Lettre n° 9043

Par la grâce de D.ieu,
22 Mar ‘Hechvan 5726,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

Je fais réponse à votre lettre(1), qui m’est parvenue avec beaucoup de retard. Vous me demandez si la réponse que j’ai adressée à telle personnes modifie ce que je vous ai écrit, lorsque vous m’avez interrogé. En fait, les deux réponses sont strictement indépendantes l’une de l’autre, même si la question était formulée d’une manière strictement identique. En effet, chaque réponse dépend de la manière dont la question est formulée et de son contenu, de même que des traits de caractère de celui qui interroge. De façon générale, tout cela conditionne la réponse, c’est bien évident.

Vous ne dites rien de ce qui suit, mais j’ai bon espoir que vous conserverez, tout au long de l’année qui vient, la motivation des jours de Tichri et du contenu de ce mois, depuis l’acceptation de la Royauté divine, à Roch Hachana, jusqu’à Sim’hat Torah, la joie de la Torah et de ses Mitsvot. De la sorte, tous ces jours seront pénétrés de cette motivation. De fait, tout ce qui constitue le mois de Tichri reçoit une portée générale et doit exercer son influence sur l’ensemble de l’année, comme l’établissent différents livres(2). Et, rien ne résiste à la volonté(3). Avec ma bénédiction afin que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit,

Pour le Rabbi Chlita,

Notes

(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°9036.
(3) Voir le Zohar, tome 2, à la page 162b.