Lettre n° 9147

Par la grâce de D.ieu,


4 Sivan 5726,
Brooklyn, New York,


A monsieur Avraham Ron(1),
département de l’éducation religieuse de la ville sainte
de Jérusalem, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie,


Je vous salue et vous bénis,


J’accuse réception de votre lettre du 6 Iyar, avec retard, du fait de mes nombreuses occupations et vous voudrez bien m’en excuser. Vous faites allusion à la formation des enseignants. Ces prochains jours, je contacterai, par écrit, ceux qui sont concernés parmi nos responsables de Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, conformément à votre proposition. Puisse D.ieu faire, selon la formulation de nos Sages(2), que : “ Son Nom soit loué par eux et par moi ”.


J’ai reçu, en son temps, le dossier sur l’Admour Hazaken qui a été préparé pour les écoles publiques religieuses et j’ai écrit, à ce propos, à celui qui me l’a adressé, monsieur Goldschmidt(3). Ce qui vient en son temps est judicieux et nous sommes, en l’occurrence, à quelques jours de la fête de Chavouot, temps du don de notre Torah. Comme le relatent nos Sages(4), celle-ci fut donnée uniquement après que nos enfants aient été définis comme nos garants. De la sorte, l’engagement fut contracté de leur donner une véritable éducation, au plein sens du terme, en étudiant la Torah de D.ieu et en pratiquant Ses Mitsvot, au quotidien. Il s’agit donc d’une fête particulière pour tous ceux qui se consacrent à ce domaine, surtout quand ils le font avec l’ardeur et l’abnégation qui conviennent. Le mérite de ce qui est public leur vient en aide. Avec ma bénédiction, selon la formulation traditionnelle, afin de recevoir la Torah avec joie et d’une manière profonde,


Notes


(1) Voir, à son sujet, la lettre n°8897.
(2) Dans le traité Sotta 40a.
(3) Il s’agit de la lettre n°9078.
(4) Dans le Midrash Chir Hachirim Rabba, chapitre 1, au paragraphe 4.