Lettre n° 8996
Par la grâce de D.ieu, veille du
saint Chabbat Parchat Chela’h 5725,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre(1). Un point est d’actualité, concernant la Paracha de cette semaine, traitant des explorateurs qui “ à ce moment(2), étaient vertueux ”. C’est pour cette raison qu’ils furent choisis et envoyés(3) par Moché, le berger d’Israël(4). Puis, par la suite, “ ils montèrent et explorèrent ”. Il se passa alors ce que l’on sait, comme la Paracha le relate longuement.
D’après le commentaire de l’Admour Hazaken, en particulier dans le Likouteï Torah, on peut établir que l’argumentaire des explorateurs fut alors le suivant. Pourquoi les enfants d’Israël devaient-ils rentrer en Terre Sainte, là où le service de D.ieu réside essentiellement dans les Mitsvot(5) concrètes, où l’on doit, avant tout se préoccuper de ce qui est terrestre, labourer, planter, moissonner, vendanger ou récolter les olives ? Car, si l’homme laboure, au moment du labourage, s’il engrange au moment de la moisson, que deviendra(6) la Torah(5) ? Dans le désert, en revanche, recevait reçoit son pain et son eau. Tous pouvaient alors être fidèles(7) à l’étude de la Torah, en faire leur seule occupation. Bien plus, on l’apprendrait auprès de Moché, notre maître, qui la reçut(8) sur le mont Sinaï et qui l’enseigna à chacun(9).
Or, il est bien dit que, “ à ce moment, ils étaient vertueux ”, ce qui permet d’établir qu’ils voulaient mettre en pratique la volonté de D.ieu, explorer “ le pays de Canaan que Je donne(5) aux enfants d’Israël ” afin d’y entrer(10), en tout état de cause(5). Dès lors, quelle évolution se produisit-elle donc quand “ ils montèrent et explorèrent ” ? Pourquoi changèrent-ils d’idée et calomnièrent-ils le pays ?
La réponse à cette question peut être trouvée dans l’affirmation de nos Sages(11) selon laquelle “ ce que l’on entend ne peut pas être comparé à ce que l’on voit ”. Quand il parvinrent dans le pays et qu’ils virent(5), ainsi qu’il est dit : “ tout le peuple que nous avons vu(5)… là-bas nous avons vu(5) les géants… voici son fruit ”, ils affirmèrent, à eux-mêmes et à ceux qui les avaient envoyés : “ Nous ne pourrons pas monter vers ce peuple, car il est plus fort que nous ”. En effet, il serait alors impossible de conserver le niveau actuel et, a fortiori, de connaître l’élévation, d’une étape vers l’autre. Bien au contraire, “ ce pays dévore ceux qui y habitent ”, même quand ceux-ci désirent s’y installer et en faire une terre habitable, labourer et planter en mettant en pratique les principes : “ toutes tes actions seront pour le Nom de D.ieu ” et, plus encore, “ en toutes tes voies, reconnais Le ”(12), c’est-à-dire mettre en pratique les Mitsvot, d’une manière concrète.
Il découle de tout cela un enseignement pour le service de D.ieu. Un homme ne doit pas se décourager, quand il est confronté à l’action concrète et, de ce fait, affronte des difficultés, des voiles, des occultations qu’il ne prévoyait pas d’emblée ou bien qu’il n’imaginait pas aussi fortes et intenses, au point de devoir les conquérir et leur apporter l’élévation. En effet, on a d’ores et déjà rencontré de telles situations de par le passé et c’est précisément notre Paracha qui rapporte une telle épreuve et précise son remède, une ferme résolution selon laquelle : “ vous ne vous révolterez pas contre D.ieu ”, auquel cas, “ vous n’aurez pas peur… D.ieu est avec nous ”.
Il peut parfois sembler que l’épreuve et les voiles sont trop forts. Ainsi, en l’occurrence, des hommes vertueux, choisis par Moché notre maître au sein de tout Israël, voulurent assumer fidèlement la mission qu’il leur confiait. Or,
A) ils avaient, au préalable, déjà entendu parler de ce pays et ils avaient effectivement pris une bonne décision, puis ce qu’ils virent les fit changer d’avis et ils éprouvèrent une crainte qui, selon eux, était justifiée.
B) ils commirent une erreur, ce faisant, car, s’ils ne s’étaient pas révoltés contre D.ieu, ils n’auraient pas eu peur et ils n’auraient pas été conduits à modifier leur décision.
