Par la grâce de D.ieu,

15 Elloul 5726,
Brooklyn, New York

Nous sommes(1) en des jours propices(2), ceux d’Elloul, le mois de la miséricorde(3). En cette période, comme le précise l’Admour Hazaken(4), D.ieu apparaît comme un Roi que l’on accueille dans le champ. Dès lors, quiconque le désire “ est autorisé ” et, selon la précision ajoutée par mon beau-père, le Rabbi(5), “ a le droit ” d’aller à Sa rencontre. “ Et, Il reçoit chacun avec bienveillance(6), montre à tous un visage souriant ”.

Que le Roi, Roi suprême, le Saint béni soit-Il, alors qu’Il se trouve encore dans le champ, exauce donc, de manière positive, tous les souhaits(7) et toutes les requêtes de ceux qui vont à sa rencontre, au sein de tout Israël. Et, comme on l’a dit, qu’Il le fasse avec bienveillance. Qu’Il inscrive et scelle chacun et chacune pour une bonne et douce année, d’un bien visible et tangible. Ce jour, en effet, est celui de la pleine lune(8) pour tout ce mois(9). Avec ma bénédiction afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année,

Mena’hem Schneerson,

Notes

(1) Cette lettre fut adressée à plusieurs personnes. Voir la lettre n°9229, le début du Séfer Ha Minhaguim ‘Habad et le Likouteï Si’hot, tome 9, à la page 312.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “Voir le commentaire de Rachi sur le verset Chemot 33, 11, de même que le Tour, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 581”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “Voir aussi le discours ‘hassidique intitulé : ‘Je suis à mon Bien Aimé’, de 5700”, dans le Séfer Ha Maamarim 5700, à partir de la page 150.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “Dans le Likouteï Torah, Parchat Reéh, à la page 32”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “Voir la fin du discours ‘hassidique intitulé : ‘A Toi, mon cœur dit’, de 5710”, dans le Séfer Ha Maamarim 5700, à la page 167 et 5710, à la page 285.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “Voir le commentaire de la Michna du Rambam, sur le traité Avot, chapitre 1, à la Michna 15. On consultera aussi ce même commentaire, chapitre 3, à la Michna 12, qui précise encore : ‘et avec joie, ce qui est encore plus important’. Et, de fait, on peut considérer qu’il en est bien ainsi à Soukkot, temps de notre joie, une fête qui fait suite à Elloul et aux dix jours de Techouva, c’est-à-dire aux jours de Chamaï, textuellement de ‘celui qui établit l’évaluation’, ainsi qu’il est dit : ‘Il évalue ses voies’, comme l’explique, par ailleurs, le Likouteï Torah, Chir Hachirim, à la page 48c, mais ce point ne sera pas développé ici”.
(7) Le Rabbi note, en bas de page : “Voir le Or Ha Torah du Tséma’h Tsédek, cette année marquant le centenaire de son décès et de sa Hilloula, à la Parchat Reéh, dans les notes sur le Likouteï Torah, à la référence précédemment citée, à la page 808, qui dit : ‘On peut considérer qu’en Elloul, éclairent ces treize Attributs de miséricorde divine, y compris en la rose extérieure’. On consultera ce texte”.
(8) Selon le Zohar, tome 2, à la page 215a.
(9) Le Rabbi note, en bas de page : “Les Juifs basent leur calendrier sur la lune, selon le traité Soukka 29a et ils lui sont, en outre, comparés, à la mesure de ses évolutions, comme le précisent le Choul’han Arou’h, Yoré Déa, chapitre 179, au paragraphe 2, le Zohar, tome 1, à la page 181a et le Séfer Ha Mitsvot du Tséma’h Tsédek, à la page 31a”.