Lettre n° 9011
Par la grâce de D.ieu, mardi
lorsque deux fois fut dit le mot “ bon ”(1),
5 Mena’hem Av(2) 5725,
Brooklyn, New York,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux
besoins communautaires, le Rav Chmouel Yehouda(3),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 27 Tamouz, avec ce qui y était joint et je vous en remercie beaucoup(4). La carte et les illustrations(5) sont, bien évidemment, une réalisation importante et utile. Mais, précisément parce qu’elles ont pour objet d’illustrer, elles doivent avoir un caractère accompli et il est donc regrettable que quelques détails ou même ce qui est plus qu’un détail y fassent défaut. Mon temps ne m’en permet pas du tout un examen attentif. Je ne mentionnerai donc que deux points, chacun constituant un fait nouveau et un domaine à part entière :
A) Au début des notes : Il n’est pas question de l’impureté des bêtes sauvages et des animaux domestiques que l’on a placé dans une fosse, selon l’explication du Rambam, dans ses lois de l’impureté de la mort, chapitre 6, au paragraphe 4. Vous verrez aussi le traité ‘Houlin 129a, qui fait allusion à ce que l’on confectionne avec du bois(6). Bien plus, selon la majeure partie des avis exprimés sur le sujet, l’impureté émanant de la fosse est instaurée par la Torah(7).
B) Concernant la carte, dans sa généralité : Il aurait fallu y ajouter une cinquième(8) rubrique(9), celle des eaux lustrales(10), selon le traité Taharot, chapitre 2, à la Michna 5.
Là encore, on peut observer clairement à quel point il est nécessaire de s’approfondir, y compris lorsque l’on reproduit textuellement les propos des Grands et même de ceux qui étaient particulièrement précis dans leur formulation, comme par exemple, en l’occurrence, le Rambam.
Notes
(1) Lors de la création.
(2) C’est en ce jour que le Rabbi cessa de réciter le Kaddish pour sa mère, la Rabbanit ‘Hanna, décédée le 6 Tichri 5725.
(3) Le Rav C. Y. Weinfeld, des éditions Eshkol de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°3743.
(4) Voir le Likouteï Si’hot, tome 22, à la page 298.
(5) Sur les principes de la pureté et de l’impureté, publié dans le livre Mapat Ha Tahara, “ la carte de la pureté ”, du Rav Weinfeld, paru aux éditions Eshkol.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Ceci permet de comprendre la formulation du principe général : ‘l’impureté est uniquement…’. En revanche, son existence effective est concevable ”. Le Rabbi souligne ici les mots : “ formulation ” et “ existence effective ”.
(7) Et non d’une disposition des Sages.
(8) Le Rabbi souligne le mot : “ cinquième ”.
(9) Un cinquième niveau d’impureté, alors que cette carte en définit uniquement quatre.
(10) Le Cohen aspergeant de l’eau de la vache rousse les personnes qui doivent être purifiées devient lui-même impur, d’une impureté de cinquième niveau, la plus légère.
lorsque deux fois fut dit le mot “ bon ”(1),
5 Mena’hem Av(2) 5725,
Brooklyn, New York,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux
besoins communautaires, le Rav Chmouel Yehouda(3),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 27 Tamouz, avec ce qui y était joint et je vous en remercie beaucoup(4). La carte et les illustrations(5) sont, bien évidemment, une réalisation importante et utile. Mais, précisément parce qu’elles ont pour objet d’illustrer, elles doivent avoir un caractère accompli et il est donc regrettable que quelques détails ou même ce qui est plus qu’un détail y fassent défaut. Mon temps ne m’en permet pas du tout un examen attentif. Je ne mentionnerai donc que deux points, chacun constituant un fait nouveau et un domaine à part entière :
A) Au début des notes : Il n’est pas question de l’impureté des bêtes sauvages et des animaux domestiques que l’on a placé dans une fosse, selon l’explication du Rambam, dans ses lois de l’impureté de la mort, chapitre 6, au paragraphe 4. Vous verrez aussi le traité ‘Houlin 129a, qui fait allusion à ce que l’on confectionne avec du bois(6). Bien plus, selon la majeure partie des avis exprimés sur le sujet, l’impureté émanant de la fosse est instaurée par la Torah(7).
B) Concernant la carte, dans sa généralité : Il aurait fallu y ajouter une cinquième(8) rubrique(9), celle des eaux lustrales(10), selon le traité Taharot, chapitre 2, à la Michna 5.
Là encore, on peut observer clairement à quel point il est nécessaire de s’approfondir, y compris lorsque l’on reproduit textuellement les propos des Grands et même de ceux qui étaient particulièrement précis dans leur formulation, comme par exemple, en l’occurrence, le Rambam.
Notes
(1) Lors de la création.
(2) C’est en ce jour que le Rabbi cessa de réciter le Kaddish pour sa mère, la Rabbanit ‘Hanna, décédée le 6 Tichri 5725.
(3) Le Rav C. Y. Weinfeld, des éditions Eshkol de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°3743.
(4) Voir le Likouteï Si’hot, tome 22, à la page 298.
(5) Sur les principes de la pureté et de l’impureté, publié dans le livre Mapat Ha Tahara, “ la carte de la pureté ”, du Rav Weinfeld, paru aux éditions Eshkol.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Ceci permet de comprendre la formulation du principe général : ‘l’impureté est uniquement…’. En revanche, son existence effective est concevable ”. Le Rabbi souligne ici les mots : “ formulation ” et “ existence effective ”.
(7) Et non d’une disposition des Sages.
(8) Le Rabbi souligne le mot : “ cinquième ”.
(9) Un cinquième niveau d’impureté, alors que cette carte en définit uniquement quatre.
(10) Le Cohen aspergeant de l’eau de la vache rousse les personnes qui doivent être purifiées devient lui-même impur, d’une impureté de cinquième niveau, la plus légère.