Lettre n° 9193
Par la grâce de D.ieu,
24 Mena’hem Av 5726,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre du 18 Mena’hem Av, dans laquelle vous me parlez de cette personne. De façon générale, il n’y a pas lieu de répondre à l’une pour ce qui concerne l’autre. Néanmoins, à titre exceptionnel, je vous donnerai une réponse dans la présente, à condition, bien sûr, que la formulation de cette question et son contenu soient conformes à l’avis de cette personne :
A) Vous me dites qu’elle n’a pas encore fait tout ce qu’il fallait pour améliorer sa situation morale, qu’elle espère le faire prochainement et vous comprendrez que j’en sois surpris. Si, dans les domaines matériels, le plus tôt est le mieux, combien plus est-ce le cas pour les préoccupations morales. Chaque instant, chaque action est un monde entier, en particulier quand on a besoin de la bénédiction de D.ieu, surtout pour prendre la décision qui convient, à l’heure actuelle et pas uniquement dans un proche avenir, sur des sujets importants.
B) Pour ce qui est des partis qui lui sont proposés, doit-elle faire connaître son âge ? En la matière, elle doit s’adresser à un Rav, tranchant la ‘Hala’ha, de son entourage. Celui-ci lui répondra et lui indiquera ce qu’il y a lieu de faire.
C) Son voyage à l’étranger ne me satisfait pas. Il est dit, en effet, à propos d’Erets Israël, que : “ les yeux de l’Eternel ton D.ieu sont tournés vers elle, du début de l’année à la fin de l’année ”(1). Néanmoins, le canal et le réceptacle permettant de recevoir la bénédiction sont un comportement quotidien conforme aux directives de notre Torah, Torah de vie et à la pratique de ses Mitsvot, desquelles il est dit(2) : “ On vivra par elles ”. Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Ekev 11, 12.
(2) A’hareï 18, 5.