Lettre n° 9003

Par la grâce de D.ieu,
7 Tamouz 5725,
Brooklyn, New York,

A l’attention du docteur Chlomo Choham,
directeur de l’Institut de criminologie de
l’université de Bar Ilan, Ramat Gan,

Je vous salue et vous bénis,

Je vous accuse réception, avec du retard, du fait de mes nombreuses activités, et vous voudrez bien m’en excuser, des deux livres et des dix articles que vous avez eu l’amabilité de m’adresser. Je vous remercie d’y avoir pensé.

Cette discipline ne fait pas partie du domaine de mes “ compétences ”, mais, bien entendu, je lirai tout cela avec attention, puisque cela concerne un problème fondamental pour les jeunes et même pour les plus âgés. De fait, c’est le contenu de la discussion, relative à la jeunesse, que nous avons eue avec monsieur Slonim, qui nous a conduit à mentionner vos travaux. J’insiste sur l’idée des jeunes car, selon la formulation de la ‘Hassidout(1), “ toute idée ne peut être adoucie qu’en sa source ”(2), mais il est bien clair que chaque personne plus âgée est elle-même, à elle seule, un monde entier. Toutefois, elle peut être parfois un monde entaché par le manque, qu’il faut réparer et traiter, ce qui suppose, au préalable, une enquête fondamentale et passionnée. Si vous avez publié d’autres ouvrages, j’espère que vous me les enverrez également et je vous en remercie par avance. Avec mes respects et ma bénédiction,

Notes

(1) Voir le chapitre 31 du Tanya, à la page 39b
(2) La solution d’un problème suppose de le reprendre à la base.