Combien plus en est-il ainsi, à notre époque du talon du Machia’h. La rationalité des événements naturels conduit à observer la difficulté, les voiles, les “ géants ”, ce qui est “ puissant ”, “ plus fort que nous ”, mais il n’y a nullement lieu de s’affecter de tout cela. Bien au contraire, notre Torah éternelle nous donne l’assurance que, si “ vous ne vous révoltez pas contre D.ieu ”, dès lors, “ vous ne craindrez rien, monter nous monterons et pouvoir nous pourrons, nous en hériterons ”(13). Il est donc certain que chacun et chacune prendra une décision intérieure et ferme, celle de ne pas se révolter contre D.ieu, la raffermira et la mettra en pratique(14). Dès lors, de manière concrète, “ vous ne craindrez rien, monter nous monterons et nous en hériterons ”(15).
Il est certain que chacun, chacune a pris une ferme décision de ne pas se révolter contre D.ieu. En la suscitant et en la révélant, on peut effectivement proclamer : “ Vous n’aurez pas peur. Monter, nous monterons et nous en hériterons ”. Avec ma bénédiction,
M. Schneerson,
* * *
Vous m’écrivez que les explorateurs avaient, en l’occurrence, un intérêt personnel. On trouve effectivement une telle explication dans le Likouteï Torah, à la page 37b, qui dit : “ Ils ne voulaient pas s’abaisser ”, de même qu’à la page 41b. S’agissant de la signification de l’expression : “ Il faisait la chasse avec sa bouche ”(16), vous consulterez le Torah Or, à la page 20c.
Notes
(1) Cette lettre fut adressée à plusieurs personnes. Voir le Likouteï Si’hot, tome 8, à la page 296, de même que la causerie du dimanche de la Parchat Chela’h, dans le Likouteï Si’hot, tome 8, à partir de la page 289.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon le commentaire de Rachi, à cette référence et le Midrash Bamidbar Rabba ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Le Midrash Bamidbar Rabba, au chapitre 16, paragraphe 5, dit qu’ils furent choisis par le Saint béni soit-Il et par Moché. En effet, ce dernier se refusa à les envoyer avant d’avoir sollicité l’avis de D.ieu pour chacun d’entre eux en particulier. Et, D.ieu lui confirma qu’ils étaient tous aptes à assumer cette mission ”.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Il connaissait l’esprit de chacun, comme le soulignent nos Sages, commentant le verset Pin’has 27, 16. On verra aussi le Likouteï Torah, Chir Hachirim, à la page 35b ”.
(5) Le Rabbi souligne les mots : “ Mitsvot ”, “ Torah ”, “ donne ”, “ en tout état de cause ”, “ virent ”, “ nous avons vu ” et “ nous avons vu ”.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Qui se consacrera à son étude ? Voir le traité Bera’hot 35b ”.
(7) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Midrash Chemot Rabba, chapitre 25, au paragraphe 5, qui dit : ‘c’est la manne, c’est le puits’ ”.
(8) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Zohar, tome 3, à la page 82b ”.
(9) Le Rabbi note, en bas de page : “ Traité Erouvin 54b ”.
(10) Le Rabbi note, en bas de page : “ La vérification, ‘est-il faible… ?’, avait uniquement pour but de déterminer le chemin qu’il fallait emprunter afin de se rendre en Terre Sainte, comme l’établissent le verset Devarim 1, 22 et le commentaire du Ramban, au début de la Parchat Chela’h ”.
(11) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir la Me’hilta sur le verset Yethro 19, 9 ”.
(12) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Rambam, lois des opinions, à la fin du chapitre 3, à l’inverse de l’ordre adopté par le Tour et Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 231. Mais, ce point ne sera pas développé ici ”.
(13) Le Rabbi note, en bas de page : “ L’expression : ‘Monter, nous montrons’ fait allusion à la ‘volonté du cœur’ transcendant la raison. La phrase : ‘Pouvoir, nous pourrons’, en revanche, a une portée plus générale et ‘nous en hériterons’ introduit ici les détails, comme le montre la longue analyse qui est établie par le discours ‘hassidique intitulé : ‘Et, Kalev fit taire’ de 5674 ”.
(14) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Rambam, lois du divorce, à la fin du chapitre 2 ”.
(15) Le Rabbi note, en bas de page : “ Il s’agit ici de l’héritage émanant de l’aspect positif des parcelles de sainteté de Tohou qui sont tombées, lors de la brisure des réceptacles, selon une explication figurant dans le discours ‘hassidique intitulé : ‘Si l’esprit’ de 5695, qui est publié dans le Séfer Ha Maamarim Kountrassim. On consultera le long développement se trouvant dans ce texte ”.
