Lettre n° 8991
Par la grâce de D.ieu,
8 Sivan 5725,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre du 2 Sivan(1). Il me semble vous avoir déjà répondu, au préalable, à l’occasion de vos précédents courriers, mais je réitérerai ma réponse encore une fois ici. Selon l’enseignement de notre Torah, Torah de vie, “ une femme vertueuse est celle qui accomplit la volonté de son mari ”(2), en particulier par un comportement quotidien conforme aux directives de la Torah. A fortiori est-ce le cas si la question qui se pose porte sur un travail lié à l’éducation des fils et filles d’Israël, laquelle est une réalisation particulièrement importante. Il est donc bien évident qu’il est judicieux d’accepter un poste dans ce domaine, au moins à temps partiel. Et, il ne fait pas de doute que vous parviendrez à trouver une proposition, avec l’effort qui convient et que vous connaîtrez le succès, en la matière.
Vous me dites également qu’à votre avis, vous n’êtes pas en mesure de continuer à habiter Kfar ‘Habad. Je ne peux cependant pas accepter une telle affirmation, car, même si l’on y trouve des éléments négatifs, selon ce que vous écrivez, et, de fait, il doit en être de même en tout autre lieu d’habitation car notre monde ne connaît pas le sommet de la perfection, il n’en reste pas moins vrai qu’avec de la bonne volonté et en adoptant l’approche qui convient, il est possible de surmonter ces difficultés. Selon les informations dont je dispose, d’après ce que m’écrivent les habitants du Kfar, il est certain que vous pouvez y trouver des amis et des proches, non seulement vous habituer à y vivre, mais même en concevoir de la satisfaction, au plein sens de ce terme. Néanmoins, comme pour tout ce qui appartient à la vie d’un homme, un effort en ce sens est nécessaire et, avant tout, il faut rejeter l’approche qui vous conduit à écrire : “ il sera absolument impossible de s’habituer ”, d’autant que votre conception n’est nullement fondée sur la réalité.
Que D.ieu, Qui accorde Sa Providence à chacun et à chacune, vous guide vers ce qui sera bon pour vous. Avec votre mari, vous continuerez à résider à Kfar ‘Habad, avec une proximité véritable(3). Dans l’enthousiasme, vous bâtirez un édifice éternel, qui sera basé sur les fondements de la Torah et de ses Mitsvot. Conformément à ta(4) demande, la présente t’est adressée en passant outre à la file d’attente. Avec ma bénédiction afin de me donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Selon le Tana Dveï Elyahou Rabba, au chapitre 9.
(3) Au sein du couple.
(4) Le Rabbi emploie la deuxième personne du singulier à la fin de cette lettre.
8 Sivan 5725,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre du 2 Sivan(1). Il me semble vous avoir déjà répondu, au préalable, à l’occasion de vos précédents courriers, mais je réitérerai ma réponse encore une fois ici. Selon l’enseignement de notre Torah, Torah de vie, “ une femme vertueuse est celle qui accomplit la volonté de son mari ”(2), en particulier par un comportement quotidien conforme aux directives de la Torah. A fortiori est-ce le cas si la question qui se pose porte sur un travail lié à l’éducation des fils et filles d’Israël, laquelle est une réalisation particulièrement importante. Il est donc bien évident qu’il est judicieux d’accepter un poste dans ce domaine, au moins à temps partiel. Et, il ne fait pas de doute que vous parviendrez à trouver une proposition, avec l’effort qui convient et que vous connaîtrez le succès, en la matière.
Vous me dites également qu’à votre avis, vous n’êtes pas en mesure de continuer à habiter Kfar ‘Habad. Je ne peux cependant pas accepter une telle affirmation, car, même si l’on y trouve des éléments négatifs, selon ce que vous écrivez, et, de fait, il doit en être de même en tout autre lieu d’habitation car notre monde ne connaît pas le sommet de la perfection, il n’en reste pas moins vrai qu’avec de la bonne volonté et en adoptant l’approche qui convient, il est possible de surmonter ces difficultés. Selon les informations dont je dispose, d’après ce que m’écrivent les habitants du Kfar, il est certain que vous pouvez y trouver des amis et des proches, non seulement vous habituer à y vivre, mais même en concevoir de la satisfaction, au plein sens de ce terme. Néanmoins, comme pour tout ce qui appartient à la vie d’un homme, un effort en ce sens est nécessaire et, avant tout, il faut rejeter l’approche qui vous conduit à écrire : “ il sera absolument impossible de s’habituer ”, d’autant que votre conception n’est nullement fondée sur la réalité.
Que D.ieu, Qui accorde Sa Providence à chacun et à chacune, vous guide vers ce qui sera bon pour vous. Avec votre mari, vous continuerez à résider à Kfar ‘Habad, avec une proximité véritable(3). Dans l’enthousiasme, vous bâtirez un édifice éternel, qui sera basé sur les fondements de la Torah et de ses Mitsvot. Conformément à ta(4) demande, la présente t’est adressée en passant outre à la file d’attente. Avec ma bénédiction afin de me donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Selon le Tana Dveï Elyahou Rabba, au chapitre 9.
(3) Au sein du couple.
(4) Le Rabbi emploie la deuxième personne du singulier à la fin de cette lettre.