Lettre n° 9311
Par la grâce de D.ieu,
1er Iyar 5727,
Brooklyn, New York,
A monsieur Morde’haï Newman, Tel Aviv,
Je vous salue et vous bénis,
Il a été pour moi une agréable surprise de recevoir le livre que vous avez publié. Son auteur me précise qu’il m’a été adressé à votre demande. En plus de l’importance intrinsèque de recevoir un livre, ceci fait la preuve, en outre, que notre rencontre est restée non seulement dans ma mémoire mais aussi dans la vôtre.
J’espère que, depuis que nous nous sommes rencontrés, vous poursuivez vos actions et vous faites tout ce qui est en votre pouvoir pour assumer votre fonction d’éditeur(1). Comme l’indiquent pleinement ces termes, cela veut dire que vos publications doivent apporter la lumière à leurs lecteurs. Or, selon les termes de nos Sages(2), “ il n’est de lumière que la Torah ”, de notre Torah éternelle, Torah de vie, ainsi qu’il est dit(3) : “ la bougie est une Mitsva et la Torah, une lumière ”, illuminant chaque endroit et chaque époque, plus particulièrement le pays que toutes les nations du monde qualifient de Terre sainte, “ le pays vers lequel toujours sont tournés les yeux de l’Eternel ton D.ieu, du début de l’année à la fin de l’année ”(4), comme D.ieu le déclare dans Sa Torah. Avec mes respects et ma bénédiction,
N. B. : Me basant sur la discussion que nous avons eue lorsque vous étiez ici, j’ai bon espoir, s’il se trouve, parmi les livres que vous imprimez et que vous publiez, certains qui sont susceptibles de m’intéresser, que vous me les enverrez. Vous m’adresserez aussi votre catalogue et je vous en remercie d’avance.
Notes
(1) Motsi Le Or en Hébreu, textuellement : “celui qui fait sortir à la lumière”.
(2) Dans le traité Taanit 7b.
(3) Michlé 6, 23.
(4) Ekev 11, 12.