Par la grâce de D.ieu,

jeûne du quatrième mois(1) 5726,
qu’il soit transformé en allégresse
et en joie, Brooklyn, New York,

A madame…

Je vous bénis et vous salue,

Je fais réponse à votre lettre du 12 Tamouz, dans laquelle vous me dites que quelques années se sont écoulées depuis votre mariage et que vous n’avez toujours pas d’enfants(2). Je suis surpris que vous ne me précisiez pas si vous avez consulté des médecins spécialistes. En effet, un homme doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour agir selon les voies de la nature. Le cas échéant, vous le ferez maintenant.

Autre point, qui est essentiel(3), la bénédiction de D.ieu pour avoir des enfants est bien souvent empêchée par un manque de précision dans le respect des lois et des usages de la pureté familiale, Nidda, examen de pureté, immersion rituelle dans un Mikwé conforme, par l’absence d’une connaissance exhaustive de tous les détails. Vous devez donc les vérifier auprès d’un Rav, tranchant la Hala’ha, afin de pouvoir les respecter de la manière qui convient, à l’avenir. Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Le 17 Tamouz.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 37, à la page 193.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°9130.