Lettre n° 8994
Par la grâce de D.ieu,
15 Sivan 5725,
Brooklyn, New York,
Aux élèves de la Yechiva Tom’heï Temimim Loubavitch,
à Montréal, à l’occasion de votre fête de conclusion(1),
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à l’annonce de votre fête de conclusion, qui aura lieu le mercredi de la Parchat Chela’h(2). Puisse D.ieu faire que tous ceux qui participent à cette conclusion en perçoivent la dimension profonde, c’est-à-dire la préparation qu’elle constitue pour accéder à un stade plus élevé de l’étude de la Torah, de sa partie révélée et de la ‘Hassidout, avec une constance et une ardeur de tout moment, pour parvenir à la pratique la meilleure des Mitsvot et pour influencer son entourage en ce sens.
Sur la base de l’enseignement de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, selon lequel la Sidra de la semaine recèle des enseignements concrets, en relation avec les faits de la semaine, en particulier quand il s’agit d’un événement aussi important qu’une fête de conclusion, il est d’actualité de méditer au verset : “ Vos enfants, Je les conduirai et ils connaîtront la terre ”(3), qui est lié au mercredi de la Parchat Chela’h(4). La sainte Torah est éternelle et ses enseignements le sont également. En l’occurrence, celui qu’elle délivre est le suivant. Les enfants peuvent et doivent aspirer à des accomplissements plus élevés, y compris par rapport à ceux de leurs parents, aussi hauts que ceux-ci puissent être. En effet, en tous les domaines du bien et de la sainteté, on conserve toujours les moyens de poursuivre son élévation. Si, en outre, ces enfants gardent présent à l’esprit que, par leurs réalisations, ils confèrent un mérite à leurs parents(5), ils auront alors une toute autre motivation.
Ce qui vient d’être dit peut être exprimé selon les termes suivants de nos Sages(6) : “ La force du fils est supérieure à celle du père ” et cette affirmation reçoit également une expression dans le contenu profond de ce mois, celui du don de la Torah. On sait, en effet, que celle-ci fut donnée quand les parents proclamèrent(7) : “ Nos enfants seront nos garants ”(8). C’est donc par le mérite des enfants que les parents reçurent la sainte Torah, Torah de vie et les Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”(9).
Que D.ieu accorde la réussite à tous ceux qui sont parvenus à cette conclusion, afin qu’ils atteignent leur objectif et assument leur mission de la meilleure façon, avec l’éclairage qu’apporte la ‘Hassidout, qui est l’enseignement de notre maître, le Baal Chem Tov et de nos maîtres et chefs, en chaque génération. Avec ma bénédiction pour une considérable réussite, à la fois matérielle et spirituelle, de même que pour me donner de bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
Notes
(1) De l’année scolaire.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 8, à la page 301.
(3) Le Rabbi souligne ce verset.
(4) Puisqu’il figure dans le Revii de cette Paracha.
(5) Voir le ‘Hano’h Le Naar, à partir de la page 29, reproduit dans la lettre n°6140.
(6) Dans le traité Chevouot 48a.
(7) Selon le Midrash Chir Hachirim Rabba, chapitre 1, au paragraphe 4.
(8) Le Rabbi souligne cette phrase.
(9) Vaykra 18, 5.
15 Sivan 5725,
Brooklyn, New York,
Aux élèves de la Yechiva Tom’heï Temimim Loubavitch,
à Montréal, à l’occasion de votre fête de conclusion(1),
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à l’annonce de votre fête de conclusion, qui aura lieu le mercredi de la Parchat Chela’h(2). Puisse D.ieu faire que tous ceux qui participent à cette conclusion en perçoivent la dimension profonde, c’est-à-dire la préparation qu’elle constitue pour accéder à un stade plus élevé de l’étude de la Torah, de sa partie révélée et de la ‘Hassidout, avec une constance et une ardeur de tout moment, pour parvenir à la pratique la meilleure des Mitsvot et pour influencer son entourage en ce sens.
Sur la base de l’enseignement de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, selon lequel la Sidra de la semaine recèle des enseignements concrets, en relation avec les faits de la semaine, en particulier quand il s’agit d’un événement aussi important qu’une fête de conclusion, il est d’actualité de méditer au verset : “ Vos enfants, Je les conduirai et ils connaîtront la terre ”(3), qui est lié au mercredi de la Parchat Chela’h(4). La sainte Torah est éternelle et ses enseignements le sont également. En l’occurrence, celui qu’elle délivre est le suivant. Les enfants peuvent et doivent aspirer à des accomplissements plus élevés, y compris par rapport à ceux de leurs parents, aussi hauts que ceux-ci puissent être. En effet, en tous les domaines du bien et de la sainteté, on conserve toujours les moyens de poursuivre son élévation. Si, en outre, ces enfants gardent présent à l’esprit que, par leurs réalisations, ils confèrent un mérite à leurs parents(5), ils auront alors une toute autre motivation.
Ce qui vient d’être dit peut être exprimé selon les termes suivants de nos Sages(6) : “ La force du fils est supérieure à celle du père ” et cette affirmation reçoit également une expression dans le contenu profond de ce mois, celui du don de la Torah. On sait, en effet, que celle-ci fut donnée quand les parents proclamèrent(7) : “ Nos enfants seront nos garants ”(8). C’est donc par le mérite des enfants que les parents reçurent la sainte Torah, Torah de vie et les Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”(9).
Que D.ieu accorde la réussite à tous ceux qui sont parvenus à cette conclusion, afin qu’ils atteignent leur objectif et assument leur mission de la meilleure façon, avec l’éclairage qu’apporte la ‘Hassidout, qui est l’enseignement de notre maître, le Baal Chem Tov et de nos maîtres et chefs, en chaque génération. Avec ma bénédiction pour une considérable réussite, à la fois matérielle et spirituelle, de même que pour me donner de bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
Notes
(1) De l’année scolaire.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 8, à la page 301.
(3) Le Rabbi souligne ce verset.
(4) Puisqu’il figure dans le Revii de cette Paracha.
(5) Voir le ‘Hano’h Le Naar, à partir de la page 29, reproduit dans la lettre n°6140.
(6) Dans le traité Chevouot 48a.
(7) Selon le Midrash Chir Hachirim Rabba, chapitre 1, au paragraphe 4.
(8) Le Rabbi souligne cette phrase.
(9) Vaykra 18, 5.