Lettre n° 9175

Par la grâce de D.ieu,


25 Tamouz 5726,
Brooklyn,


Au jeune…


Je vous salue et vous bénis,


Je fais réponse à votre lettre du 22 Tamouz, dans laquelle vous sollicitez une bénédiction(1). En un moment propice, celle-ci sera lue près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Avec ma bénédiction,


Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,


N. B. : Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin. Chaque jour de semaine, avant de les mettre, vous prélèverez quelques pièces pour la Tsédaka. En outre, vous faites mention de votre bégaiement(2). Or, un homme est également tenu de faire tout ce qui est possible selon les voies de la nature. Vous consulterez donc un médecin et vous vous conformerez à ses prescriptions. Mais, point essentiel, vous devez redoubler d’élan et d’ardeur en l’étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout. Comme le soulignent nos Sages(3), cette étude conduira, de plus, à l’action, à la pratique des Mitsvot de la meilleure façon. Tout d’abord, point essentiel, telle est l’Injonction du Saint béni soit-Il. C’est, par ailleurs, le moyen de recevoir la bénédiction, car Il guérit toute chair et accomplit des merveilles, guérit la chair et le sang de celui qu’Il délègue(4).


On peut observer dans la pratique qu’un moyen efficace de lutter contre le bégaiement, est un renforcement de sa confiance en D.ieu, Qui accorde Sa Providence à chacun. En effet, une cause prépondérante de cette affection est le manque de calme de l’esprit et de confiance en soi, dans toute la mesure de ce qui aurait été nécessaire.


Notes


(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 36, à la page 321.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°8371.
(3) Voir le traité Kiddouchin 40b.
(4) Voir le Likouteï Si’hot, tome 5, à partir de la page 80.