Lettre n° 939
Par la grâce de D.ieu,
Premier jour de
Roch ‘Hodech Adar Cheni 5711,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Efraïm(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à vos lettres du 22 Tévet, du 7 Chevat et du 16 Chevat.
Je vous adresse ma bénédiction à l’occasion du troisième anniversaire de votre fils Elyakim. Vous l’éduquerez, avec vos autres enfants, à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans la largesse. Je vous joins un extrait d’une lettre de mon beau-père, le Rabbi, évoquant la coutume de couper les cheveux de l’enfant précisément à trois ans et non avant cela.
Puissiez vous m’annoncer prochainement la bonne nouvelle du rétablissement de votre épouse, de celle de vos fils et de leur succès, pour les plus grands dans leurs études et, pour les plus petits, dans le développement de leur corps physique et de leur âme divine. On sait, en effet, que cette dernière s’introduit dans le corps par étapes, à différents moments.
Certaines étapes sont antérieures à celles qui dépendent de l’effort de l’homme. Ainsi, selon le Zohar, tome 2, page 94b, à la Parchat Michpatim, le vieil homme dit : “ Si son mérite est plus important, on lui donne... s’il est encore plus important, on lui accorde... ”.
Ces étapes sont les suivantes. Il y a, tout d’abord, la circoncision. Et, une fille est également considérée comme l’ayant reçue depuis sa naissance, selon le traité Avoda Zara 27a, de sorte que, pour elle, la première étape est donc l’attribution d’un nom. De même, un garçon reçoit un nom au plus tard, lors de sa circoncision. Mais, celui-ci peut lui être attribué auparavant. Ainsi, Ra’hel l’attribua plus tôt à Binyamin et, de même, la belle fille d’Ely le Cohen.
La seconde étape est l’âge de recevoir une éducation juive, puis vient celui de l’astreinte à la pratique des Mitsvot, selon le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, Ora’h ‘Haïm dernière version, fin du chapitre 4.
Il y a, après cela, l’âge de vingt ans, que définit le Likouteï Torah Bamidbar, au discours intitulé “ à partir de vingt ans ”, c’est à dire à dix neuf ans et trente jours ou bien à vingt ans, moins trente jours, selon les deux avis cités par le Choul’han Arou’h Even Haézer, chapitre 155, paragraphe 12. Vous consulterez également les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, au début du premier chapitre, dans le Kountrass A’haron.
Ainsi, au fur et à mesure que l’enfant grandit, son âme divine prend de plus en plus clairement possession de son corps.
Vous me dites que vous travaillez, avec succès, à Lod(2). Il vous semble donc que les membres de votre famille devraient vous rejoindre dans cette ville, afin que vous soyez tous réunis et vous m’interrogez, à ce propos.
Vous m’interrogez également sur la manière d’enseigner la ‘Hassidout aux Sefardim, adultes ou enfants.
Dans les Yechivot et Talmud Torah Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch que nous avons fondés au Maroc, on étudie le Tanya, le Likouteï Torah et les fascicules(3). La réussite est évidente. L’étude de la Torah et la pratique des Mitsvot des élèves s’en trouvent vivifiées.
De même, le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, Rav Ch. Levitin raconte qu’il avait, en son temps, interrogé le Rabbi Rachab à propos de la Géorgie(4). Le Rabbi lui a répondu qu’il fallait l’étudier(5) et il en fut effectivement ainsi. On peut maintenant constater les “ fruits des fruits ” de cet enseignement.
S’il en fut ainsi à l’époque, combien plus cela s’applique-t-il pendant la période actuelle, alors que nous nous sommes approchés, de plusieurs décennies, de la venue du Machia’h. Et l’on a pu constater le grand et considérable effort consenti par mon beau-père, le Rabbi, pour diffuser l’enseignement de la ‘Hassidout, par les moyens les plus divers, auprès de tous les cercles du peuple juif qu’il pouvait contacter.
Que la connaissance de D.ieu se multiplie donc et que le maître(6) vienne nous révéler les secrets de la Torah. Ainsi, “ la terre s’emplira de connaissance de D.ieu ”.
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée, pour un grand succès en tout ce qui vous concerne, matériellement et spirituellement et en saluant toute votre communauté,
Quant à la coupe de cheveux(7), elle constitue un grand principe des coutumes juives et elle a essentiellement pour but d’habituer l’enfant à ne pas couper ses Péot. Dès le jour de cette coupe de cheveux, en effet, l’enfant aura des Péot, portera un Talith Katan, dira les bénédictions du matin et celle qui suit le repas, de même que le Chema Israël du coucher.
D.ieu vous viendra en aide et vous l’éduquerez à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans l’opulence matérielle et avec la tranquillité de l’esprit, physique et morale.
Notes
(1) Le Rav E. Wolf.
(2) Où le Rav Wolf dirigeait la Yechiva.
(3) Présentant les discours ‘hassidiques du précédent Rabbi.
(4) Dans la partie asiatique de l’Union Soviétique, dont les Juifs sont des Sefardim. Le Rav Chmouel Levitin en était le Rav et il interrogea le Rabbi Rachab pour savoir s’il devait enseigner la ‘Hassidout à sa communauté.
(5) La ‘Hassidout.
(6) Le Machia’h.
