Lettre n° 900

Par la grâce de D.ieu,
24 Chevat 5711,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je suis content d’apprendre que votre situation s’améliore. D.ieu vous accordera sûrement une prompte guérison.

Vous m’avez transmis, hier, par votre épouse, la Rabbanit, que vous avez des problèmes de sommeil. N’y pensez donc pas et ne vous en affectez pas, dès lors que vous respectez les prescriptions du médecin, à ce propos.

Il serait bon qu’il y ait, près de votre lit, une Mezouza cachère, qui ne se trouvera pas nécessairement sur la porte. Bien évidemment, si cela est nécessaire, elle sera placée dans deux étuis.

Je sais à quel point vous appréciez les propos de notre maître et je vous rapporterai donc ce que j’ai entendu de mon beau-père, le Rabbi. Plusieurs maîtres de la ‘Hassidout, et je suis à peu près certain qu’il a cité nommément le Rabbi Maharach, posaient sur leur table un feuillet sur lequel il était inscrit “ Je place D.ieu en permanence face à moi ”. Vous avez sûrement remarqué que, sur la table de travail et d’étude de mon beau-père, le Rabbi, il y avait une Mezouza.

Le traité Kelim, chapitre 17, Michna 16, indique que les anciens portaient une Mezouza dans leur bâton. Vous consulterez ce que disent, à ce propos, les Tossafot Yom Tov.

En espérant recevoir de bonnes nouvelles, de votre part, toujours et tous les jours, je conclus en vous adressant ma bénédiction de prompte guérison,

Mena’hem Schneerson,

Si vous avez des voisins de chambre, il serait bon de s’enquérir de leur pratique de la Torah et des Mitsvot, de même que de leur relation avec la ‘Hassidout.