Lettre n° 9138
Par la grâce de D.ieu,
20 Iyar 5726,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre de ce dimanche(1), dans laquelle vous soulevez la question de l’adoption des enfants dans notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie(2). Vous me demandez si vous devez vous rendre là-bas, à cet effet, afin de vérifier les détails et de mener les négociations. S’agissant de l’adoption(3), en général, il faut, tout d’abord, mesurer les difficultés qui en résultent, selon notre sainte Torah, comme le précise le Choul’han Arou’h. Tout d’abord, un enfant adopté n’est pas considéré comme un fils ou une fille que l’on a véritablement depuis sa naissance. De ce fait, étreindre l’enfant, l’embrasser, s’isoler avec lui, qui sont des actes permis à un père envers sa fille ou à une mère envers son fils, ne peuvent pas être autorisés pour des enfants adoptifs. Et, l’on comprend à quel point il est difficile de se préserver de tout cela, quand on élève et éduque un enfant auquel on ne veut pas dire qu’il est adopté.
En conséquence, il faudra s’intéresser à l’adoption d’un enfant uniquement(4) après avoir tenu compte de tout ce qui vient d’être dit et pris la ferme décision d’adopter, envers lui, l’attitude prônée par notre sainte Torah, Torah de vie. Si vous le décidez, avec votre mari et s’il vous semble que la visite de l’un d’entre vous en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, permettra effectivement d’obtenir un garçon ou une fille, vous effectuerez ce voyage en un moment bon et fructueux. Conformément à votre demande, la présente vous est adressée en passant outre à la file d’attente.
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 37, à la page 197.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°8700.
(4) Le Rabbi souligne le mot “uniquement”.