Lettre n° 9169

Par la grâce de D.ieu,


19 Tamouz 5726,
Brooklyn, New York,


A monsieur Chnéor Zalman Mischary(1),


Je vous salue et vous bénis,


J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du jour lumineux du 13 Tamouz, de même que celle qui la précédait, dans laquelle vous me donnez un compte-rendu de la dernière réunion et une synthèse des décisions. Puisse D.ieu faire que celles-ci soient suivies d’effet, d’une manière positive et que s’accomplisse la parole de nos Sages(2) selon laquelle : “ celui qui possède cent pièces en désire deux cents et celui qui a ces deux cents en veut quatre cents ”, ne se contentant plus, désormais, de l’ajout préalable. Le succès en ces domaines suscitera, comme vous l’écrivez, une seconde liste. J’espère qu’elle surpassera la première par le nombre et par le poids. Tout comme vous m’avez donné de bonnes nouvelles jusqu’à maintenant, vous continuerez à le faire, à l’avenir, en bonne santé et dans une forme favorable, comme vous l’indiquez à la fin de votre lettre.


Bien plus, votre lettre a été rédigée au jour de la libération de mon beau-père, le Rabbi, dont nous avions parlé lorsque vous étiez ici. L’enseignement des 12 et 13 Tamouz, pour chacun d’entre nous, est le suivant(3). Un homme a été capable de résister, avec fermeté, aux plus terribles obstacles. Certes, qui peut se comparer à lui ? Pour autant, les difficultés, à notre époque, sont infiniment moindres. En outre, la voie a déjà été frayée et tracée devant nous, par mon beau-père, le Rabbi, chef de notre génération.


Puisse D.ieu faire que ces jours, “ entre les oppressions ”(4), soient transformés en allégresse et en joie, comme le prophète en fit la promesse(5) et que nous ayons le mérite de voir, très bientôt et de nos jours, la délivrance véritable et complète, par notre juste Machia’h. Avec mes respects, ma bénédiction de prompte guérison et pour me donner de bonnes nouvelles,


Notes


(1) Voir, à son sujet, la lettre n°9070.
(2) Voir le Midrash Kohélet Rabba, chapitre 1, au paragraphe 13 et le Likouteï Si’hot, tome 21, à la page 450.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°9167.
(4) Entre les jeûnes du 17 Tamouz et du 9 Av.
(5) Ze’harya 18, 19. Voir le Rambam, à la fin des lois des jeûnes.