Lettre n° 940
Par la grâce de D.ieu,
7 Adar Cheni 5711,
Brooklyn, New York,
Notre Torah(1), avec toutes les parties qui la constituent, est une Torah de vie, qui est éternelle. Mon beau-père, le Rabbi, a expliqué pour quelle raison elle est appelée “ Torah de vie ”. Elle délivre, en effet, l’enseignement nécessaire à chacun et chacune, dans sa vie quotidienne, à titre individuel et, à fortiori, dans le cadre communautaire.
Différents concepts de la Torah qui, à première vue, n’ont aucune incidence sur la vie concrète de tous les jours ou la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement, y reçoivent, en fait, une application, pour peu qu’on les envisage à une dimension plus profonde. Cette application peut recevoir une forme plus fine(2) ou non et des enseignements clairs, des injonctions tranchées en découlent pour l’action concrète, prescriptions ou interdictions(3).
Il en est de même pour le discours ‘hassidique qui est présenté ici(4).
Celui-ci demande de faire preuve de fermeté “ et de don de soi pour mettre concrètement en pratique la Torah et les Mitsvot ”(5), en particulier pour éduquer les enfants, sans tenir compte de l’opposant, “ plein de haine, qui mène un combat déclaré ”, sans s’affecter devant celui qui désire se venger, “ ennemi caché, qui complote et cherche sa revanche, quitte à s’écarter de la loi ”.
Il donne l’assurance que ces enfants, qui continueront à se consacrer à l’étude, ou s’y engageront maintenant, malgré les persécutions, les menaces, les ruses et les stratagèmes, sauront, par leurs connaissances et par leur éducation, mettre hors d’état de nuire cet ennemi, qui désire se venger. Bien plus, c’est grâce à leur abnégation que nous obtiendrons la délivrance.
De telles situations peuvent encore être rencontrées, à l’heure actuelle, dans tous les pays. Il y a des ennemis qui mènent un combat ouvert, des hommes qui désirent se venger et complotent. Mais, leur objectif reste le même. Ils veulent se rendre maîtres de ces enfants et leur visée est celle d’A’haz, “ s’il n’y a pas d’enfants, il n’y aura pas d’adultes ; s’ils n’y a pas d’élèves, il n’y aura pas de Sages ; s’il n’y a pas de Torah, D.ieu ne révélera pas Sa Présence dans le monde ”.
Toutefois, nous recevons encore, à l’heure actuelle, la promesse que nous avions alors obtenue. L’abnégation et une attitude sans compromis dans la pratique de la Torah et des Mitsvot, en particulier pour ce qui concerne l’éducation, supprimeront toutes les ruses et tous les décrets “ pour que le Torah soit oubliée par Israël, ce qu’à D.ieu ne plaise, pour qu’ils soient écartées de la Divinité, ce qu’à D.ieu ne plaise ”. Ces enfants seront “ des exemples et des modèles pour Israël ” et “ l’appui grâce auquel tout Ton peuple sera fait de Justes ”.
La force de ce sacrifice est considérable et elle conduit donc vers la délivrance véritable et complète, qui viendra très bientôt et de nos jours, par notre juste Machia’h,
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Cette lettre fut écrite par le Rabbi comme introduction au fascicule édité à l’occasion de Pourim. Elle figure dans le Séfer Hamaamarim 5711, à la page 178.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ On trouvera une illustration de cela dans ce discours ‘hassidique, au paragraphe 11, qui explique l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ un voleur, avant de commettre son larcin, demande à D.ieu de lui venir en aide ”, dont on peut trouver une forme plus fine chez chacun ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Ceci ne contredit nullement l’affirmation du Kountrass A’haron du Tanya, au paragraphe “ pour comprendre le détail des lois ”, selon laquelle certains principes n’ont jamais été suivis d’effet et ne le seront jamais. En effet, la Loi Ecrite et la Hala’ha ne peuvent être départies de leur sens simple. On peut donc imaginer que l’on ne soit jamais confronté à une certaine situation ”.
(4) Il s’agit du discours ‘hassidique intitulé “ Les Juifs acceptèrent ”, prononcé par le précédent Rabbi, en 5687-1927.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le paragraphe 3 de ce discours. Ce qui est mentionné entre guillemets, dans la suite de cette lettre, est aussi une citation du discours ”.
