifs et vous y êtes associées pour une large part, avec un grand mérite. Néanmoins, comme pour tout ce qui participe du bien et de la sainteté, un ajout est toujours possible et il faut donc espérer que vous l’introduirez, en toutes vos activités au profit de ces saintes institutions, qui ont été fondées et sont dirigées dans l’esprit de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. D.ieu fasse que vous connaissiez la réussite en votre action, dans des proportions sans cesse accrues et que vous receviez un bien visible et tangible, vous-mêmes et tous les membres de votre famille, en tous vos besoins, matériels et spirituels. Avec ma bénédiction de succès et pour que vous me donniez de bonnes nouvelles,

Notes

(1) Le lendemain de la fête.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 33, à la page 269.
(3) Le Rabbi souligne les mots : “ lorsque tu allumeras les lumières ”, “ jusqu’à ce que la flamme s’élève d’elle-même ” et “ la bougie de Mitsva et la Torah de lumière ”.