Lettre n° 9044
Par la grâce de D.ieu,
22 Mar ‘Hechvan 5726,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 14 ‘Hechvan(1). Entre temps, vous avez sûrement reçu ma réponse à la question que vous posiez dans ce courrier. L’une des raisons essentielles de ce retard n’est pas, comme vous l’écrivez, des préoccupations nombreuses et plus importantes, car ce à quoi vous faites allusion concerne le monde entier(2), un édifice éternel(3). En fait, j’espérais que votre fille m’écrirait directement, de sorte que s’appliquent les termes de la Torah(4) : “ appelons la jeune fille et demandons-lui son avis ”. En effet, tout cela(5) dépend essentiellement du sentiment du cœur. Or, ce sentiment n’est nullement comparable à sa description par une tierce personne, même la plus proche, c’est bien évident. Néanmoins, j’ai observé qu’elle ne m’écrirait vraisemblablement pas et c’est pour cela que j’ai décidé de vous répondre.
J’ai bon espoir que, depuis notre discussion, lorsque vous étiez ici, vous vous êtes servi des capacités de votre connaissance de la Torah pour mettre en pratique l’Injonction(6) de connaître l’élévation dans le domaine de la sainteté. En effet, une Injonction de la Torah est également une force accordée pour la mettre en pratique. Bien plus, il s’agit également d’une assurance donnée, comme l’explique l’Admour Hazaken(7), ce qui veut dire, en l’occurrence, que l’on s’élève soi-même et que l’on apporte l’élévation aux autres, en particulier aux membres de sa famille et à ses élèves, lesquels sont également définis comme des fils(8), dans tous les domaines de la sainteté, de la Torah et de ses Mitsvot. Bien plus, l’assurance nous a été donnée(9) que l’on vient en aide à celui qui désire se purifier. Et, lorsque l’on se sanctifie quelque peu ici-bas, on reçoit une sainteté considérable d’en haut(10). Avec ma bénédiction afin de me donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 35, à la page 271.
(2) Selon l’expression du traité Sanhédrin 37a.
(3) Il s’agit, en l’occurrence, d’un mariage.
(4) ‘Hayé Sarah 24, 57.
(5) La décision de se marier.
(6) Du traité Bera’hot 28a.
(7) Voir le Torah Or, Parchat Tissa, à la page 86c.
(8) Voir le Sifri et le commentaire de Rachi sur le verset Vaét’hanan 6, 7.
(9) Dans le traité Yoma 38b.
(10) Selon le traité Yoma 39a. Voir le Tanya, à la fin du chapitre 27.
22 Mar ‘Hechvan 5726,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 14 ‘Hechvan(1). Entre temps, vous avez sûrement reçu ma réponse à la question que vous posiez dans ce courrier. L’une des raisons essentielles de ce retard n’est pas, comme vous l’écrivez, des préoccupations nombreuses et plus importantes, car ce à quoi vous faites allusion concerne le monde entier(2), un édifice éternel(3). En fait, j’espérais que votre fille m’écrirait directement, de sorte que s’appliquent les termes de la Torah(4) : “ appelons la jeune fille et demandons-lui son avis ”. En effet, tout cela(5) dépend essentiellement du sentiment du cœur. Or, ce sentiment n’est nullement comparable à sa description par une tierce personne, même la plus proche, c’est bien évident. Néanmoins, j’ai observé qu’elle ne m’écrirait vraisemblablement pas et c’est pour cela que j’ai décidé de vous répondre.
J’ai bon espoir que, depuis notre discussion, lorsque vous étiez ici, vous vous êtes servi des capacités de votre connaissance de la Torah pour mettre en pratique l’Injonction(6) de connaître l’élévation dans le domaine de la sainteté. En effet, une Injonction de la Torah est également une force accordée pour la mettre en pratique. Bien plus, il s’agit également d’une assurance donnée, comme l’explique l’Admour Hazaken(7), ce qui veut dire, en l’occurrence, que l’on s’élève soi-même et que l’on apporte l’élévation aux autres, en particulier aux membres de sa famille et à ses élèves, lesquels sont également définis comme des fils(8), dans tous les domaines de la sainteté, de la Torah et de ses Mitsvot. Bien plus, l’assurance nous a été donnée(9) que l’on vient en aide à celui qui désire se purifier. Et, lorsque l’on se sanctifie quelque peu ici-bas, on reçoit une sainteté considérable d’en haut(10). Avec ma bénédiction afin de me donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 35, à la page 271.
(2) Selon l’expression du traité Sanhédrin 37a.
(3) Il s’agit, en l’occurrence, d’un mariage.
(4) ‘Hayé Sarah 24, 57.
(5) La décision de se marier.
(6) Du traité Bera’hot 28a.
(7) Voir le Torah Or, Parchat Tissa, à la page 86c.
(8) Voir le Sifri et le commentaire de Rachi sur le verset Vaét’hanan 6, 7.
(9) Dans le traité Yoma 38b.
(10) Selon le traité Yoma 39a. Voir le Tanya, à la fin du chapitre 27.