Lettre n° 9040
Par la grâce de D.ieu,
7 Mar ‘Hechvan 5726,
Brooklyn,
Au grand Rav, ‘Hassid qui craint D.ieu, aux multiples
connaissances, le Rav Réouven(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu(2) votre livre, le Nitsoutseï Or(3), avec des notes et des références, qui m’a été remis ces jours-ci. J’ai eu également vos salutations qui m’ont été transmises par les invités de Terre Sainte(4), puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Je leur ai demandé, en retour de vous transmettre les miennes. Je vous remercie d’avoir pensé à m’envoyer ce livre, de même qu’au préalable, vos ouvrages intitulés : “ Le verset et la tradition ”. A n’en pas douter, vous continuerez à le faire, à l’avenir. Je vous en remercie d’avance.
Puisse D.ieu faire que, encore pendant de nombreuses années, vous multipliiez vos efforts en la Torah. Vous aurez le mérite et le succès de publier votre enseignement qui est, pour une large part, constitué de références, de notes et de commentaires, mettant en évidence l’unité de notre Torah, qui est une Torah unique, car elle a été donnée par l’Unique du monde et, bien au-delà de cela est une Torah unique. Avec mes respects et ma bénédiction pour me donner de bonnes nouvelles de tout cela,
N. B. : Ces jours-ci, un éditeur célèbre, l’un des frères Shulsinger, se rend en visite en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Ces éditeurs ont eu le mérite de publier l’enseignement des premiers et des derniers Sages, de manière esthétique et harmonieuse, à la fois extérieurement et intérieurement, à commencer par les cinq livres du ‘Houmach, le Talmud Babli et d’autres ouvrages encore. Ce sont également eux qui ont fait paraître le Likouteï Torah de l’Admour Hazaken, de même que plusieurs autres livres de ‘Hassidout. Or, ils ont conçu un projet intéressant, celui de publier un Talmud présentant à la fois le Yerouchalmi et le Babli, avec tous les commentaires. J’ai donc conseillé à cet homme de vous rendre visite et de solliciter votre conseil sur la manière d’éditer “ les deux Talmuds conjointement ”, pour reprendre l’expression du traité ‘Haguiga 10a. Ceci concerne le public et sera pour son bien.
Pour passer d’un sujet à l’autre tout en restant dans le même contexte, je suis surpris que vous n’ayez pas cité, dans vos “ portes du Zohar ”, des références du Talmud Yerouchalmi. Dans la mesure du possible, il est clair qu’il serait judicieux de les faire paraître dans un fascicule indépendant, lequel, par la suite, sera ajouté à la seconde édition de votre livre. Cet homme a l’intention de ne passer que quelques jours en Terre Sainte. C’est la raison pour laquelle la présente vous est adressée en express.
Au début du Nitsoutseï Or : Les Sages de la Michna sont appelés Perouchim(5) parce qu’ils commentent (Pirouch) la Torah. Néanmoins, s’il en était ainsi, il aurait fallu les appeler Pirouchim, avec un Youd ou, tout au moins, avec une ponctuation différente de celle qui est la plus courante. Or, différents textes permettent d’établir que l’on ponctuait ce mot ainsi déjà dans les premières générations. Certes, Rabbi Avraham Ibn Ezra, commentant le verset Chemot 2, 10, précise que : “ les noms ne restent pas inchangés comme les racines des verbes ”. Toutefois, il faut se demander si c’est bien le cas, en l’occurrence.
A la fin de ce livre : Le texte du Kaddish concluant un traité(6) dit : “ faire revivre…(7), bâtir…(8), déraciner…(9) ” et l’on peut s’interroger, à ce sujet, car tous ces éléments ne sont pas mentionnés ici en ordre chronologique(10). Vous consulterez, à ce sujet, le traité Bera’hot 49a, le Zohar, tome 1, à la fin de la Parchat ‘Hayé Sarah, à la page 139a, le Rambam, dans ses lois des rois, à la fin du chapitre 11, la lettre du Rabbi(11), publiée dans son recueil de lettres et différentes références du traité Bera’hot que vous citez dans votre Nitsoutseï Zohar. En outre, je viens de voir que vous citez, dans le Zohar, le livre Kétem Paz.
Notes
(1) Le Rav R. Margolis. Voir, à son sujet, la lettre n°6461.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 34, à la page 239.
(3) Les étincelles de lumière.
(4) Venus passer les fêtes de Tichri auprès du Rabbi.
(5) Pharisiens.
(6) A l’issue de son étude.
(7) Les morts.
(8) La cité de Jérusalem.
(9) Les cultes idolâtres de la Terre Sainte.
(10) Voir, à ce sujet, la lettre n°9344, dans la note introduite par : “ Il rassemblera les exilés d’Israël ”.
(11) Rachab. Voir ses Iguerot Kodech, tome 1, à la lettre n°130.