(16) Toledot 25, 28.
saint Chabbat Parchat Chela’h 5725,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre(1). Un point est d’actualité, concernant la Paracha de cette semaine, traitant des explorateurs qui “ à ce moment(2), étaient vertueux ”. C’est pour cette raison qu’ils furent choisis et envoyés(3) par Moché, le berger d’Israël(4). Puis, par la suite, “ ils montèrent et explorèrent ”. Il se passa alors ce que l’on sait, comme la Paracha le relate longuement.
D’après le commentaire de l’Admour Hazaken, en particulier dans le Likouteï Torah, on peut établir que l’argumentaire des explorateurs fut alors le suivant. Pourquoi les enfants d’Israël devaient-ils rentrer en Terre Sainte, là où le service de D.ieu réside essentiellement dans les Mitsvot(5) concrètes, où l’on doit, avant tout se préoccuper de ce qui est terrestre, labourer, planter, moissonner, vendanger ou récolter les olives ? Car, si l’homme laboure, au moment du labourage, s’il engrange au moment de la moisson, que deviendra(6) la Torah(5) ? Dans le désert, en revanche, recevait reçoit son pain et son eau. Tous pouvaient alors être fidèles(7) à l’étude de la Torah, en faire leur seule occupation. Bien plus, on l’apprendrait auprès de Moché, notre maître, qui la reçut(8) sur le mont Sinaï et qui l’enseigna à chacun(9).
Or, il est bien dit que, “ à ce moment, ils étaient vertueux ”, ce qui permet d’établir qu’ils voulaient mettre en pratique la volonté de D.ieu, explorer “ le pays de Canaan que Je donne(5) aux enfants d’Israël ” afin d’y entrer(10), en tout état de cause(5). Dès lors, quelle évolution se produisit-elle donc quand “ ils montèrent et explorèrent ” ? Pourquoi changèrent-ils d’idée et calomnièrent-ils le pays ?
La réponse à cette question peut être trouvée dans l’affirmation de nos Sages(11) selon laquelle “ ce que l’on entend ne peut pas être comparé à ce que l’on voit ”. Quand il parvinrent dans le pays et qu’ils virent(5), ainsi qu’il est dit : “ tout le peuple que nous avons vu(5)… là-bas nous avons vu(5) les géants… voici son fruit ”, ils affirmèrent, à eux-mêmes et à ceux qui les avaient envoyés : “ Nous ne pourrons pas monter vers ce peuple, car il est plus fort que nous ”. En effet, il serait alors impossible de conserver le niveau actuel et, a fortiori, de connaître l’élévation, d’une étape vers l’autre. Bien au contraire, “ ce pays dévore ceux qui y habitent ”, même quand ceux-ci désirent s’y installer et en faire une terre habitable, labourer et planter en mettant en pratique les principes : “ toutes tes actions seront pour le Nom de D.ieu ” et, plus encore, “ en toutes tes voies, reconnais Le ”(12), c’est-à-dire mettre en pratique les Mitsvot, d’une manière concrète.
Il découle de tout cela un enseignement pour le service de D.ieu. Un homme ne doit pas se décourager, quand il est confronté à l’action concrète et, de ce fait, affronte des difficultés, des voiles, des occultations qu’il ne prévoyait pas d’emblée ou bien qu’il n’imaginait pas aussi fortes et intenses, au point de devoir les conquérir et leur apporter l’élévation. En effet, on a d’ores et déjà rencontré de telles situations de par le passé et c’est précisément notre Paracha qui rapporte une telle épreuve et précise son remède, une ferme résolution selon laquelle : “ vous ne vous révolterez pas contre D.ieu ”, auquel cas, “ vous n’aurez pas peur… D.ieu est avec nous ”.
Il peut parfois sembler que l’épreuve et les voiles sont trop forts. Ainsi, en l’occurrence, des hommes vertueux, choisis par Moché notre maître au sein de tout Israël, voulurent assumer fidèlement la mission qu’il leur confiait. Or,
A) ils avaient, au préalable, déjà entendu parler de ce pays et ils avaient effectivement pris une bonne décision, puis ce qu’ils virent les fit changer d’avis et ils éprouvèrent une crainte qui, selon eux, était justifiée.
B) ils commirent une erreur, ce faisant, car, s’ils ne s’étaient pas révoltés contre D.ieu, ils n’auraient pas eu peur et ils n’auraient pas été conduits à modifier leur décision.
