Lettre n° 9189

Par la grâce de D.ieu,


17 Mena’hem Av 5726,
Brooklyn,


Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Its’hak Aïzik(1),


Je vous salue et vous bénis,


Je fais réponse à votre lettre du 11 Mena’hem Av, dans laquelle vous sollicitez ma bénédiction. En un moment propice, celle-ci sera lue près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Avec mes respects et ma bénédiction,


N. B. : J’ai bon espoir que vous avez fixé un temps pour l’enseignement public de la partie profonde de la Torah, laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. On en connaît la grande importance, en ces présentes générations et vous consulterez, à ce sujet, le Kountrass Torat Ha ‘Hassidout(2), de mon beau-père, le Rabbi, de même que le Kountrass Ets ‘Haïm du père(3) de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Vous verrez également les propos merveilleux qui figurent dans l’introduction de Rabbi ‘Haïm Vital au Chaar Ha Hakdamot(4) du Ari Zal, qui est vivant. A quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’en dire plus. Tout est effet de la divine Providence et vous exercez une influence sur votre communauté. En outre, les paroles qui émanent du cœur pénètrent dans le cœur et elles y agissent(5).


Notes


(1) Le Rav I. A. Beck, de Londres.
(2) Voir les Iguerot Kodech du Rabbi Rayats, tome 4, à partir de la page 312.
(3) Le Rabbi Rachab.
(4) Voir les additifs du Kountrass Ets ‘Haïm.
(5) Voir le Séfer Ha Yachar, de Rabbénou Tam, au chapitre 13, cité par le Chneï Lou’hot Ha Berit, à la page 69a.