7 Mar ‘Hechvan 5726,
Brooklyn,
Au grand Rav, ‘Hassid qui craint D.ieu, aux multiples
connaissances, le Rav Réouven(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu(2) votre livre, le Nitsoutseï Or(3), avec des notes et des références, qui m’a été remis ces jours-ci. J’ai eu également vos salutations qui m’ont été transmises par les invités de Terre Sainte(4), puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Je leur ai demandé, en retour de vous transmettre les miennes. Je vous remercie d’avoir pensé à m’envoyer ce livre, de même qu’au préalable, vos ouvrages intitulés : “ Le verset et la tradition ”. A n’en pas douter, vous continuerez à le faire, à l’avenir. Je vous en remercie d’avance.
Puisse D.ieu faire que, encore pendant de nombreuses années, vous multipliiez vos efforts en la Torah. Vous aurez le mérite et le succès de publier votre enseignement qui est, pour une large part, constitué de références, de notes et de commentaires, mettant en évidence l’unité de notre Torah, qui est une Torah unique, car elle a été donnée par l’Unique du monde et, bien au-delà de cela est une Torah unique. Avec mes respects et ma bénédiction pour me donner de bonnes nouvelles de tout cela,
N. B. : Ces jours-ci, un éditeur célèbre, l’un des frères Shulsinger, se rend en visite en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Ces éditeurs ont eu le mérite de publier l’enseignement des premiers et des derniers Sages, de manière esthétique et harmonieuse, à la fois extérieurement et intérieurement, à commencer par les cinq livres du ‘Houmach, le Talmud Babli et d’autres ouvrages encore. Ce sont également eux qui ont fait paraître le Likouteï Torah de l’Admour Hazaken, de même que plusieurs autres livres de ‘Hassidout. Or, ils ont conçu un projet intéressant, celui de publier un Talmud présentant à la fois le Yerouchalmi et le Babli, avec tous les commentaires. J’ai donc conseillé à cet homme de vous rendre visite et de solliciter votre conseil sur la manière d’éditer “ les deux Talmuds conjointement ”, pour reprendre l’expression du traité ‘Haguiga 10a. Ceci concerne le public et sera pour son bien.
Pour passer d’un sujet à l’autre tout en restant dans le même contexte, je suis surpris que vous n’ayez pas cité, dans vos “ portes du Zohar ”, des références du Talmud Yerouchalmi. Dans la mesure du possible, il est clair qu’il serait judicieux de les faire paraître dans un fascicule indépendant, lequel, par la suite, sera ajouté à la seconde édition de votre livre. Cet homme a l’intention de ne passer que quelques jours en Terre Sainte. C’est la raison pour laquelle la présente vous est adressée en express.
Au début du Nitsoutseï Or : Les Sages de la Michna sont appelés Perouchim(5) parce qu’ils commentent (Pirouch) la Torah. Néanmoins, s’il en était ainsi, il aurait fallu les appeler Pirouchim, avec un Youd ou, tout au moins, avec une ponctuation différente de celle qui est la plus courante. Or, différents textes permettent d’établir que l’on ponctuait ce mot ainsi déjà dans les premières générations. Certes, Rabbi Avraham Ibn Ezra, commentant le verset Chemot 2, 10, précise que : “ les noms ne restent pas inchangés comme les racines des verbes ”. Toutefois, il faut se demander si c’est bien le cas, en l’occurrence.
A la fin de ce livre : Le texte du Kaddish concluant un traité(6) dit : “ faire revivre…(7), bâtir…(8), déraciner…(9) ” et l’on peut s’interroger, à ce sujet, car tous ces éléments ne sont pas mentionnés ici en ordre chronologique(10). Vous consulterez, à ce sujet, le traité Bera’hot 49a, le Zohar, tome 1, à la fin de la Parchat ‘Hayé Sarah, à la page 139a, le Rambam, dans ses lois des rois, à la fin du chapitre 11, la lettre du Rabbi(11), publiée dans son recueil de lettres et différentes références du traité Bera’hot que vous citez dans votre Nitsoutseï Zohar. En outre, je viens de voir que vous citez, dans le Zohar, le livre Kétem Paz.
Notes
(1) Le Rav R. Margolis. Voir, à son sujet, la lettre n°6461.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 34, à la page 239.
(3) Les étincelles de lumière.
(4) Venus passer les fêtes de Tichri auprès du Rabbi.
(5) Pharisiens.
(6) A l’issue de son étude.
(7) Les morts.
(8) La cité de Jérusalem.
(9) Les cultes idolâtres de la Terre Sainte.
(10) Voir, à ce sujet, la lettre n°9344, dans la note introduite par : “ Il rassemblera les exilés d’Israël ”.
(11) Rachab. Voir ses Iguerot Kodech, tome 1, à la lettre n°130.