Combien plus en est-il ainsi, à notre époque du talon du Machia’h. La rationalité des événements naturels conduit à observer la difficulté, les voiles, les “ géants ”, ce qui est “ puissant ”, “ plus fort que nous ”, mais il n’y a nullement lieu de s’affecter de tout cela. Bien au contraire, notre Torah éternelle nous donne l’assurance que, si “ vous ne vous révoltez pas contre D.ieu ”, dès lors, “ vous ne craindrez rien, monter nous monterons et pouvoir nous pourrons, nous en hériterons ”(13). Il est donc certain que chacun et chacune prendra une décision intérieure et ferme, celle de ne pas se révolter contre D.ieu, la raffermira et la mettra en pratique(14). Dès lors, de manière concrète, “ vous ne craindrez rien, monter nous monterons et nous en hériterons ”(15).
Il est certain que chacun, chacune a pris une ferme décision de ne pas se révolter contre D.ieu. En la suscitant et en la révélant, on peut effectivement proclamer : “ Vous n’aurez pas peur. Monter, nous monterons et nous en hériterons ”. Avec ma bénédiction,
M. Schneerson,
* * *
Vous m’écrivez que les explorateurs avaient, en l’occurrence, un intérêt personnel. On trouve effectivement une telle explication dans le Likouteï Torah, à la page 37b, qui dit : “ Ils ne voulaient pas s’abaisser ”, de même qu’à la page 41b. S’agissant de la signification de l’expression : “ Il faisait la chasse avec sa bouche ”(16), vous consulterez le Torah Or, à la page 20c.
Notes
(1) Cette lettre fut adressée à plusieurs personnes. Voir le Likouteï Si’hot, tome 8, à la page 296, de même que la causerie du dimanche de la Parchat Chela’h, dans le Likouteï Si’hot, tome 8, à partir de la page 289.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon le commentaire de Rachi, à cette référence et le Midrash Bamidbar Rabba ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Le Midrash Bamidbar Rabba, au chapitre 16, paragraphe 5, dit qu’ils furent choisis par le Saint béni soit-Il et par Moché. En effet, ce dernier se refusa à les envoyer avant d’avoir sollicité l’avis de D.ieu pour chacun d’entre eux en particulier. Et, D.ieu lui confirma qu’ils étaient tous aptes à assumer cette mission ”.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Il connaissait l’esprit de chacun, comme le soulignent nos Sages, commentant le verset Pin’has 27, 16. On verra aussi le Likouteï Torah, Chir Hachirim, à la page 35b ”.
(5) Le Rabbi souligne les mots : “ Mitsvot ”, “ Torah ”, “ donne ”, “ en tout état de cause ”, “ virent ”, “ nous avons vu ” et “ nous avons vu ”.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Qui se consacrera à son étude ? Voir le traité Bera’hot 35b ”.
(7) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Midrash Chemot Rabba, chapitre 25, au paragraphe 5, qui dit : ‘c’est la manne, c’est le puits’ ”.
(8) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Zohar, tome 3, à la page 82b ”.
(9) Le Rabbi note, en bas de page : “ Traité Erouvin 54b ”.
(10) Le Rabbi note, en bas de page : “ La vérification, ‘est-il faible… ?’, avait uniquement pour but de déterminer le chemin qu’il fallait emprunter afin de se rendre en Terre Sainte, comme l’établissent le verset Devarim 1, 22 et le commentaire du Ramban, au début de la Parchat Chela’h ”.
(11) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir la Me’hilta sur le verset Yethro 19, 9 ”.
(12) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Rambam, lois des opinions, à la fin du chapitre 3, à l’inverse de l’ordre adopté par le Tour et Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 231. Mais, ce point ne sera pas développé ici ”.
(13) Le Rabbi note, en bas de page : “ L’expression : ‘Monter, nous montrons’ fait allusion à la ‘volonté du cœur’ transcendant la raison. La phrase : ‘Pouvoir, nous pourrons’, en revanche, a une portée plus générale et ‘nous en hériterons’ introduit ici les détails, comme le montre la longue analyse qui est établie par le discours ‘hassidique intitulé : ‘Et, Kalev fit taire’ de 5674 ”.
(14) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Rambam, lois du divorce, à la fin du chapitre 2 ”.
(15) Le Rabbi note, en bas de page : “ Il s’agit ici de l’héritage émanant de l’aspect positif des parcelles de sainteté de Tohou qui sont tombées, lors de la brisure des réceptacles, selon une explication figurant dans le discours ‘hassidique intitulé : ‘Si l’esprit’ de 5695, qui est publié dans le Séfer Ha Maamarim Kountrassim. On consultera le long développement se trouvant dans ce texte ”.
(16) Toledot 25, 28.