Lettre n° 9036

Par la grâce de D.ieu,
jours de ‘Hechvan 5726,
Brooklyn, New York,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre(1) et puisse D.ieu faire que vous m’annonciez de bonnes nouvelles de son contenu.

De fait, nous venons de vivre, avec tout le peuple d’Israël, le mois de Tichri, qui a une portée générale(2) pour toute l’année et qui est “ le temps de la plupart de nos joies ”(3). La fin, la conclusion de ces fêtes(4) est “ le temps de notre joie ”, en particulier Chemini Atséret et Sim’hat Torah, la grande joie(5) de la Torah et de ses Mitsvot. Le contenu de ce mois, ayant une portée générale, doit donc influencer chaque jour de l’année qui vient, s’y révéler pleinement. Avec ma bénédiction afin de me donner de bonnes nouvelles,

M. Schneerson,

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Dans de nombreuses situations(6), semblables à celle de votre épouse, un intérêt accru, de la part du mari a renforcé l’état de santé. Bien plus, elle-même ressentira cet ajout.

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S’agissant de vos questions(7) sur les détails de votre comportement, en particulier sur la manière de conduire votre maison(8) après votre mariage, qui sera célébré en un moment bon et fructueux, dans les domaines où il existe des positions plus rigoristes et d’autres qui le sont moins, il est bien clair que toutes les situations, tous les environnements, toutes les personnes ne sont pas identiques. Selon les termes de nos Sages(9), il y a les comportements rigoristes de l’endroit que l’on quitte, ceux de l’endroit où l’on parvient. Et, il en est de même pour les familles. Vous consulterez donc, à ce sujet, le Rav, dirigeant l’endroit.

Comme il est louable de mettre en pratique le principe selon lequel : “ tu te sanctifieras en ce qui t’est permis ”(10) ! La ‘Hassidout explique que, précisément de cette façon, on révèle l’Essence de l’En Sof, transcendant la lumière de la Torah. Telle est la révélation du monde futur, comme l’explique la fin du discours ‘hassidique intitulé : “ Et, vous serez pour Moi ”(11).

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J’ai bien reçu votre lettre(12), avec les récits de nos saints maîtres(13), en plus de la liste des participants aux cours(14). Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles, concernant la Torah et les Mitsvot, toujours et tous les jours.

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Parmi(15) les visiteurs qui sont venus ici(16), il y avait des responsables du ministère de l’éducation en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Ceux-ci se sont plaints de votre fils car, lors de son examen, ils ont trouvé que ses connaissances étaient insuffisantes. Sans doute, pourrez-vous le lui souligner et lui conseiller l’empressement afin de combler le manque, grâce à des livres. Mais, votre fils ne doit pas savoir que l’on s’est plaint auprès de moi, c’est bien évident.

Notes

(1) Cette lettre fut adressée à plusieurs personnes. Voir le Likouteï Si’hot, tome 10, à la page 198.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Son nom y fait allusion, selon le Or Ha Torah, du Tséma’h Tsédek, à propos de Roch Hachana. En effet, Tichri est l’anagramme de Réchit, commencement, en l’occurrence celui de l’année, selon le verset Devarim 11, 12 et ce terme est écrit sans Aleph. En fait, il s’agit non pas du début, mais bien de la tête de l’année, tout comme la tête inclut en elle tous les membres du corps et exerce son influence sur eux ”. La référence du Or Ha Torah est, en particulier, Devarim, tome 4, à la page 756. L’explication de Tichri et Réchit est donnée par le Baal Ha Tourim, commentant ce verset et celle sur la tête de l’année figure également dans la lettre n°752.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon le Séder Ha Yom, qui conclut en affirmant que, ‘pendant ce mois, il est judicieux de se réjouir’ ”.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Ceci influence également les jours des mois suivants, selon le Beth Yossef sur le Tour, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 492 ”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir les derniers Décisionnaires sur le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 669 ”.
(6) Cette phrase manuscrite a été ajoutée à la présente lettre, dans l’exemplaire adressé à quelqu’un. Voir également la lettre n°9123.
(7) Cette phrase manuscrite a été ajoutée à la présente lettre, dans l’exemplaire adressé à quelqu’un. Voir le Hé’hal Mena’hem, tome 3, à la page 187.
(8) Le destinataire de cette lettre demandait au Rabbi s’il devait posséder un poste de radio à la maison.
(9) Dans le traité Pessa’him, au début du quatrième chapitre, à la page 50a.
(10) Selon le traité Yebamot 20a. Voir le Sifri sur le verset Reéh 14, 21, au paragraphe 104.
(11) Dans le Séfer Ha Maamarim 5660, à partir de la page 153.
(12) Cette phrase manuscrite a été ajoutée à la présente lettre, sur l’exemplaire destiné au Rav Chnéor Zalman Duchman. Voir, à son sujet, les lettres n°8881, 9191, 9267 et 9333.
(13) Qui furent publiés par la suite dans son Livre Le Chema Ozen, “ afin que l’oreille entende ”.
(14) Voir, à ce sujet, la lettre n°8881.
(15) Cette phrase manuscrite a été ajoutée à la présente lettre, dans l’exemplaire adressé à quelqu’un.
(16) Vraisemblablement pour les fêtes de Tichri.