Par la grâce de D.ieu,

14 Kislev 5727,
Brooklyn, New York,

A l’attention du docteur Hirsch Leïb Gordon,

Je vous salue et vous bénis,

Je n’ai pas eu de vos nouvelles depuis bien longtemps et cela veut dire que tout va bien, je l’espère(1). Pour l’heure, voici ce qui fait l’objet de la présente. Je voudrais me joindre à la foule de ceux qui vous félicitent, à l’occasion de votre anniversaire et vous souhaitent de longs jours et de bonnes années. Avec mes respects et ma bénédiction,

N. B. : Il m’arrive, de temps à autres, de voir ce que produit votre plume, dans la presse, pour ce qui concerne la guérison de l’âme. A quelqu’un comme vous, surtout d’après ce que je me souviens de la discussion que nous avions eue, il est sûrement inutile de rappeler que la guérison d’une âme juive dépend de son attachement à la Torah, de laquelle il est dit : “ Elle est notre vie et la longueur de nos jours ”, de sa pratique des Mitsvot, desquelles il est dit(2) : “ On vivra par elles ”. Si, chez tout homme, la santé physique est liée à la santé morale, cela est encore plus clairement souligné, encore plus évident pour un Juif. Si vous avez dernièrement publié des livres ou des fascicules, sans doute les adresserez-vous à notre bibliothèque, conformément à votre usage favorable. Je vous en remercie d’avance,

Notes

(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 36, à la page 295.
(2) A’hareï 18, 5.