Lettre n° 9321
[20 Iyar 5727]
Elle pourra(1), en effet, s’y rendre(2) à la veille de Roch ‘Hodech(3), après une immersion rituelle dans un Mikwé, le jour même(4). Mais, avant cela, vous renforcerez le respect dû à la défunte, en améliorant sa situation, si(5) cela s’avère nécessaire. Avant tout, vous paierez une institution, par exemple le Collel ‘Habad, pour qu’on respecte la date de son décès(6). Au jour que vous vous y rendrez(7), vous prélèverez de la Tsédaka avant de le faire, puis après cela(8).
Notes
(1) Ceci est la réponse à une femme qui indiquait ne pas s’être rendu auprès de la tombe de sa mère depuis plus de sept ans et qui précisait qu’elle en concevait beaucoup de peine.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “Selon le Darkeï ‘Haïm Ve Chalom, qui cite également les responsa Chem Mi Chimeon, au chapitre 4, les responsa Yossef Daat, au paragraphe 355, rappelant l’exemple de Kalev, selon le traité Sotta 34b”.
(3) A l’occasion du “ petit Yom Kippour ”.
(4) Avant de se rendre au cimetière.
(5) Le Rabbi souligne le mot : “si”.
(6) En récitant le Kaddish.
(7) Au cimetière.
(8) Voir le Likouteï Si’hot, tome 20, à la page 647 et le Torat Mena’hem, Itvaadouyot, tome 3, à la page 267.