(7) D’un enfant de trois ans.
Premier jour de
Roch ‘Hodech Adar Cheni 5711,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Efraïm(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à vos lettres du 22 Tévet, du 7 Chevat et du 16 Chevat.
Je vous adresse ma bénédiction à l’occasion du troisième anniversaire de votre fils Elyakim. Vous l’éduquerez, avec vos autres enfants, à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans la largesse. Je vous joins un extrait d’une lettre de mon beau-père, le Rabbi, évoquant la coutume de couper les cheveux de l’enfant précisément à trois ans et non avant cela.
Puissiez vous m’annoncer prochainement la bonne nouvelle du rétablissement de votre épouse, de celle de vos fils et de leur succès, pour les plus grands dans leurs études et, pour les plus petits, dans le développement de leur corps physique et de leur âme divine. On sait, en effet, que cette dernière s’introduit dans le corps par étapes, à différents moments.
Certaines étapes sont antérieures à celles qui dépendent de l’effort de l’homme. Ainsi, selon le Zohar, tome 2, page 94b, à la Parchat Michpatim, le vieil homme dit : “ Si son mérite est plus important, on lui donne... s’il est encore plus important, on lui accorde... ”.
Ces étapes sont les suivantes. Il y a, tout d’abord, la circoncision. Et, une fille est également considérée comme l’ayant reçue depuis sa naissance, selon le traité Avoda Zara 27a, de sorte que, pour elle, la première étape est donc l’attribution d’un nom. De même, un garçon reçoit un nom au plus tard, lors de sa circoncision. Mais, celui-ci peut lui être attribué auparavant. Ainsi, Ra’hel l’attribua plus tôt à Binyamin et, de même, la belle fille d’Ely le Cohen.
La seconde étape est l’âge de recevoir une éducation juive, puis vient celui de l’astreinte à la pratique des Mitsvot, selon le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, Ora’h ‘Haïm dernière version, fin du chapitre 4.
Il y a, après cela, l’âge de vingt ans, que définit le Likouteï Torah Bamidbar, au discours intitulé “ à partir de vingt ans ”, c’est à dire à dix neuf ans et trente jours ou bien à vingt ans, moins trente jours, selon les deux avis cités par le Choul’han Arou’h Even Haézer, chapitre 155, paragraphe 12. Vous consulterez également les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, au début du premier chapitre, dans le Kountrass A’haron.
Ainsi, au fur et à mesure que l’enfant grandit, son âme divine prend de plus en plus clairement possession de son corps.
Vous me dites que vous travaillez, avec succès, à Lod(2). Il vous semble donc que les membres de votre famille devraient vous rejoindre dans cette ville, afin que vous soyez tous réunis et vous m’interrogez, à ce propos.
Vous m’interrogez également sur la manière d’enseigner la ‘Hassidout aux Sefardim, adultes ou enfants.
Dans les Yechivot et Talmud Torah Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch que nous avons fondés au Maroc, on étudie le Tanya, le Likouteï Torah et les fascicules(3). La réussite est évidente. L’étude de la Torah et la pratique des Mitsvot des élèves s’en trouvent vivifiées.
De même, le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, Rav Ch. Levitin raconte qu’il avait, en son temps, interrogé le Rabbi Rachab à propos de la Géorgie(4). Le Rabbi lui a répondu qu’il fallait l’étudier(5) et il en fut effectivement ainsi. On peut maintenant constater les “ fruits des fruits ” de cet enseignement.
S’il en fut ainsi à l’époque, combien plus cela s’applique-t-il pendant la période actuelle, alors que nous nous sommes approchés, de plusieurs décennies, de la venue du Machia’h. Et l’on a pu constater le grand et considérable effort consenti par mon beau-père, le Rabbi, pour diffuser l’enseignement de la ‘Hassidout, par les moyens les plus divers, auprès de tous les cercles du peuple juif qu’il pouvait contacter.
Que la connaissance de D.ieu se multiplie donc et que le maître(6) vienne nous révéler les secrets de la Torah. Ainsi, “ la terre s’emplira de connaissance de D.ieu ”.
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée, pour un grand succès en tout ce qui vous concerne, matériellement et spirituellement et en saluant toute votre communauté,
Quant à la coupe de cheveux(7), elle constitue un grand principe des coutumes juives et elle a essentiellement pour but d’habituer l’enfant à ne pas couper ses Péot. Dès le jour de cette coupe de cheveux, en effet, l’enfant aura des Péot, portera un Talith Katan, dira les bénédictions du matin et celle qui suit le repas, de même que le Chema Israël du coucher.
D.ieu vous viendra en aide et vous l’éduquerez à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans l’opulence matérielle et avec la tranquillité de l’esprit, physique et morale.
Notes
(1) Le Rav E. Wolf.
(2) Où le Rav Wolf dirigeait la Yechiva.
(3) Présentant les discours ‘hassidiques du précédent Rabbi.
(4) Dans la partie asiatique de l’Union Soviétique, dont les Juifs sont des Sefardim. Le Rav Chmouel Levitin en était le Rav et il interrogea le Rabbi Rachab pour savoir s’il devait enseigner la ‘Hassidout à sa communauté.
(5) La ‘Hassidout.
(6) Le Machia’h.
(7) D’un enfant de trois ans.