7 Adar Cheni 5711,
Brooklyn, New York,
Notre Torah(1), avec toutes les parties qui la constituent, est une Torah de vie, qui est éternelle. Mon beau-père, le Rabbi, a expliqué pour quelle raison elle est appelée “ Torah de vie ”. Elle délivre, en effet, l’enseignement nécessaire à chacun et chacune, dans sa vie quotidienne, à titre individuel et, à fortiori, dans le cadre communautaire.
Différents concepts de la Torah qui, à première vue, n’ont aucune incidence sur la vie concrète de tous les jours ou la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement, y reçoivent, en fait, une application, pour peu qu’on les envisage à une dimension plus profonde. Cette application peut recevoir une forme plus fine(2) ou non et des enseignements clairs, des injonctions tranchées en découlent pour l’action concrète, prescriptions ou interdictions(3).
Il en est de même pour le discours ‘hassidique qui est présenté ici(4).
Celui-ci demande de faire preuve de fermeté “ et de don de soi pour mettre concrètement en pratique la Torah et les Mitsvot ”(5), en particulier pour éduquer les enfants, sans tenir compte de l’opposant, “ plein de haine, qui mène un combat déclaré ”, sans s’affecter devant celui qui désire se venger, “ ennemi caché, qui complote et cherche sa revanche, quitte à s’écarter de la loi ”.
Il donne l’assurance que ces enfants, qui continueront à se consacrer à l’étude, ou s’y engageront maintenant, malgré les persécutions, les menaces, les ruses et les stratagèmes, sauront, par leurs connaissances et par leur éducation, mettre hors d’état de nuire cet ennemi, qui désire se venger. Bien plus, c’est grâce à leur abnégation que nous obtiendrons la délivrance.
De telles situations peuvent encore être rencontrées, à l’heure actuelle, dans tous les pays. Il y a des ennemis qui mènent un combat ouvert, des hommes qui désirent se venger et complotent. Mais, leur objectif reste le même. Ils veulent se rendre maîtres de ces enfants et leur visée est celle d’A’haz, “ s’il n’y a pas d’enfants, il n’y aura pas d’adultes ; s’ils n’y a pas d’élèves, il n’y aura pas de Sages ; s’il n’y a pas de Torah, D.ieu ne révélera pas Sa Présence dans le monde ”.
Toutefois, nous recevons encore, à l’heure actuelle, la promesse que nous avions alors obtenue. L’abnégation et une attitude sans compromis dans la pratique de la Torah et des Mitsvot, en particulier pour ce qui concerne l’éducation, supprimeront toutes les ruses et tous les décrets “ pour que le Torah soit oubliée par Israël, ce qu’à D.ieu ne plaise, pour qu’ils soient écartées de la Divinité, ce qu’à D.ieu ne plaise ”. Ces enfants seront “ des exemples et des modèles pour Israël ” et “ l’appui grâce auquel tout Ton peuple sera fait de Justes ”.
La force de ce sacrifice est considérable et elle conduit donc vers la délivrance véritable et complète, qui viendra très bientôt et de nos jours, par notre juste Machia’h,
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Cette lettre fut écrite par le Rabbi comme introduction au fascicule édité à l’occasion de Pourim. Elle figure dans le Séfer Hamaamarim 5711, à la page 178.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ On trouvera une illustration de cela dans ce discours ‘hassidique, au paragraphe 11, qui explique l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ un voleur, avant de commettre son larcin, demande à D.ieu de lui venir en aide ”, dont on peut trouver une forme plus fine chez chacun ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Ceci ne contredit nullement l’affirmation du Kountrass A’haron du Tanya, au paragraphe “ pour comprendre le détail des lois ”, selon laquelle certains principes n’ont jamais été suivis d’effet et ne le seront jamais. En effet, la Loi Ecrite et la Hala’ha ne peuvent être départies de leur sens simple. On peut donc imaginer que l’on ne soit jamais confronté à une certaine situation ”.
(4) Il s’agit du discours ‘hassidique intitulé “ Les Juifs acceptèrent ”, prononcé par le précédent Rabbi, en 5687-1927.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le paragraphe 3 de ce discours. Ce qui est mentionné entre guillemets, dans la suite de cette lettre, est aussi une citation du discours ”.